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Rugby Australia met des moyens considérables pour le rugby féminin

PERTH, AUSTRALIE - 28 JANVIER : Les joueuses australiennes s'alignent pour l'hymne national lors du match de la finale de la Cup féminine du SVNS 2024 de Perth entre l'Irlande et l'Australie au HBF Park le 28 janvier 2024 à Perth, en Australie. (Photo par Paul Kane/Getty Images)

Rugby Australia renforce son investissement dans le rugby féminin pour la deuxième année consécutive, en s’engageant à apporter un financement supplémentaire, plus de contrats pros pour les Wallaroos, et des rémunérations plus élevées pour les joueuses, dans le but de mettre en place un système de haute performance de classe mondiale en faveur du rugby à XV féminin.

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Cette augmentation intervient après une saison prometteuse pour les Wallaroos en 2023, marquée par une troisième place lors de la première édition du WXV 1 de World Rugby en Nouvelle-Zélande en novembre dernier.

Objectif : Coupe du Monde de Rugby 2029 en Australie

La Coupe du Monde Rugby Féminin 2029 devant se dérouler à domicile, le rugby australien a une occasion unique de construire un héritage significatif et durable pour le rugby féminin au moment où il s’engage vers cet événement majeur.

La deuxième tranche de la hausse progressive des investissements prévoit plus de trois millions de dollars de fonds supplémentaires injectés dans le rugby féminin à travers les Wallaroos, le Buildcorp Super Rugby Women’s (le Super Rugby féminin) et les systèmes de haute performance.

À compter de 2024 et jusqu’en 2025 – l’année de la prochaine Coupe du Monde Rugby Féminin – le nouvel investissement représente une augmentation de 61 % par rapport à 2023, qui a elle-même connu une augmentation de 60 % par rapport à 2022.

Des joueuses mieux payées par la fédération

Suite à la mise en place des premiers contrats centralisés en 2023, certaines joueuses des Wallaroos se sont vues proposer pour la première fois des contrats de deux ans. Ainsi, le nombre de contrats pros est passé de 15 à 23, avec la possibilité d’augmenter ce nombre au cours de l’année 2024.

Les joueuses sous contrat de haut niveau peuvent gagner jusqu’à 72 458 dollars par an (44 000€) versés par la fédération en cas de participation aux compétitions des Wallaroos et du Super Rugby féminin combinées (soit une augmentation de 28% par rapport au maximum de 56 000 dollars fixé en 2023). Ces montants n’incluent pas les paiements supplémentaires versés aux joueuses par les clubs de Super Rugby.

Au total, une liste de 45 joueuses (dix de plus qu’en 2023) sera engagée sur trois niveaux – avec la possibilité d’inviter des joueuses supplémentaires dans le groupe pour aider au développement des joueuses

Un nouveau quatrième niveau illimité permettra une plus grande flexibilité, avec la possibilité d’intégrer des joueuses supplémentaires dans le groupe. Ces joueuses sont incluses dans le groupe élargi des joueuses sous contrat et recevront des indemnités de rassemblement et des indemnités journalières.

Les clubs de Super Rugby féminin encouragés à mieux payer aussi

Toutes les joueuses du Super Rugby féminin continueront à recevoir un versement minimum de 4 000 dollars (2 400€) financé par Rugby Australia, en plus des versements effectués par les clubs pour la saison de cinq manches plus les phases finales.

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Le paiement minimum de la fédération est destiné à s’ajouter aux paiements des clubs – les clubs de Super Rugby peuvent contribuer aux paiements en plus des paiements minimums de Rugby Australia.

« Rugby Australia continue d’investir dans le rugby australien – en 2023, nous avons vu un financement supplémentaire de 2 millions de dollars, nous avons nommé la première entraîneure en chef à temps plein des Wallaroos et la première responsable dédiée à la haute performance féminine », indique Jaime Fernandez, responsable de la haute performance du rugby féminin à Rugby Australia.

Un plan pour retenir les joueuses majeures

« En 2024, nous verrons une nouvelle augmentation des versements aux joueuses, des contrats pluriannuels et une augmentation du nombre de contrats de très haut niveau.

« De manière significative, nous voyons les clubs de Super Rugby prendre des engagements similaires en faveur du rugby féminin, avec des augmentations d’investissement, et l’embauche d’un personnel plus spécialisé au sein de leurs programmes féminins.

« Cet investissement et la structure que nous mettons en place ont été développés pour créer une masse critique et retenir les joueuses majeures – des étapes qui viendront soutenir une augmentation des heures d’entraînement et du temps passé en équipe, ce qui, nous en sommes convaincus, conduira à une plus grande réussite au niveau international.

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« Naturellement, nous nous concentrons sur la prochaine Coupe du Monde de Rugby en Angleterre en 2025. Cependant cela fait partie d’une stratégie visant à construire un modèle durable qui offrira une performance hautement compétitive lors de notre Coupe du Monde à domicile en 2029. »

Le programme du sept féminin a été pionnier

« Nous avons identifié le programme de rugby à sept de Rugby Australia comme la référence à suivre, car il s’agit de l’un des programmes de sport féminin à temps plein et entièrement professionnel les plus élaborés du pays – qui a obtenu un succès remarquable pendant plus d’une décennie », ajoute Phil Waugh, directeur général de Rugby Australia.

« Nous avons constaté une augmentation significative de la participation chez les femmes et les filles l’année dernière, et une grande partie de cette augmentation s’est faite dans le rugby à sept.

« Cela faisait suite à une année 2022 sans précédent, lorsque notre équipe féminine de rugby à sept a remporté les trois trophées majeurs proposés, prouvant que le succès peut véritablement susciter l’intérêt et la participation – et c’est l’opportunité qui se présente avec le XV féminin.

« Nous continuerons à développer le rugby féminin de manière durable et responsable – nous avons encore beaucoup de travail à faire, mais l’augmentation de notre engagement au cours des deux dernières années montre notre détermination à continuer à aller de l’avant. »

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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