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Qui est Jahnein Pieterse, le nouveau président de Rugby Europe ?

Jahnein Pieterse, président de Rugby Europe de 2024 à 2028.

Son nom est passé sous les radars chez nous en France, mais c’est pourtant lui, le Néerlandais Jahnein Pieterse, qui a été élu à une large majorité président de Rugby Europe vendredi 8 novembre 2024.

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Candidat depuis quatre mois, le président de Rugby Netherlands était opposé au Français Christian Dullin, vice-président de Rugby Europe pendant sept ans, qui s’était déclaré quelques mois plus tôt.

Le score a été sans appel : 70,8% pour Pieterse et 29,2% pour Dullin, ancien secrétaire de la FFR sous la présidence Laporte. Le mandat du nouveau président court jusqu’en 2028.

Deux voix qui n’iront pas à Benazzi

Soutenu par la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et la Roumanie, Christian Dullin n’a pu résister aux votes en faveur de Pieterse, soutenu par les anglophiles qui souhaitent regagner de l’influence dans la structure européenne.

La Suisse Veronica Muehlhofer a été élue deuxième représentante de Rugby Europe au Conseil de World Rugby, aux côtés de Pieterse. Les deux devraient apporter leurs voix à la candidature de l’Australien Jason Robinson à la présidence de World Rugby, soutenu par l’Angleterre, au détriment du Français Abdelatif Benazzi.

Parlant couramment le néerlandais, l’anglais, l’allemand, le français et le portugais, Janhein Pieterse souhaite rassembler, renforcer les liens entre les différentes fédérations mais aussi avec les différents partenaires de Rugby Europe : World Rugby, le Six Nations, l’EPCR, le comité olympique…

Homme d’affaires international

Âgé de 73 ans aujourd’hui (il est né le 1er septembre 1951), veuf et père d’une fille, Jahnein Pieterse est un homme d’affaires qui a découvert le rugby sur le tard, à l’âge de 20 ans, alors qu’il était étudiant à Amsterdam. Il affirme avoir continué à jouer jusqu’à ses 46 ans…

Homme d’affaires, Pieterse possède une vaste expérience en gestion d’entreprises internationales, devenant expert en acquisitions, fusions, restructurations, cessions et introductions en bourse. Une expérience qu’il va appliquer dans le monde du rugby.

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Ayant majoritairement vécu aux Pays-Bas mais aussi en Australie (1989-1991) et au Portugal (2005-2006, puis 2009-2014), il a travaillé dans divers secteurs d’activité : la distribution, l’industrie agro-alimentaire, la bureautique, le packaging, l’industrie…

Il a sauvé Rugby Nederlands de la faillite

C’est en revenant du Portugal en 2014 qu’il est nommé à la présidence de la Fédération néerlandaise de rugby, Rugby Nederlands (à l’époque NRB), alors au bord de l’effondrement. Son expérience professionnelle dans le monde de l’entreprise va lui servir.

 

Janhein Pieterse et Octavian Morari

À son arrivée, la fédération faisait face à un déficit de plus d’un million d’euros et risquait la faillite. « En l’espace de quelques semaines, les clubs ont réuni la somme visée. Il s’agissait d’un prêt des clubs de rugby à Rugby Netherlands. Cela a permis à l’association de prendre des dispositions avec les créanciers. C’était et c’est toujours unique dans le monde du sport et je suis fier de la manière dont nous avons réussi à le faire ensemble », racontait-il il y a quelques années.

Sous la direction de Pieterse, un plan de redressement a été mis en place pour éviter la banqueroute, tout en lançant simultanément un programme de développement visant à hisser le rugby néerlandais à un niveau supérieur avec un mantra qui convient aussi bien au monde de l’entreprise que des ménages : ne pas dépenser plus que ce que l’on a et, si possible, garder un peu d’argent de côté.

Le « bon père de famille » néerlandais

Il lui faudra deux ans pour reconstruire la fédération en impliquant l’ensemble des clubs, selon une gestion de « bon père de famille ».

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Amateur de golf et de bridge, en plus de jouer du piano et de la clarinette, Pieterse a quitté ses fonctions de président de Rugby Nederlands en 2022 après huit années, laissant à son successeur Roderik Bolle une situation plus saine et des finances en meilleur état.

Sous sa présidence, le rugby aux Pays-Bas est passé de 11 000 membres et 81 clubs en 2014 à 17 000 membres et 96 clubs au début de l’année 2022.

Les membres du bureau de Rugby Europe : Veceslav Holijevac (Croatie), Veronica Muehlhofer (Suisse), Mark Orr (Irlande), Dick Tyler (Angleterre), Francesca Gallina (Italie), Ricardo Nunes (Portugal), Marlene Linddbjerg Jakobsen (Danemark), Peter McNaughton (France), Audry Vella (Malte) et Karlis Vents (Lettonie).

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S
Soliloquin 1 hour ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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