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Comment le Japonais Naoto Saito a fait sa place à Toulouse

Par AFP
Le demi de mêlée japonais de Toulouse, Naoto Saito, sort le ballon lors du match de Top 14 entre le Stade toulousain rugby (Toulouse) et l'ASM Clermont Auvergne au stade Ernest-Wallon de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 12 octobre 2024. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

Les Toulousains du XV de France retrouveront samedi un visage familier dans les rangs du Japon pour leur premier test de l’automne : celui de Naoto Saito, demi de mêlée « intelligent » et « attachant », rapidement intégré au collectif rouge et noir.

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Le joueur de 27 ans, qui sera titulaire au coup d’envoi, n’a pas été trop dépaysé lorsqu’il a participé cet été à ses premières séances avec ses nouveaux équipiers sur les terrains d’entraînement du stade Ernest-Wallon.

La sélection japonaise avait établi son camp de base à Toulouse pour la Coupe du monde 2023 et utilisé plusieurs semaines durant les installations du club.

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52 - 12
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Remplaçant au début de la compétition derrière Yutaka Nagare, Saito avait profité d’une blessure de son compatriote pour débuter les deux derniers matches de poule des Brave Blossoms, inscrivant même un essai contre l’Argentine.

Ses performances n’avaient pas échappé à l’œil avisé, curieux et forcément un peu intéressé des techniciens toulousains. « On a vu un garçon qui était vif, alerte. Ça nous a interpellés », raconte Clément Poitrenaud, entraîneur des arrières.

Son nom leur est donc naturellement venu à l’esprit quand il a fallu trouver un remplaçant à Baptiste Germain, en partance à Bayonne, pour épauler Antoine Dupont et Paul Graou à la mêlée.

Première à l’étranger

Le Japonais de poche (1,65 m, 73 kg) s’est engagé pour une saison seulement avec les champions de France et d’Europe en titre, le temps de faire ses preuves pour sa première expérience à l’étranger.

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Né dans la préfecture de Kanagawa, près de Tokyo, il avait successivement évolué jusque-là dans le championnat universitaire local, avec les Sunwolves, éphémère franchise de Super Rugby, puis le Tokyo Sungoliath, dans le championnat du Japon.

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
4
Nuls
1
Victoires
0
Moyenne de points marqués
34
18
Le premier essai gagne
80%
L'équipe recevante gagne
40%

Comme l’Argentin Juan Cruz Mallia, l’Anglais Jack Willis ou l’Ecossais Blair Kinghorn ces dernières années, Saito s’est vite adapté au jeu de sa nouvelle équipe, avec laquelle il a déjà pris part à sept rencontres en neuf journées de Top 14, dont deux comme titulaire.

« Il est quand même habitué aux joutes internationales. Il connaît ce très haut niveau », note Poitrenaud. « On n’est donc pas tellement surpris qu’il ait réussi à s’intégrer rapidement à la fois à notre rugby, mais aussi aux exigences du Top 14. »

« C’est quelqu’un de brillant, d’intelligent, qui a regardé beaucoup de matchs du Stade toulousain pendant l’intersaison », appuie l’entraîneur de la défense Laurent Thuéry. « Il a même regardé des matchs qui dataient de certaines années. Pour s’imprégner du rugby, de la culture du club. »

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« Plus réservé » que Kinghorn

Les efforts de l’international japonais (21 sélections), qui sait parler anglais, lui ont également permis de se faire adopter par le vestiaire toulousain.

« Il a très envie de s’intégrer au groupe. Les joueurs le sentent et ont donc une certaine affection pour lui », dit Poitrenaud. « Ce n’est pas Blair Kinghorn, il est quand même un peu plus réservé (sourire). Mais c’est un garçon hyper attachant. »

« Il est très gentil, très souriant. Il est un peu sur la réserve, mais on arrive à le faire déconner », confirme le talonneur Guillaume Cramont.

« Il progresse très vite. Il note tout, il a vraiment envie d’apprendre le français », salue le troisième ligne François Cros. « Il est toujours disponible, toujours volontaire, toujours présent. C’est un plaisir de l’avoir au quotidien. »

Ça n’a pas empêché les internationaux toulousains de le chambrer un peu avant de lui faire face samedi. « On lui a forcément mis quelques pièces, mais c’est bon enfant », assure Cros, prudent.

Il sait que le demi de mêlée japonais a plutôt été à bonne école ces dernières semaines à l’entraînement aux côtés d’Antoine Dupont.

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J
JW 49 minutes ago
Why England's defence of the realm has crumbled without Felix Jones

This piece is nothing more than the result of revisionist fancy of Northern Hemisphere rugby fans. Seeing what they want to see, helped but some surprisingly good results and a desire to get excited about doing something well.


I went back through the 6N highlights and sure enough in every English win I remembered seeing these exact holes on the inside, that are supposedly the fallout out of a Felix Jones system breaking down in the hands of some replacement. Every time the commentators mentioned England being targeted up the seam/around the ruck or whatever. Each game had a try scored on the inside of the blitz, no doubt it was a theme throughout all of their games. Will Jordan specifically says that Holland had design that move to target space he saw during their home series win.


Well I'm here to tell you they were the same holes in a Felix Jones system being built as well. This woe is now sentiment has got to stop. The game is on a high, these games have been fantastic! It is Englands attack that has seen their stocks increase this year, and no doubt that is what SB told him was the teams priority. Or it's simply science, with Englands elite players having worked towards a new player welfare and management system, as part of new partnership with the ERU, that's dictating what the players can and can't put their bodies through.


The only bit of truth in this article is that Felix is not there to work on fixing his defence. England threw away another good chance of winning in the weekend when they froze all enterprise under pressure when no longer playing attacking footy for the second half. That mindset helped (or not helped if you like) of course by all this knee jerk, red brained criticism.

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