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Rugby à Sept : comment les Canadiens se relancent

Le Canadien Cooper Coats pendant la séance d'entraînement avant le HSBC SVNS au Virgin Active Gym Wembley Square le 6 décembre 2023 au Cap, en Afrique du Sud. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Les performances du Canada lors des deux premiers tournois masculins du HSBC SVNS 2024 mettent en évidence la réalité brutale selon laquelle un rien peut faire basculer une équipe dans la victoire ou dans la défaite au plus haut niveau du rugby à sept.

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À Dubaï, les Canadiens n’ont récolté qu’un point après avoir subi cinq défaites consécutives. Cependant, leurs performances dans l’ensemble étaient bien meilleures que ne le laissent penser les résultats. Et à Cape Town, les 1% qui leur avaient été défavorables ont soudainement tourné en leur faveur.

Une défaite de 26 à 21 contre les puissants All Blacks Sevens s’est transformée en une victoire de 19 à 7 dans le match retour à Cape Town, et contre les Samoa, contre qui ils étaient à nouveau confrontés, il y a eu un renversement de situation de 50 points, avec une défaite de 24 à 0 vengée par une victoire de 33 à 7.

Bien que l’Australie les ait battus lors de leur dernier match de poule à Cape Town, ces victoires ont permis au Canada d’accéder aux quarts de finale de Cup.

Rectifier les erreurs de Dubaï

« C’était une poule assez intéressante à Cape Town, affronter les Samoa et la Nouvelle-Zélande de nouveau à la suite », évoque l’entraîneur Sean White.

« Je pense que le match contre la Nouvelle-Zélande nous a un peu hantés à Dubaï, car nous avions l’avantage pendant la majeure partie du match.

« La Nouvelle-Zélande a capitalisé sur les quelques erreurs que nous avons commises, si bien qu’avoir l’occasion de rectifier le tir la semaine suivante était quelque chose que nous avons apprécié.

« Je ne pense pas que nous ayons particulièrement bien joué contre les Samoa à Dubaï, mais nous avons assez fait de choses correctement à Cape Town pour remporter la victoire.

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« La beauté du jeu, c’est qu’un rebond du ballon, une possession de plus ici ou là, que ce soit sur un coup d’envoi ou sur une pénalité, toutes ces choses s’accumulent au fil du temps et nous devons juste être au bon endroit au bon moment pour en profiter quand elles se présentent à nous.

« À Dubaï, nous étions dans des matchs à sept points et je pense que nous étions juste un peu en dehors de la cible à quelques moments clés.

« Mais je pense que nous avons eu assez de ces bons moments à Cape Town pour battre des équipes de qualité. »

Mettre en pratique les valeurs fondamentales

Pour Sean White, la résilience fait partie de l’ADN canadien. Ils ont écarté la menace de relégation automatique lors de la dernière édition du HSBC World Rugby Sevens Series en atteignant les demi-finales à Toulouse, alors qu’ils n’avaient même pas approché les quarts de finale lors des neuf tournois précédents.

Le Canada a ensuite conservé son statut d’équipe principale de manière spectaculaire à Londres une semaine plus tard, en battant le Kenya 12-7 lors de la finale du barrage du World Rugby Sevens Series 2024 grâce à un essai d’Alex Russell à la dernière minute.

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« Je pense que la résilience a toujours été une force pour l’équipe du Canada. Je pense même que lorsque je jouais, c’était déjà ce qui nous différenciait – à quel point nous voulions travailler dur les uns pour les autres », insiste White, qui a représenté son pays en rugby à sept et en rugby à XV.

« Je ne pense pas que cela ait changé maintenant, c’était assez évident lorsque j’ai pris le poste d’entraîneur adjoint (en avril 2022), et c’est quelque chose que nous avons vraiment développé autour de nos valeurs fondamentales.

« Le défi que nous avons lancé aux joueurs cette année est de savoir comment les valeurs fondamentales se manifestent sur le terrain. C’est bien de les avoir écrites et d’y croire, mais comment les mettre en pratique dans ces moments sous pression ?

« Nous étions réduits à 10 joueurs pour le match contre la France (en quart de finale) après deux longues semaines et des blessures (Phil Berna, Jake Thiel et Dave Richard), et pourtant les joueurs ont continué à persévérer.

« Nous avions quelques arrières qui jouaient avants et on a envisagé des des options que nous n’avions jamais travaillé aux entraînements.

« Thomas Isherwood est monté dans la touche, et normalement, nous n’entraînons jamais notre demi de mêlée à monter dans la touche. Mais quand il faut y aller, la volonté du groupe de faire ce qui était nécessaire pour gagner était très évidente. »

Avoir ce qu’il faut pour réussir

Pour la troisième étape du HSBC SVNS 2024 à Perth, les Canadiens ont été placés dans la poule A avec l’Argentine, l’Afrique du Sud et l’Espagne.

Bien que le Canada soit neuvième au classement, Los Pumas Sevens et les Blitzboks sont premiers et deuxièmes après s’être partagé les deux premiers titres.

Un grand défi les attend, mais le Canada aborde le tournoi de Perth avec une grande confiance.

« Je pense que c’est ce qui nous distingue – notre façon de voir les choses. Elle repose moins sur la croyance et l’espoir et davantage sur le fait de savoir que nous avons ce qu’il faut pour rivaliser avec les grands.

« À quelle fréquence nous le ferons cette année, l’avenir nous le dira, mais nous étions très satisfaits des résultats que nous avons obtenus à Cape Town.

« En fin de compte, notre objectif est de terminer dans les huit premiers et, aussi heureux que nous soyons pour le moment, la réalité est que nous sommes neuvièmes et nous ne sommes pas qualifiés, il y a donc encore un long chemin à parcourir. »

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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