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Richard Cockerill proche d’un accord avec la Géorgie

(Photo by Andrew Kearns/CameraSport via Getty Images)

Richard Cockerill devrait souffler à Eddie Jones, son ancien collègue en Angleterre, le poste de sélectionneur de la Géorgie, après son départ surprise de Montpellier le 20 novembre.

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Selon le Daily Mail, Cockerill se trouvait en effet à Tbilissi, capitale de la Géorgie, ce week-end pour finaliser les négociations en vue de succéder à Levan Maisashvili à la tête des Lelos.

Il devait également assister au match historique de l’European Challenge Cup entre le Black Lion, l’équipe nationale de Géorgie, et l’équipe anglaise de Gloucester, samedi 9 décembre.

C’était en effet la première fois qu’une franchise géorgienne intégrait le championnat européen. Le match s’est soldé par une petite victoire des Anglais 15-10 (uniquement grâce au pied de George Barton qui a tapé cinq pénalités) face à une équipe de Géorgie qui a montré de belles choses.

« Nous sommes proches d’un accord »

« Nous avons discuté avec presque tous les candidats possibles. Qu’il s’agisse d’Eddie Jones ou d’autres, nous avons discuté avec presque tout le monde », a déclaré Ioseb Tkemaladze, président de la Fédération géorgienne de rugby.

« Richard vient pour des discussions plus approfondies. Nous devons encore nous mettre d’accord avec lui sur des micro-détails et j’espère que nous y parviendrons. Nous sommes proches d’un accord.

« Si nous sommes d’accord, on lui fera une offre à long terme. Le contrat sera de quatre ans. »

Un management direct

Réputé pour son approche radicale et brut de décoffrage, Cockerill a connu le succès en tant que directeur du rugby des Leicester Tigers entre 2009 et 2017, avant de passer à Toulon.

Il a ensuite pris la direction d’Édimbourg et a passé quatre ans en Écosse avant de passer deux ans en Angleterre en tant qu’entraîneur des avants.

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Après avoir travaillé sous la direction de Jones et de son successeur Steve Borthwick en Angleterre, l’ancien talonneur de Leicester avait rejoint Montpellier à la demande de Philippe Saint-André, alors directeur du rugby du club.

Il a toutefois été licencié par le club en difficulté le mois dernier, lorsque Bernard Laporte a été parachuté au poste de directeur du rugby pour tenter de redresser l’équipe.

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« Ça a complètement foiré avec Cockerill », confiait le président Mohed Altrad dans les colonnes de L’Equipe la semaine précédente, sans s’étendre sur le pourquoi de l’aventure qui n’aura duré que quatre mois. « Quand un entraîneur humilie ses joueurs, ça ne marche pas et il faut arrêter », avait-il régi pudiquement.

Il devra travailler avec le Black Lion aussi

La Géorgie s’est empressée de s’attacher ses services et une annonce officielle devrait être faite prochainement, une fois que les formalités juridiques liées au départ de Cockerill de Montpellier auront été réglées.

Joe Schmidt était une autre figure expérimentée visée par la Géorgie, mais les autorités du rugby du pays estiment que Cockerill est le meilleur candidat pour une nation de rugby ambitieuse.

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Levan Maisashvili a démissionné de son poste de sélectionneur de la Géorgie  à la mi-novembre, après la Coupe du Monde de Rugby, au cours de laquelle la Géorgie n’a remporté aucun match.

« Le technicien de 47 ans a également quitté le poste d’entraîneur principal de la première franchise professionnelle géorgienne, le “Black Lion”, qui tentera de remporter la Rugby Europe Super Cup pour la troisième fois consécutive en novembre-décembre, après quoi elle participera au deuxième tournoi européen des clubs, la Challenge Cup, pour la première fois de son histoire », avait rappelé souligné la fédération géorgienne de rugby dans un communiqué.

Dans le cadre de ses fonctions à la tête de l’équipe nationale de Géorgie, Richard Cockerill devrait donc travailler également en étroite collaboration avec le Black Lion, ne serait-ce que pour s’assurer que le système de formation au rugby du pays fonctionne efficacement.

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B
BeamMeUp 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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