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Prendergast : son expérience en France le pousse à postuler au Munster

L'entraîneur des arrières du Racing 92, Mike Prendergast, avant le match du 2e tour de la Heineken Champions Cup Pool 4 entre le Munster et le Racing 92 au Thomond Park à Limerick, en 2019. (Photo par Brendan Moran/Sportsfile via Getty Images)

Fort de son expérience à Grenoble (2013-2017), Oyonnax 2017-2018), au Stade Français (2018-2019) et au Racing 92 (2019-2022), l’Irlandais Mike Prendergast postule pour être le prochain entraîneur du Munster.

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Actuel entraîneur de l’attaque de la province irlandaise où il est revenu en 2022, il a confirmé qu’il était candidat au poste d’entraîneur principal, estimant que le moment était venu.

Bien que récemment prolongé pour deux ans à son poste actuel, Prendergast est considéré comme favori pour succéder à Graham Rowntree à la tête de l’équipe. Ancien demi de mêlée du temps où il était joueur (2000-2013), Prendergast est notamment passé par Bourgoin-Jallieu (2006-2007) et le SCO Chambéry (2013).

Mike Prendergast (Bourgoin) lors du match de Heineken Cup entre les Leicester Tigers et Bourgoin à Welford Road le 16 décembre 2006 à Leicester, Angleterre. (Photo par Shaun Botterill/Getty Images)

« Oui, c’est vrai, j’ai posé ma candidature. C’est une opportunité que j’ai envisagée tout au long de ma carrière », a confirmé dans un communiqué l’homme de 47 ans. « On commence par apprendre, puis au fil des années, en travaillant dans différents environnements et avec divers entraîneurs en chef, on se met à penser à ce type de rôle. »

Il a appris les ficelles du métier en France

Après une première expérience de coaching au Munster entre 2009 et 2013 avec les Espoirs, c’est en France que Prendergast a appris les ficelles du métier. Une expérience précieuse qu’il a développé devant la presse.

« Quand j’ai commencé à jouer ici puis à entraîner, j’ai eu la chance d’obtenir une excellente opportunité grâce à Bernard Jackman, qui m’a permis de partir à l’étranger, à Grenoble », a-t-il raconté.

« Parfois, on me demande si je referais les choses différemment en regardant en arrière, et ma réponse est toujours la même : absolument pas, en tant qu’entraîneur.

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« À l’époque, c’était difficile. J’ai évolué dans quatre clubs différents, ce qui signifiait beaucoup de déménagements avec une jeune famille. Les enfants changeaient d’école, il y avait beaucoup de bouleversements. Mais, d’un point de vue professionnel, travailler dans des environnements variés comme Oyonnax et Grenoble, où l’on se battait constamment pour se maintenir malgré des budgets limités, a été très formateur.

L'entraîneur de l'attaque d'Oyonnax, Mike Prendergast, avant le match de la première journée de la poule 5 de l'European Rugby Challenge Cup entre Oyonnax et Connacht au Stade de Genève, en Suisse, en 2017. (Photo par Sam Barnes/Sportsfile via Getty Images)

« Ensuite, il y a eu les grands clubs comme le Stade Français et surtout le Racing, où j’ai beaucoup appris.

« Je vais vous donner un exemple : à Oyonnax, on perdait beaucoup de matchs, c’est la réalité. Parfois, on jouait à l’extérieur et on rentrait à quatre ou cinq heures du matin, après trois semaines consécutives de défaites. Vous devez aller voir les joueurs, mettre en avant les points positifs et rester optimiste, parce que vous savez qu’ils devront repartir au combat dès la semaine suivante.

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« Si vous arrivez avec une attitude négative, bien sûr, il faut pointer les axes d’amélioration, mais ces moments difficiles en tant qu’entraîneur vous enseignent énormément.

« Puis vous passez au Racing, où vous gagnez beaucoup de matchs et où vous côtoyez des stars mondiales. Cela demande une gestion complètement différente.

« J’ai aussi beaucoup appris auprès des entraîneurs principaux avec lesquels j’ai travaillé. J’ai eu la chance de vivre des expériences très variées, allant des plus éprouvantes aux plus enrichissantes en termes de victoires.

« Pour se préparer à devenir entraîneur principal, et avec les expériences que j’ai accumulées, plus on prend de l’âge, plus on ressent l’envie d’être le mieux équipé possible. Si je dois entraîner à Munster, je veux avoir les outils nécessaires pour réussir. Heureusement, je pense avoir acquis une certaine expérience qui m’aide dans ce sens. »

Ce goût du rugby français, Mike Prendergast va y goûter à nouveau dès ce week-end avec le déplacement du Munster à Castres pour la deuxième journée de Champions cup.

Rencontre
Investec Champions Cup
Castres
15:00
13 Déc 24
Munster
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S
SK 1 hour ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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