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« Rassie est très doué pour mettre les pieds dans le plat »

Par Ian Cameron
(Photo by David Rogers/Getty Images)

Tendai Mtawarira, champion du monde de rugby, a fait l’éloge du directeur du rugby des Springboks, Rassie Erasmus, en décrivant un homme qui refuse d’accepter l’immobilisme.

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Dans le cadre du podcast officiel de la Coupe du Monde de Rugby 2023 à Paris, l’ancien pilier des Boks a encensé son ancien entraîneur, le qualifiant de précurseur qui n’hésite jamais à remettre en question les normes du rugby. Les remarques de Mtawarira ont mis en lumière le style d’entraînement unique et les qualités de leader d’Erasmus, qui ont eu un impact significatif sur le sport.

Se remémorant le temps passé sous la tutelle d’Erasmus, Mtawarira a reconnu : « Il aime aller un peu à contre-courant ».

L’ancien joueur des Springboks a très vite relevé les réalisations impressionnantes d’Erasmus, soulignant le respect qu’il a pour le sélectionneur. Toutefois, il a également reconnu que la tendance d’Erasmus à exprimer ses opinions avec véhémence dans les médias était inattendue pour certains : « Oui, je sais qu’il a ses coups de gueule dans les médias. Parfois, il fait des choses auxquelles on ne s’attend pas de sa part, mais c’est son genre. Il aime secouer un peu l’arbre ».

Au cœur de la personnalité d’Erasmus se trouve le refus d’accepter le statu quo.

« Il est du genre à ne pas accepter les choses telles qu’elles sont. S’il y a quelque chose qui ne va pas et qu’il n’est pas d’accord, il va le dire. »

Ce refus de l’immobilisme a joué un rôle essentiel dans l’évolution positive de l’équipe des Springboks.

Mtawarira a également reconnu l’impact positif d’Erasmus sur la culture de l’équipe. Car avant l’arrivée du sélectionneur, les Springboks avaient toujours du mal à résoudre certains problèmes culturels. Mtawarira détaille : « Avant son arrivée, je ne pense pas que les Springboks se soient attaqués à certains problèmes liés à notre culture. Nous n’avions pas vraiment embrassé la diversité et le paysage de l’Afrique du Sud. Il est très doué pour mettre les pieds dans le plat.

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« Il le fait dans les médias. Il aborde des sujets avec les arbitres. Cela peut mettre certaines personnes mal à l’aise, mais je pense qu’au bout du compte, l’objectif est atteint. »

Au lendemain de la défaite en phase de poule contre la Nouvelle-Zélande lors de la Coupe du monde 2019 au Japon, l’impact de l’entraîneur principal de l’époque a été déterminant.

« Le vestiaire était silencieux. Nous avions commis de petites erreurs qui nous avaient coûté le match au final.

« On pouvait littéralement lire le doute sur le visage des joueurs. Moi aussi, j’avais des doutes. Pendant deux ans, nous nous étions concentrés sur ce match.

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« Et puis il y avait un homme dans le vestiaire qui était positif. C’était Rassie. Il m’a dit tout de go : je vous le promets ; je vous montrerai les images ; nous n’avons pas mal joué. Nous avons juste commis quelques erreurs. Nous pouvons les corriger et continuer à gagner la Coupe du monde.

« Je l’ai cru. Il a fallu un peu de temps. »

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B
Bull Shark 36 minutes ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

Every year we read about the Wallabies chances in the Bledisloe cup.


And every year the same result.


This time around the chances are even more slim. 1. This is the worst Australian side for some time. With or without Schmidt. He’s no miracle worker. 2. This is still a very good NZ team. Despite the absolute mess they’ve made around running the team. If Argentina can put 40 on Australia - NZ can put 40 on them. No problem.


It’s going to be a 20+ ball game in NZs favour. Minimum. And then NZ will be back in their public’s good books.


If they pump Australia again, they’ll be the next World Cup winners with Ireland. Shared.


Until the autumn tests of course. When NZ lose one or both games against the Irish and French and we’ll be back to this story again.


Ahh. The media and fans. So predictable and fickle.


The ABs will become consistent winners again once razors has had the opportunity to learn how to be an international coach. He’s only been doing it for a few months now.


Like I’ve said before. Razor waking in and blowing the competition out of the water is insulting to the many fantastic international coaches who has to work hard to get to that level of success. Even the great Henry and Hansen had to slum it in Wales.


If NZRU actually knew what they were doing they’d have developed their boy razor more. They’ve set him up for failure. They should have retained Foster (or Schmidt) instead of discarding him like a leper.


But at least one thing is certain on the horizon. If Razor doesn’t cut it beyond 2027 - SARU and Rassie Erasmus would have done the good work for them and prepped Tony Brown for the job. I just hope he tells them to stuff it because he’s being treated so well by an organization that knows how to treat its people.

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