Les Bleues voient ce match comme une étape importante
Alors que l’équipe de France féminine de rugby affronte la Nouvelle-Zélande en conclusion du WXV 1 2024 samedi 12 octobre à 00h45 (heure française), Romane Ménager et Gabrielle Vernier se sont exprimées en conférence de presse.
Elles ont évoqué l’importance de cette rencontre en vue de la saison prochaine et de la Coupe du Monde de Rugby féminine 2025, les progrès à réaliser sur le plan offensif ainsi que la dynamique de la Nouvelle-Zélande.
💬 “????? ???? ?’??????? ?? ??????, ??? ?????? ??? ???.
?? ?? ???? ?????? ??? ?? ???? ??????? ????? ?? ?????.” 💪🥺 Le discours fort de @GaelleMignot2 , c’est dans le nouvel épisode d’ #ÂmesSoeurs… pic.twitter.com/o9kjWOqRPX
— France Rugby (@FranceRugby) October 8, 2024
Les Bleues ont montré des progrès dans le jeu lors de la victoire contre les États-Unis, de quoi les rassurer avant le match contre les Black Ferns ?
« Défensivement, on a réussi à mieux se trouver qu’au match précédent donc on va continuer de bien bosser dessus pour trouver nos repères et travailler notre projet de jeu avec plus de précision », explique Romane Ménager.
Gabrielle Vernier ne pourrait être plus en phase avec sa coéquipière, notamment compte tenu de la qualité de la Nouvelle-Zélande : « On redoute le fait qu’elles ont des joueuses avec beaucoup de talent individuel. Il faudra garder notre connexion défensive car elles sont imprévisibles et peuvent sortir les bras et faire des chisteras dans tous les sens. »
Les deux défaites concédées par les Black Ferns contre l’Irlande et l’Angleterre ne semblent pas peser dans la balance en vue de cette rencontre. « Elles sont imprévisibles et il faudra se méfier car c’est leur manière de jouer et c’est ce qui est le plus dangereux. »
Une préparation pour 2025
Peu importe la dynamique récente des deux équipes, les Françaises ne se concentrent que sur elles et restent sur leurs gardes.
« Le WXV est une compétition très rude et tous les matchs sont très engagés », reprend Romane Ménager. « Il n’y a pas de grosse différence entre les niveaux. L’Irlande l’a montré, elles ont fait un gros travail et nous ne sommes pas si surprises qu’elles aient gagné. Cela peut arriver de battre les grosses nations, vu comme le WXV est serré. »
Ces deux défaites de rang des Néo-Zélandaises « ne changent pas grand-chose. On l’aborde en se concentrant sur nous car on a à cœur de faire la meilleure production sur le terrain et bien monter en puissance après une entrée en lice un peu timide. »
« On veut faire une performance référence, on sait qu’on peut les battre, on l’a prouvé l’année dernière. C’est du kif-kif sur le papier concernant qui peut battre l’autre. »
Une dernière victoire pour l’avenir
L’espoir d’une victoire en WXV 1 étant enterré, ce France – Nouvelle-Zélande revêt désormais un enjeu différent. « Pour l’état d’esprit, c’est important d’essayer de finir sur une bonne note et cela aura un rôle sur le ranking mondial, qui aura lui-même de l’importance pour la Coupe du Monde », explique Romane Ménager. « C’est un match qu’on prend au sérieux car il peut avoir un gros impact sur le reste de notre saison. »
Ce match peut donc avoir un effet papillon sur le Mondial qui se tient l’an prochain. « Si on les bat ce week-end, on leur passe devant et on leur prend la troisième place », détaille Gabrielle Vernier. « Cela nous permettrait de les éviter avant les demi-finales de la Coupe du Monde. »
La rencontre face à la Nouvelle-Zélande a ainsi des airs de répétition générale en vue du Six Nations 2025. « Sur le plan défensif, on a encore notre force qui fait la marque de fabrique de cette équipe. Offensivement, cette dernière année va nous permettre de peaufiner ce qu’il nous reste car actuellement, ce qu’on produit sur le terrain ne nous satisfait pas. Il faut que ce dernier match nous permette d’embrasser pleinement ce projet de jeu offensif. On doit mieux le maîtriser pour faire des matchs plus aboutis offensivement. »
En somme, il y a plus en jeu qu’un simple résultat.
« On ne tirera pas de conclusions car on sait que c’est une saison pré Coupe du Monde et on ne tirera pas de conclusions hâtives car il y a le WXV et le Six Nations. Mais ce sera une bonne base de travail pour le Six Nations et la Coupe du Monde qui viendra après », conclut Romane Ménager.
Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby