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Qui est Perrine Fagnen, l’étoile montante du rugby breton ?

DUBAI, ÉMIRATS ARABES UNIS - 01 DÉCEMBRE 2024 : Perrine Fagnen (France) court le ballon pour marquer un essai lors du match de quart de finale entre les États-Unis et la France lors de la première journée du HSBC SVNS à The Sevens Stadium, le 01 décembre 2024 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. (Photo par Christopher Pike/Getty Images)

Avec Kelly Arbey, Léa Trollier, Suliana Sivi et Hawa Tounkara, Perrine Fagnen, la plus jeune de l’équipe de France, a fait ses premiers pas ce week-end sur le circuit mondial de rugby à sept lors du tournoi de Dubaï, premier de la saison.

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Si Perrine découvre la rudesse du circuit, elle n’en connaît pas moins les codes puisqu’elle a été sacrée championne d’Europe de rugby à 7 à seulement 17 ans. C’était à Prague à l’été 2023.

Désormais, c’est avec l’équipe senior qu’elle évolue. Au lendemain des Jeux olympiques de Paris 2024 où la France a terminé 5e, la filière vient de lancer un nouveau cycle pour Los Angeles 2028 avec une belle médaille de bronze à Dubaï.

Deux claques d’entrée de jeu et un miracle

Mais c’était loin d’être acquis après les deux claques d’entrée de jeu que les Bleues ont subi face à l’Espagne (12-24) et contre la Grande-Bretagne (12-14). C’est par un véritable miracle qu’elles se sont qualifiées pour les quarts de finale en battant une première fois les Etats-Unis (14-5) médaillés d’argent à Paris 2024.

Une nouvelle victoire contre les Américaines (12-38) envoyait les Françaises en demi-finale où elles se sont inclinées (28-14) face aux futures finalistes de Nouvelle-Zélande. Pour décrocher la médaille de bronze, la France a battu cette fois les Britanniques (12-15).

Pour ce baptême du feu qui était mal parti, Perrine Fagnen ne s’est pas ménagée. Sur les six rencontres, la jeune Bretonne de tout juste 18 ans (depuis le 23 octobre) en a disputé quatre avec deux essais à la clé, dans le même match s’il vous plaît, lors de la victoire en quart contre les USA.

Elle a commencé à jouer à 10 ans

Originaire d’Auray, dans le Morbihan, cette demie de mêlée au talent précoce s’est très vite distinguée par sa vision de jeu, sa vitesse et sa capacité à faire briller ses coéquipières. En ce sens, elle ne cache pas bader une joueuse en particulier, Caroline Drouin, elle-même originaire de la même commune. « J’aimerais bien parvenir à faire de même », confiait Perrine à son ancien club.

Fille de Jérôme Fagnen, ancien capitaine du Rugby Auray Club, elle se passionne pour le ballon ovale dès son plus jeune âge. « J’ai quelques souvenirs, petite, de dimanches passés au bord du terrain où jouait mon papa, même si c’était la fin de sa carrière ! Et puis on regardait aussi les matchs à la télévision. » À 10 ans, elle intègre l’équipe locale, jouant aux côtés des garçons, et fait rapidement preuve d’un talent prometteur.

Un doublé contre l’Angleterre

Jusqu’à ses 15 ans, Perrine porte les couleurs du Rugby Auray Club avant de rejoindre le Pôle Espoirs de Rennes à son entrée au lycée.

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La licenciée au Stade Rennais Rugby Club, a très vite été repérée pour évoluer à la fois à 7 et à XV pour les équipes de France. Lors du Festival des Six Nations féminin U18 au printemps 2024, la Bleuette se paye même le luxe d’un doublé contre l’Angleterre.

« Toutes celles qui ont fêté leur première sélection ont été à la hauteur, je pense à Cléo Hagel, à Hawa Tounkara, Kelly Arbey, Léa Trollier, Perrine Fagnen, qui a fait une belle deuxième journée. Elles se sont mises au niveau. On va gagner du temps avec des moments comme ça », évoquait le nouvel entraîneur Romain Huet auprès de L’Équipe.

Hâte de retrouver Perrine et ses coéquipières dans une poule C très relevée au Cap le week-end prochain, face à l’Irlande et à l’Espagne, avant d’envisager une éventuelle place en demi-finale.

La demande de billets pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 en Angleterre sera ouverte à partir du 5 novembre (dès le 22 octobre pour les titulaires de cartes Mastercard). Inscrivez-vous dès maintenant !

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J
JW 1 hour ago
All Blacks report card: Are Razor's troops heading in the right direction?

Well I don't specifically want to monetize the players, but I do think if the contracting environment is going to change, in any respect, the first thing I'd like is somehow a stipulation on contract length. I think it must very hard for players to be constantly going through looking for a job like 2 years etc. A 3 year minimum so of thing, whether it can be done globally and if not just mandated by the competitions.


Of course this sort of thing is normally organic, so as I say, that and things like the value of a player to a Super Rugby team (in NZs instance its heavily toward possible national selection, just a 'factory') will naturally change the more the competition (of which SR must be one of the few) is profitable.


So the first thing you would see is a reduction in players leaving simply because their are less coming off contract (once the conrtact length is on average a year or two higher). Of course these dynamics already exist for a league like the Top 14, and hence we already see transfer fees take place. You just need more Top 14's to see it really gain momentum.


But as I randomly came up with in another post, a similar thing (rewarding clubs for player development) could be done internally (by a union/competition), by creating some sort of holding fund of contract payments, where it creates 'boosts' for the player if they are loyal, or for the club if they loss out on the investment. Don't ask me about law for these sort of things, but I've seen similar concepts before.

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