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Raffaele Storti, la 'Flèche' voudra piquer l'Écosse

Raffaele Storti, la flèche portugaise

Le Portugal affrontera l’Écosse chez elle pour la troisième fois de son histoire, samedi 16 novembre. En 1998, les Portugais visaient une qualification pour la Coupe du Monde de Rugby 1999 avant de retrouver l’Écosse en phase de poule de l’édition 2007. Près de 30 ans après ce premier affrontement, une nouvelle génération savoure cette occasion de se mesurer aux Écossais. Parmi ces joueurs, on retrouve Raffaele Storti, un nom bien connu dans l’Hexagone.

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Portugal
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Un rêve devenu réalité

Celui que l’on surnomme parfois « La Flèche » en France s’éclate au Stade Français et sera l’une des armes les plus redoutables des Lobos. Pour autant, jamais Storti n’aurait pu croire qu’il aurait un jour l’occasion de jouer à Murrayfield.

« Quand je jouais en moins de 18 ou en moins de 20, pour moi, ce n’était pas possible de me dire qu’un jour, on affronterait l’Écosse, l’Afrique du Sud, le Japon, l’Irlande ou l’Argentine. Je n’étais qu’un petit ailier qui jouait au Portugal, avec le Técnico Rugby Club. C’est tout. Mais bon, ça a bien changé. »

« On veut jouer comme on a joué pendant la Coupe du Monde. On est une équipe avec un grand ‘É’. On veut faire quelque chose de grand. »

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Un choix de carrière payant

Plus conscient que quiconque qu’une « carrière de rugbyman n’est pas facile », Raffaele Storti a quitté Lisbonne pour le Stade Français en 2021. En mal de temps de jeu, il a ensuite été prêté deux ans à Béziers, où il a percé et s’est offert 31 essais en 31 matchs de Pro D2.

Il est revenu à Paris cette saison et dès son premier match contre Castres, il est allé à dame.

« Des millions de choses me sont passées par la tête. Dès mes débuts sur les terrains de rugby, je rêve de marquer des essais dans les plus grandes compétitions. Mon rêve est devenu un objectif quand j’ai rejoint la France. C’était évidemment incroyable de marquer cet essai, même s’il n’a pas suffi à renverser la situation. »

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Tant de chemin parcouru

En 1998, les Portugais avaient essuyé une lourde défaite – plus de 80 points d’écart – contre l’Écosse, mais l’ambition de cette génération a conduit le Portugal à sa première Coupe du Monde, neuf ans plus tard. Puis, en 2023, les Portugais ont créé l’exploit en battant les Fidji. Ils sont devenus la « deuxième équipe préférée » de la plupart des fans.

« En toute sincérité, on a une équipe vraiment différente. Déjà, la moitié des joueurs sont amateurs, ce qui éveille la curiosité du public. Notre performance en Coupe du Monde a également aidé, surtout vu notre style de jeu, mis en place par Patrice Lagisquet et le staff, un jeu qui a plu au public et donné envie aux autres équipes de jouer contre nous. »

Aujourd’hui c’est un tout autre défi qui attend le Portugal face à l’Écosse.

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« C’est une équipe très physique qui aime avoir la maîtrise et qui est dominante en conquête. Derrièer, ils ont Finn Russell, l’un des meilleurs ouvreurs du monde, un vrai game changer. Et sur les ailes, il y a Duhan van der Merwe, Kyle Steyn ou Kyle Rowe. Ils peuvent mettre le feu tout le temps. Ils vont nous forcer à repousser nos limites, mais c’est ça qu’on veut. »

Mais alors, quel rôle Storti va-t-il jouer ? Pour rappel, il avait marqué deux essais lors du match nul contre la Géorgie et un autre lors de la victoire contre les Fidji. À 23 ans, il sera l’homme à surveiller à Murrayfield.

« Je ne sais pas si je peux montrer mon jeu avant le match. Non, je plaisante ! Je dirais que je cours vite, j’aime chercher les espaces et marquer des essais. À Béziers, on m’appelait ‘la Flèche’ mais au Stade Français, je dois encore travailler pour mériter ce surnom. On verra comment les gens m’appelleront à Jean-Bouin… ou à Murrayfield ! »

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Idriss Chaplain.

La demande de billets pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 en Angleterre sera ouverte à partir du 5 novembre (dès le 22 octobre pour les titulaires de cartes Mastercard). Inscrivez-vous dès maintenant !

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S
Soliloquin 1 hour ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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