Pourquoi Matthieu Jalibert est absent de notre Top 100
Il arrive parfois de parcourir une liste des 100 meilleurs joueurs de rugby et de s’interroger sur certains choix. Ce n’est pas le cas avec le Top 100 de RugbyPass, même si le “classement” de certains joueurs pouvait surprendre. Aussi, plutôt que de classement, nous avons préféré évoquer un Top 100 des meilleurs joueurs de la planète du moment.
Malgré tout, certains joueurs, pourtant impressionnants, n’y figurent pas, au grand dam de leurs supporters. C’est le cas par exemple de Matthieu Jalibert.
Perdre la confiance de son sélectionneur, c’est perdre bien plus : la lumière des projecteurs, la couverture télévisée, et même une place dans les classements comme le Top 100. Voir Matthieu Jalibert absent d’une telle liste semble presque inconcevable, mais c’est la dure réalité quand on évolue dans l’ombre d’un Romain Ntamack, le prototype parfait du numéro 10 moderne.
Jalibert reste sans doute l’un des joueurs les plus créatifs au monde, mais l’exigence actuelle pour un ouvreur en rugby international dépasse l’art de l’improvisation. Son retour dans l’élite n’est qu’une question de temps.
Les absents du Top 100
D’autres joueurs ne figurent pas non plus dans notre liste comme le deuxième-ligne sud-africain Franco Mostert, souvent éclipsé par les géants Eben Etzebeth et RG Snyman. Pourtant, il serait titulaire dans n’importe quelle autre équipe. Avec sa puissance de deuxième-ligne et la mobilité d’un troisième-ligne, Mostert est un atout incontournable des Boks.
Ronan Kelleher, talonneur de talent, brille autant en club qu’en sélection irlandaise. Mais l’émergence de Dan Sheehan, un phénomène générationnel, le maintient dans l’ombre. Malgré tout, ses performances constantes en font un candidat solide pour une place chez les Lions.
Pilier polyvalent, Thomas du Toit est capable d’évoluer avec efficacité des deux côtés de la mêlée. Sa domination en mêlée et son impact sur le terrain le placent parmi les meilleurs, bien que souvent sous-estimé face à des joueurs comme Malherbe.
Le jeune numéro huit sud-africain Cameron Hanekom est un joueur explosif, rappelant davantage Pierre Spies que Duane Vermeulen. Agile et opportuniste, il rompt avec le style traditionnel des Springboks et incarne la nouvelle vague de talents sud-africains.
Tom Curry et Sam Underhill aussi
Difficile de départager Tom Curry et Sam Underhill, deux flankers anglais sous-estimés. Leur travail défensif et au sol, souvent dans l’ombre, est crucial. Ils incarnent parfaitement le rôle moderne des flankers, véritables piliers de la défense.
André Esterhuizen, centre sud-africain, combine puissance brute et dextérité. À la fois bulldozer et nettoyeur, il est un système à lui tout seul, capable de casser des lignes et de sécuriser ses propres rucks avec une facilité déconcertante.
Grant Williams, hybride entre demi de mêlée et ailier, est une rareté. Son accélération fulgurante transforme de simples ouvertures en franchissements majeurs. Avec lui, les espaces étroits deviennent des autoroutes, un joueur redoutable à surveiller.
Enfin, malgré des performances récentes en demi-teinte, Taniela Tupou reste une référence au poste de pilier. Sa solidité en mêlée a renforcé les Wallabies, et avec la tournée des Lions à l’horizon, Tupou a tout pour retrouver son meilleur niveau.
Nos experts ont classé les meilleurs joueurs de rugby de l’histoire. Retrouvez notre Top 100 et dites-nous ce que vous en pensez !