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Premier round de la Coupe du Monde de Rugby 2023 : la performance au rendez-vous

Ireland Captain’s Run – Rugby World Cup 2023 – Stade de Bordeaux – Friday 8th September

Ce début de Coupe du Monde de Rugby 2023 retentissant a été marqué par la victoire de la France, face à la Nouvelle-Zélande 27-13 , vendredi 8 septembre au Stade de France devant un public survolté.

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La France a probablement décroché sa victoire grâce à sa discipline : seulement 5 pénalités concédées, le plus petit total lors de cette première journée de la compétition ; tandis que les All Blacks se sont mis à la faute à 13 reprises, en attaque seulement.

La Nouvelle-Zélande a réalisé le quatrième plus grand nombre de franchissements, avec un total de 32. L’ailier Mark Telea a égalé le record de 11 défenseurs battus. Si les All Blacks ont parcouru 629 mètres ballon en main, le cinquième plus grand total lors de cette journée d’ouverture, ils n’ont pas réussi à convertir ces occasions en points.

« On était dangereux quand on avait le ballon, mais on s’est un peu décomposés. On a eu du déchet et on n’a pas su rester patients et froids », a déclaré Ardi Savea, le capitaine néo-zélandais, après le match.

Sur les autres terrains, samedi l’Italie s’est largement imposée face à la Namibie. Un résultat sévère pour la formation africaine, quatrième meilleure équipe de la compétition en termes de domination des impacts (47%) et deuxième en nombre de ballons perdus (9).

L’Argentine, favorite pour battre l’Angleterre après le carton rouge reçu par Tom Curry samedi soir à Marseille, s’est montrée incapable d’avancer ballon en main. Lors de leur défaite 27-10, les hommes de Michael Cheika ne sont entrés dans les 22 mètres anglais qu’à quatre reprises.

« Tout ce qui pouvait mal se passer s’est mal passé », a déclaré Cheika après le match. « On n’a jamais réussi à mettre du rythme dans ce match. On a laissé l’Angleterre jouer à sa main. Il faut les féliciter. »

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L’Angleterre s’est imposée grâce à George Ford, auteur des 27 points de son équipe, dont trois drops. Selon les Capgemini Metrics, peu de temps avant son premier drop, l’Angleterre avait 36 % de chances de remporter ce match. Lorsqu’il a réussi sa troisième tentative dans cet exercice, à peine 10 minutes après, la probabilité de victoire est passée à 76 %.

Ce dimanche, à Bordeaux, le pays de Galles s’est accroché pour décrocher une victoire serrée 32-26 face aux Fidji. Les Fidjiens ont fait le siège de la ligne galloise lors des dernières minutes du match mais n’ont pas réussi à marquer l’essai qui aurait pu leur apporter la victoire.

Le demi d’ouverture gallois, Dan Biggar, a déclaré après le match : « C’était épuisant. Lors des 10 dernières minutes, on avait l’impression que le chrono n’avançait pas. »

Sur la totalité du match, les Fidjiens ont passé 10 minutes dans les 22 mètres gallois ballon en main. Au moins quatre minutes de plus que n’importe quelle équipe dans ce domaine au cours du premier week-end.

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Les Fidji ont réalisé 176 courses avec le ballon (meilleur total de ce premier week-end) et ont parcouru 654 mètres ballons en main (la quatrième meilleure performance dans ce domaine). Ils ont battu 34 défenseurs (3e).

Au coup de sifflet final, le pays de Galles a dû réaliser 252 plaquages pour s’imposer à Bordeaux. C’est le plus grand nombre de plaquages réalisés en match d’ouverture et un nouveau record en Coupe du Monde.

Ce n’est que la sixième fois de l’histoire de la compétition qu’une équipe réalise 200 plaquages au cours d’un match. Le précédent record de 218, détenu par la Géorgie au cours d’un match contre l’Australie en 2019, a été largement battu.

Les trois meilleurs plaqueurs de ce premier week-end sont tous gallois. Le deuxième ligne Will Rowlands (27), le pilier Gareth Thomas (23) et le troisième ligne aile et capitaine Jac Morgan (20) ont été à la pointe du combat défensif.

« C’est impossible de plaquer autant si vous n’êtes pas en forme, et capable de vous relever et d’y retourner », a déclaré l’entraîneur adjoint Jonathan Humphreys, après le match. « Mentalement et physiquement, les joueurs ont été excellents. »

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J
JW 5 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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