Pourquoi Portia Woodman-Wickliffe veut jouer jusqu’à 55 ans… mais plus pour les Black Ferns
S’il y en a bien une qui ne veut plus revêtir le maillot des Black Ferns, c’est bien elle. La légende Portia Woodman-Wickliffe (33 ans, 25 sélections) avait annoncé début juillet sa volonté de prendre sa retraite internationale à l’issue des Jeux olympiques de Paris 2024.
La médaillée d’or a mis fin à une carrière exemplaire, construisant la légende du rugby féminin néo-zélandais pendant douze ans à la fois en rugby à XV et en rugby à 7.
Championne du Monde de Rugby en 2017 et 2022, championne de Monde de Rugby à Sept en 2013 et 2018, médaillée d’or et d’argent aux Jeux olympiques et médaillée d’or et de bronze aux Jeux du Commonwealth, elle a marqué le plus grand nombre d’essais en Coupe du Monde de Rugby (20), le plus grand nombre d’essais dans un test des Black Ferns (8) et le plus grand nombre d’essais dans l’histoire des Sevens Series (256).
Elle a été reconnue par World Rugby comme Joueuse de Rugby à Sept de l’Année en 2015, Joueuse de Rugby à XV en 2017 et en 2020, puis comme la meilleure joueuse de rugby à sept de la dernière décennie.
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— The Blues (@BluesRugbyTeam) October 21, 2024
Elle veut jouer avec sa nièce
Mardi 22 octobre, les Blues ont annoncé sa signature chez eux, ce qui a surpris tout le monde. « Oui, j’ai pris ma retraite, mais j’ai précisé que je prenais ma retraite du maillot noir, ce qui ouvre des portes pour d’autres opportunités et celle-ci en faisait partie », at-elle déclaré lors d’un point presse.
« Dès le départ, j’ai voulu revenir aux Blues, jouer au côté de ma nièce (Kerri Johnson). En parlant à ma femme Renée, elle m’a dit qu’elle adorait l’idée. »
Néanmoins, Portia a été claire sur un point : non elle ne sortira pas de sa retraite internationale. Elle ne sera donc pas dans le groupe des Black Ferns qui défendra sa couronne à la prochaine Coupe du Monde de Rugby en 2025 en Angleterre.
Jouer libérée
« Je comprends et c’est la partie la plus délicate, car je suis assez catégorique sur le fait que je ne jouerai pas pour la Nouvelle-Zélande uniquement parce que je veux jouer en toute liberté.
« Je ne veux pas manquer la moindre opportunité. J’ai envie de jouer au netball et au toucher, ce sont des choses que j’attends avec impatience.
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« Je suis ici avec les Blues, je vais leur donner tout ce que j’ai, et si je me lance dans un autre domaine de performance, je vais m’en tenir au Super Rugby, au club, en FPC (Farah Palmer Cup, ndlr). Je ne suis plus vraiment attirée par le maillot noir, je l’ai porté, j’ai atteint ce que je voulais, mais c’est ici que je veux être. »
Elle n’arrêtera pas avant… ses 55 ans !
Portia Woodman-Wickliffe l’a dit et répété, elle veut désormais profiter, sans contrainte, sans pression, jouer pour le plaisir et rien d’autre. Et dans ce sens, elle n’est pas prête à raccrocher complètement les crampons.
« Mon père a arrêté de jouer au rugby à l’âge de 55 ans. Si j’arrive à ce stade, ce serait formidable, mais je jouerai au rugby aussi longtemps que je le pourrai. Tant que mon corps le supportera, je resterai », insiste l’ailière.
« Le FPC Super Rugby, toutes sortes d’opportunités comme les clubs, je veux tout jouer, je veux m’amuser. J’ai joué 10, 12 ans avec le sérieux de la haute performance en jouant pour notre pays… mais maintenant il est temps de jouer au rugby, de s’amuser, d’être avec ses potes ».
La demande de billets pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 en Angleterre sera ouverte à partir du 5 novembre (dès le 22 octobre pour les titulaires de cartes Mastercard). Inscrivez-vous dès maintenant !