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Quelle équipe pour se « transcender » face aux All Blacks ?

L'entraîneur principal de l'équipe de France, Fabien Galthie, assiste à un entraînement à Marcoussis, le 12 novembre 2024, dans le cadre de la préparation du match test international de rugby d'Autumn Nations Series entre la France et la Nouvelle-Zélande. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

La semaine de préparation au match contre la Nouvelle-Zélande a mal débuté avec les forfaits de François Cros (commotion), Damian Penaud (déjà forfait contre le Japon et toujours souffrant), Uini Atonio (touché au mollet et attendu contre l’Argentine) et Théo Attissogbe (indisponible pour six semaines suite à une entorse du ligament latéral du genou gauche).

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Un temps inquiet, Thibault Flament (coup à la crête iliaque) et Antoine Dupont (malade) seraient finalement disponibles.

Recevoir les Blacks au XV de France, ce n’est pas rien et le staff le sait. « C’est une belle opportunité, même si ce sera aussi très difficile », ne cachait pas William Servat, entraîneur en charge de la conquête en conférence de presse mardi.

« Le XV de France a conscience qu’un match contre les All Blacks ne se prépare pas à la légère. On a l’opportunité de gagner mais aussi d’en prendre cinquante. Ca m’est déjà arrivé au Stade de France, je l’ai vécu avec Bernard il y a quelques années maintenant et, dans ce cas-là, tu vois tout en noir, pas que leurs maillots…

« Mais c’est vrai qu’aujourd’hui on a préparé nos matchs d’une autre manière et les résultats sont positifs. Mais vous savez, ce qui s’est passé hier n’importe pas. Après une mêlée où on a pu être dominant, une autre mêlée arrive et on peut facilement se faire humilier. Et aujourd’hui, ce match contre les All Blacks est dans ce contexte : une autre compétition, une autre équipe de nouveaux joueurs et un nouveau staff. Ce sera une nouvelle préparation.

« Cette opposition nous permettra sans doute de nous transcender. Il y a longtemps que les All Blacks n’avaient pas été aussi performants. Je crois qu’aujourd’hui ils ont à coeur de marquer l’empreinte sur leur visite en Europe et ils sont en train de le faire. »

Le retour des tauliers

Pour cette raison, les tauliers Charles Ollivon et Gaël Fickou (91 sélections) devraient être présents dans les 23 (Ollivon était en tribune et Fickou sur le banc contre le Japon), ainsi que Peato Mauvaka, auteur d’un doublé mémorable contre eux à l’automne 2021.

Les satisfactions observées contre le Japon devraient être reconduites sans surprise : Alexandre Roumat, Yoram Moefana, Greg Alldritt, Emmanuel Meafou, Jean-Baptiste Gros, Paul Boudehent et Louis Bielle-Biarrey (auteurs d’un doublé) ou encore le pilier droit Tevita Tatafu, qui a largement rempli le contrat face au Japon, même si ce ne sera que sa deuxième sélection.

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« Il (Tatafu, ndlr) a fait une très belle prestation », a confirmé William Servat. « Ce n’est jamais facile de démarrer en équipe nationale et Tevita a répondu présent. Tout n’est pas encore parfait chez Tevita mais il va monter sur l’engagement, sur la mêlée… Ce garçon a de la volonté, je vous rappelle qu’il a perdu plus de 20 kilos depuis juin pour pouvoir postuler avec nous ! Son profil est prometteur pour le futur et le match à venir. »

Une première pour Romain Buros ?

Parmi les trois-quarts aussi le réservoir est conséquent avec un retour probable de Gabin Villière (16 sélections) à l’aile, plus d’un après sa dernière sélection (Coupe du Monde 2023 face à l’Uruguay).

Avec Thomas Ramos reconduit à l’ouverture pour la deuxième fois de suite, la surprise du chef Galthié serait non pas de reconduire le constant Léo Barré à l’arrière, mais d’y mettre Romain Buros. Habitué à être de tous les groupes de préparation depuis 2021, l’arrière de l’UBB (27 ans) n’a étonnamment jamais connu de sélection, si ce n’est sur deux campagnes avec les U20.

« Il est avec nous depuis de nombreuses années. Ça n’a pas toujours été facile pour lui. Il a fait des tournées (Australie et Japon, ndlr) sans pour autant être capé. Le garçon a du caractère et il est capable de relever de beaux défis. En clair, on compte beaucoup sur lui », a relevé William Servat.

« Quoi de plus beau que de fêter une première sélection face aux plus grands ? Aux grands joueurs, les grands matchs, et je pense que Romain Buros, lui, fait partie de ces gens-là. Il s’élèvera au niveau de la rencontre. J’ai confiance en lui. »

Un match à guichets fermés

Alors que la rencontre se jouera à guichets fermés au Stade de France avec près de 80 000 spectateurs (soit beaucoup plus que les 50 000 de France – Japon), William Servat salive du spectacle qui va être proposé.

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« Les All Blacks, c’est l’équipe qui fait rêver tout le monde. Avoir la chance de les rencontrer, c’est quand même incroyable. Ce match est particulier à bien des égards. La Nouvelle-Zélande, c’est une équipe qui fait rêver, qui produit un rugby tellement ambitieux que beaucoup de jeunes s’en inspirent », dit-il, sourire aux lèvres.

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S
Soliloquin 1 hour ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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