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Quand les pionnières se souviennent des premiers tournois du circuit

Brazil’s Andressa Alves and Luiza Campos after the game against USA on day two of the Emirates Dubai 7s at the Sevens Stadium on 3 December, 2023 in Dubai, United Arab Emirates. Photo credit: Mike Lee - KLC fotos for World Rugby

Demandez à n’importe quelle joueuse du circuit HSBC SVNS 2024 et elle vous parlera de l’hôtel de Dubaï.

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C’est un endroit somptueux et cossu, le luxe incarné, un cadre qui séduit tout le monde, quel que soit le nombre de fois où l’on a eu la chance d’y séjourner, et que l’on ne considère jamais comme acquis.

Pour les pionnières du circuit mondial de rugby à sept féminin, cet hôtel magnifique représente également le chemin parcouru.

Il y a encore une poignée de joueuses qui ont connu le tournoi inaugural de Dubaï à la fin de l’année 2012.

L’Australienne Sharni Smale (née Williams), la Brésilienne Luiza Campos, l’Américaine Lauren Doyle et la Sud-Africaine Mathrin Simmers ont toutes ouvert la saison 2024 à Dubaï la semaine dernière et représenteront leurs nations respectives encore ce week-end au Cap, tandis que la Néo-Zélandaise Sarah Hirini s’est blessée lors de la première manche. D’autres, comme la Française Chloé Pelle et l’Australienne Charlotte Caslick, ont fait leurs débuts plus tard au cours de cette même saison 2012-2013.

Alors qu’elle quittait Dubaï pour se rendre au Cap pour la deuxième étape de la saison 2024, Lauren Doyle a soudain réalisé qu’elle venait probablement de jouer dans le désert pour la dernière fois. Selon elle, le Emirates Dubai 7s restera toujours le tournoi le plus cher aux yeux des supporters.

« Nous avons commencé par séjourner dans un Premier Inn au milieu du désert. On avait eu une soirée de pré-tournoi à l’hôtel des garçons et on leur disait : “C’est là que vous restez ?”… C’était fou de voir tellement c’était plus beau. Finalement, nous avons déménagé à l’hôtel Marriott où nous sommes maintenant et c’est l’un des changements réels que nous avons vus pour montrer à quel point ils ont valorisé le rugby féminin. »

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Pour Luiza Campos, le tournoi de 2012 à Dubaï était la première fois qu’elle quittait le Brésil. Selon elle, c’est presque comme si les Series féminines avaient grandi avec la ville.

« Je discutais avec les jeunes de l’équipe qui me disaient à quel point les bâtiments étaient immenses, et je leur ai raconté que la première fois que je suis arrivée ici, il n’y avait rien – pas de canal, qui est maintenant à côté de l’hôtel, il n’y avait pas autant de bâtiments immenses. Les premières joueuses ont vu la ville sortir du sable, les plages être construites et les bâtiments s’élever. »

À l’époque, le tournoi féminin se jouait sur des jours distincts de ceux des hommes et souvent sur le terrain numéro deux. En 2024, il y a équité sur toute la ligne – les hommes et les femmes jouent le même nombre de tournois sur les mêmes sites et pour les mêmes frais de matchs, pour la première fois.

Lauren Doyle évoque l’évolution et la croissance du rugby à sept féminin depuis ses débuts il y a un peu plus de dix ans.

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« J’ai participé au match pour la 11e place et aujourd’hui, nous essayons toujours de nous battre pour les médailles. La détermination, le courage et l’investissement dont nous avons fait preuve, en particulier dans le groupe actuel de filles, représentent un énorme changement, alors qu’auparavant nous avions quelques joueuses qui entraient et sortaient du groupe », explique-t-elle.

Luiza Campos, célèbre pour ses cheveux multicolores, souvent d’une teinte différente à chaque événement, explique qu’elle a toujours eu un peu « l’esprit rebelle ».

Même si elle est aujourd’hui la joueuse la plus âgée, elle garde cette attitude et espère que les jeunes joueuses sentent qu’elles peuvent s’exprimer à leur tour. Même si le Brésil se bat toujours contre des programmes beaucoup mieux dotés, elle constate des changements considérables par rapport à ses débuts et est fière d’avoir contribué à ouvrir la voie.

« Je suis heureuse d’être encore là et d’aider mon équipe à donner le meilleur d’elle-même. C’est bien de voir les nouvelles joueuses arriver, mais c’est aussi génial de regarder autour de soi et de voir que beaucoup de celles qui ont commencé sont toujours là. J’aimerais que les nouvelles joueuses montrent que nous ne sommes pas seulement rapides et athlétiques, mais que nous avons aussi un très bon rugby. »

Les 12 équipes féminines ont bénéficié d’énormes progrès en termes de ressources au cours de la dernière décennie, ce qui les a aidées à devenir des joueuses de classe mondiale dans l’un des sports les plus difficiles au monde. Mais Lauren Doyle et Luiza Campos s’accordent à dire que le changement le plus important est peut-être celui auquel certaines des anciennes équipes ont dû s’adapter.

Il y a dix ans à peine, aucune des deux joueuses n’aurait pu s’imaginer devant des caméras de télévision, dansant, s’entraînant, célébrant des essais, se prêtant au jeu des interviews ou participant à de grandes séances de promotion, passant du temps devant l’écran vert des studios de World Rugby.

Lauren Doyle, diplômée en marketing, sait à quel point les réseaux sociaux sont importants pour le rugby et affirme qu’ils ont fait des progrès considérables en termes d’intérêt et de couverture médiatique…

« Le virage des réseaux sociaux qui a propulsé le sport en général a été un énorme changement, je ne pense même pas que j’avais Instagram lorsque nous avons commencé la série », se souvient Lauren Doyle. « Bon, le fond vert n’est pas ce que je préfère, et je comprends ses avantages, mais je le laisse aux personnes qui en sont vraiment passionnées ! »

Avec un nouveau cycle de quatre ans sur le point d’atteindre son apogée à Paris, il est probable que de nombreuses anciennes joueuses passeront à autre chose après les Jeux olympiques.

Même si Doyle, Campos et les autres pionnières du rugby à sept féminin disposent de nouveaux sites et de stades plus grands, il y aura toujours une place dans leurs souvenirs pour les jours passés au Premier Inn à Dubaï, lorsqu’elles ont commencé une histoire qui allait devenir plus grande qu’aucune d’entre elles ne l’auraient jamais imaginée.

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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