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A Marcoussis, les Bleues se sont habituées au confort des pros

Par AFP
Photo : @FranceRugby

Réunies à Marcoussis durant le Tournoi des Six Nations, les joueuses de l’équipe de France, qui entament ce lundi leur dernière semaine de Tournoi, peuvent enfin bénéficier d’un quotidien et de conditions d’entraînement bien meilleures que dans leurs clubs aux moyens limités.

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Si une trentaine de joueuses françaises bénéficient d’un contrat avec la fédération pour le rugby à XV – un contrat qui correspond à un trois-quarts temps – ce n’est pas le cas de leurs coéquipières en club, toutes amatrices.

Cette hétérogénéité a des conséquences très pratiques sur le quotidien : dans l’Élite 1, la première division du rugby féminin qui regroupe 10 équipes, seul le Stade Toulousain s’entraîne en journée, les autres devant pratiquer le soir.

Le changement est donc appréciable pendant les huit semaines du Tournoi, que les Bleues passent en majorité au Centre national du rugby à Marcoussis, dans l’Essonne, siège de la Fédération française. Elles ont aussi fait une semaine de stage à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep).

« S’entraîner le soir, ce n’est pas le même aspect mental et physique. C’est plus compliqué. Ici, on redouble d’entraînements, donc on développe quand même plus de connexions, plus de “skills” techniques », explique l’ouvreuse du Stade bordelais Carla Arbez.

Faute de pouvoir s’entraîner en journée, en club « on va enchaîner muscu, course, [entraînement] collectif » le soir, abonde la troisième-ligne Axelle Berthoumieu. « Et ce n’est pas forcément optimal au niveau performance. Ici, tout est mis en place pour que l’on puisse performer, qu’on n’ait pas les jambes lourdes », explique-t-elle.

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À Marcoussis, « c’est très “timé”, tout est très bien fait. À tous les entraînements, on sait quand on va boire, on sait quand on va plaquer. En club, on a un planning aussi, mais on ne le retrouve pas forcément parce qu’on a des filles qui peuvent arriver en retard à cause de leur boulot », souligne l’ailière du Stade Toulousain Kelly Arbey.

« S’entraîner le soir, ce n’est pas le même aspect mental et physique. C’est plus compliqué. Ici, on redouble d’entraînements, donc on développe quand même plus de connexions, plus de “skills” techniques »

Les Bleues bénéficient aussi des nombreuses installations de Marcoussis, les mêmes que pour les hommes : salles de musculation, drones pour filmer les séances d’entraînement, retour vidéo précis… Mais aussi la salle hypoxique, qui simule une altitude et un niveau d’humidité élevés, passage obligé et redouté dans la foulée des séances d’entraînement déjà intenses.

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En première division, six clubs sur dix – d’où viennent l’immense majorité des joueuses du XV de France – sont associés à des clubs professionnels et peuvent donc bénéficier au moins d’une partie de leurs infrastructures et personnels. Mais ces infrastructures ne sont pas au niveau du XV de France.

« On a à disposition les kinés, les médecins, on a les bains. Parfois, en club, les bains ne sont pas forcément sur place. On va dans une autre structure. En général, à l’entraînement, on n’a pas les kinés ou les médecins. On va à leur cabinet. Donc là, c’est vrai qu’on a vraiment tout sur place », insiste encore Berthoumieu.

Au-delà de l’entraînement, les Bleues sont dans un cocon pour se consacrer seulement au rugby, avec « moins de choses auxquelles penser », décrit la pilier Yllana Brosseau (Stade bordelais). « Est-ce que j’ai fait les courses pour ce midi ou cet après-midi ? J’ai un rendez-vous quelque part ? On n’a pas à penser à ça. On est encadrées, on est chouchoutées, on va dire. Et on a juste à penser à performer, performer, performer », dit-elle.

« À Bordeaux, on est vachement bien loties, mais la différence, c’est qu’il y a la vie du quotidien à côté », précise-t-elle.

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« Quand on est à Marcoussis, on est complètement pro. On ne s’occupe plus de rien », résume Carla Arbez.

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