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Rhys Webb suspendu 4 ans : ce que dit l’agence antidopage

Par Willy Billiard
Le Gallois Rhys Webb lors du match entre le Pays de Galles et l'Angleterre dans le cadre de la Autumn Nations Cup au Parc y Scarlets, le 28 novembre 2020 à Llanelli, au Pays de Galles. (Photo par Ian Cook - CameraSport via Getty Images)

L’ancien demi de mêlée du Pays de Galles, Rhys Webb, a été suspendu quatre ans par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) après avoir été contrôlé positif à l’hormone de croissance humaine (HGH).

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Le joueur de 35 ans a rejoint Biarritz, club de Pro D2, l’été dernier, mais a été suspendu provisoirement quelques jours avant le début de la nouvelle saison après avoir été contrôlé positif.

Une enquête a été diligentée et les échantillons A et B du Gallois de 40 ans se sont révélés positifs.

La carrière de Webb à Biarritz n’a duré qu’un seul match, au cours duquel il a marqué pour ses débuts contre Colomiers.

Il est désormais banni pour quatre ans, jusqu’au 21 juin 2027, ce qui mettra très probablement fin à sa carrière de joueur professionnel puisqu’il aura 38 ans au moment où il sera autorisé à rejouer.

Suite à la séance du 28 mai 2024, l’AFLD a confirmer la violation des règles antidopage en constatant la « présence d’une ou plusieurs substances ou méthodes interdites dans l’échantillon », soit une « hormone de croissance ».

Par conséquent, l’AFLD précise les interdictions du joueur pendant quatre ans :

« De participer, à quelque titre que ce soit, à une compétition autorisée ou organisée par une organisation signataire du code mondial antidopage ou l’un de ses membres, par une ligue professionnelle ou une organisation responsable de manifestations internationales ou nationales non signataires, par une fédération sportive, ou donnant lieu à la remise de prix en argent ou en nature.

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« De participer à toute activité, y compris les entrainements, stages ou exhibitions, autorisée ou organisée par une organisation signataire du code mondial antidopage ou l’un de ses membres, par une ligue professionnelle ou une organisation responsable de manifestations internationales ou nationales non signataires, par une fédération sportive, une ligue professionnelle ou l’un de leurs membres, à moins que ces activités s’inscrivent dans le cadre de programmes reconnus d’éducation ou de réhabilitation en lien avec la lutte contre le dopage.

« D’exercer les fonctions de personnel d’encadrant ou toute activité administrative au sein d’une fédération sportive, d’une ligue professionnelle, d’un organisme signataire du code mondial antidopage ou de l’un de leurs membres, ainsi que celles d’éducateur sportif définies à l’article L. 212-1 du code du sport.

« Et de prendre part à toute activité sportive impliquant des sportifs de niveau national ou international et financée par une personne publique. »

L’avocat de Rhys Webb, Dominique Laplagne, a partagé une déclaration sur Instagram peu après la communication de l’AFLD, réaffirmant l’innocence de son client et informant qu’ils ont déposé un appel pour annuler la décision.

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« La sanction infligée à Rhys Webb n’est pas définitive et nous avons immédiatement chargé un avocat du Conseil d’État d’introduire un recours en annulation de la décision de l’AFLD », est-il indiqué.

« En attendant, Rhys tient à réaffirmer son innocence, rappelant qu’il n’a jamais fait l’objet d’une autre procédure disciplinaire, quelle qu’elle soit, au cours de sa longue carrière de sportif professionnel et qu’il n’a jamais eu recours à un quelconque produit dopant, l’hormone de croissance en particulier.

« Rhys ressent cette décision comme une injustice, notamment en raison des incompétences constatées dans l’ensemble du processus de contrôle de l’AFDL et nous considérons que… ses droits essentiels ont été ignorés tout au long de sa carrière :

– ses droits essentiels ont été ignorés tout au long de la procédure

– les conditions dans lesquelles le test a été réalisé et les échantillons prélevés n’étaient pas conformes au Code du sport

– les échantillons n’ont pas été transportés dans des conditions garantissant leur intégrité

– la variabilité des résultats entre les deux analyses des flacons A et B, à seulement 6 semaines d’intervalle, avec une baisse de la GH sanguine de 31%, alors qu’un maximum de 15 à 20% est toléré dans tout dosage biologique humain, remet en cause la fiabilité de l’analyse.

– Au-delà de ces éléments scientifiques, l’AFLD elle-même a violé les règles les plus élémentaires, notamment en termes de confidentialité et de loyauté, puisque nous n’avons pas pu avoir accès à l’ensemble des analyses. »

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