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Rabah Slimani : «Bien sûr, I speak English!»

Dublin , Irlande - 16 septembre 2024 ; Rabah Slimani lors d'une séance d'entraînement de rugby du Leinster à l'UCD à Dublin. (Photo par Brendan Moran/Sportsfile via Getty Images)

Après seize saisons passées dans le Top 14, le pilier droit international Rabah Slimani a traversé le Manche pour jouer désormais sous les couleurs du Leinster, l’une des plus grandes équipes d’Irlande. Séduit par l’idée de découvrir le United Rugby Championship (URC), dont le coup d’envoi est prévu ce vendredi 20 septembre, il s’est montré flatté et enthousiaste à l’idée de se lancer dans cette nouvelle aventure.

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Ce transfert a surpris tout le monde par sa rapidité et la destination choisie. « Ça a été très vite pour moi, ce n’était pas prévu », confiait-il en exclusivité dans le BastaShow au mois de juin.

Le championnat de l’URC, qui réunit des équipes d’Écosse, du Pays de Galles, d’Irlande, d’Italie et d’Afrique du Sud, n’a jamais compté beaucoup de joueurs français dans ses rangs. Ces deux dernières saisons, Antoine Frisch, dont la grand-mère est originaire de Dublin, a brillé au Munster, avant de décrocher cet été ses deux premières sélections avec le XV de France. Il joue désormais dans le Top 14 sous les couleurs de Toulon, club avec lequel il a signé jusqu’en 2027.

Slimani, qui compte 57 sélections avec l’équipe de France, est donc le seul Français engagé dans cette compétition. « C’est toujours cool d’être le petit ‘Frenchy’ mais j’attends juste le mois de mars et Irlande-France pour voir ce qui va se passer », plaisante le joueur de 34 ans, originaire de Sarcelles dans un entretien accordé à l’AFP.

Un départ né d’une confusion avec l’ASM

« Si je ne l’avais pas fait maintenant, je ne l’aurais jamais fait », explique l’ancien pilier du Stade Français (2009-2017) et de Clermont (2017-2024). Partir à l’étranger est une décision qu’il avait envisagée depuis longtemps, en voyant de nombreux joueurs étrangers venir en France. « Quand on est plus jeune, on se pose des questions : ‘Est-ce que je suis prêt, pas prêt ?’ Là, l’opportunité s’est présentée et c’est quelque chose que l’on ne peut pas refuser non plus. »

Cette opportunité est née d’une confusion avec l’ASM Clermont. « J’avais un contrat d’entraineur qui courait avec Clermont pour la saison prochaine, que j’avais signé à l’époque avec Jono Gibbes (alors entraîneur de Clermont jusqu’au 16 janvier 2023, ndlr). J’avais déjà préparé ma reconversion et le Leinster a montré son intérêt », racontait-il à RugbyPass.

L’offre du Leinster l’a incité à réfléchir, notamment à l’impact familial pour sa femme et sa fille. « J’ai dit ‘Let’s go !’ Elles m’ont suivi, ce sont aussi des expériences de vie que l’on ne vit qu’une fois. »

C’est ainsi que Slimani s’est retrouvé à Leinster, une équipe quadruple championne d’Europe et finaliste malheureuse des trois dernières éditions de la Champions Cup. « Ils ont été clairs et honnêtes. Ils connaissent mes aptitudes sur la mêlée, ils pensent à ça aussi », reconnaît Slimani, qui a longuement discuté avec Leo Cullen, le manager de Leinster. Diplômé pour devenir entraîneur, il est venu pour “transmettre”, « apporter mon expérience, même si dans l’équipe du Leinster, il y a la moitié de l’équipe d’Irlande donc il y en a aussi »

Une culture différente

Avec un défi supplémentaire : le faire dans un anglais qu’il peaufine. « Bien sûr, I speak English », plaisante Slimani. « Avec leur accent irlandais, ça va un peu vite parfois mais j’arrive à les comprendre, c’est l’essentiel. Les termes techniques, je les connaissais parce que j’ai joué avec beaucoup d’étrangers, j’ai eu des entraîneurs étrangers aussi. »

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Slimani apprécie ses premières semaines en Irlande, évoquant « le mode de vie différent et cool, notamment pour les enfants », ainsi que « la culture du café » propre aux Irlandais. Côté rugby, il souligne que « tout va vite tout le temps, tout le monde est prêt tout le temps, les entraînements ne durent pas très longtemps mais c’est intense. Chez nous, la pré-saison, c’est du physique, on court, on court. Là c’est compris dans l’entraînement. »

Slimani est impatient de découvrir l’URC vendredi, sur le terrain des Écossais d’Édimbourg, et a le sentiment « de jouer la Coupe d’Europe tous les week-ends entre l’Afrique du Sud, le pays de Galles… C’est génial à 34 ans. »

Le hasard du calendrier lui offrira également des retrouvailles avec Clermont en Champions Cup, lors d’un match en Irlande le 14 décembre : « Je l’avais dit, avec la chance que j’ai. Ça va me faire bizarre. »

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T
Tom 2 hours ago
Borthwick, it's time to own up – Andy Goode

The problem for me isn't the pragmatic playstyle, it's that there is no attacking gameplan whatsoever.


I've got no issue with a methodical, kick heavy, defense centric gameplan. That playstyle won England our only world cup and it's won SA 4 of them. However! You can play in a pragmatic manner but you have to still play heads-up rugby and have the ability to turn it on when you manufacture prime attacking situations. England work very hard to get in the right areas of the pitch and have no idea how to convert when they get there, hence we tried and missed 3 drop goals as we were completely impotent in the 22. I've not seen any improvement in our attack in the last 4-5 years. The only time we got close to the tryline was from an interception, it's embarrassing. I don't know what Richard Wigglesworth is getting paid for.


I agree that England should have found a way to close out that game. Being able to grind out tough games is critical but I'd argue that being unable to string more than a couple of passes together without dropping it and finding a way to get over the gainline is even more important... But frustratingly, they don't seem interested. All you hear is about how close we are to bring a great team, we just need to execute a bit better. I don't see it. I see a team who are very physical, very pragmatic who do some stuff really well and are useless with the ball in hand which adds up to a very average side. They need to stop focusing on getting 5% better at the stuff we're already at an 8/10 level and focus on getting a lot better at the stuff we're doing at a 2/10 level. We have the worst attack of pretty much any side in the world... Argentina, Scotland, Fiji are way more threatening.

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LONG READ The ferocity of the Top 14 doesn't help Fabien Galthie and France The ferocity of the Top 14 doesn't help Fabien Galthie and France
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