Selon Alan Gilpin, Paris 2024 marquera la « transition vers l'âge adulte du rugby à sept aux Jeux olympiques »

Par Willy Billiard
De gauche à droite : Bryan Habana, Alan Gilpin et Abby Gustaitis au Hongkong Stadium dimanche. Photo : World Rugby/Mike Lee.

Avec la nouvelle version du circuit mondial de rugby à sept qui approche de sa toute première Grande Finale à Madrid (31 mai – 2 juin), et avec les Jeux olympiques de Paris peu de temps après, le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, pense qu’il s’agit de l’année la plus importante dans l’histoire du Sevens.

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Comme le veut la tradition sur le circuit, Dubaï a accueilli le premier tournoi des Series avant que les 12 meilleures équipes internationales de rugby à sept hommes et femmes ne se retrouvent sur les tournois du Cap, de Perth, de Vancouver et de Los Angeles.

C’était ensuite au tour du Hongkong Stadium d’accueillir des supporters du monde entier au cours d’un week-end phénoménal. Les Series se rendront bientôt à Singapour, du 3 au 5 mai, avant la première grande finale et les play-offs à Madrid.

Coup d’envoi dans 120 jours

Le Civitas Metropolitan Stadium, siège des géants du football espagnol qu’est l’Atlético de Madrid, accueillera la grande finale qui déterminera les champions du HSBC SVNS 2024 et les quatre équipes des play-offs qui auront obtenu le droit d’être titulaires pour la saison 2024/25.

Mais comme l’a répété Alan Gilpin aux journalistes lors de la troisième journée du Cathay/HSBC Hongkong Sevens, « l’excitation ne s’arrête pas là » avec le rugby à sept prêt à lancer la fête des Jeux olympiques de Paris au Stade de France dans 120 jours.

« Comme vous le savez, il n’y a jamais eu d’année aussi importante pour le rugby à sept car nous allons avoir des Jeux olympiques incroyables à Paris dans 120 jours, et que le rugby à sept donnera le coup d’envoi à Paris 2024. Nous sommes le premier sport à débuter les Jeux dans 120 jours à compter d’aujourd’hui », a-t-il expliqué.

L’apport du Sevens dans les nations

Le rugby à sept a parcouru un long chemin en moins d’une décennie. On pourrait raconter d’innombrables histoires sur la façon dont le rugby à sept a changé la vie des gens dans le monde entier depuis qu’il est devenu un sport olympique.

« C’est énorme. Prenons l’exemple du rugby à sept en Asie », a poursuivi Alan Gilpin. « Nous savons que les instances dirigeantes nationales, pas seulement en Asie mais dans le monde entier, disposent de fonds qui n’existeraient pas sans le statut olympique du rugby à sept.

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« Nous avons fait des débuts brillants à Rio en 2016 et c’était désolant d’être aux Jeux de Tokyo avec un an de retard, sans supporters… nous sommes tellement excités à propos de Paris. Nous sommes tellement excités à l’idée de Paris. Ce sera six jours extraordinaires.

En discussion pour 2028 et 2032

« Paris sera notre grande plateforme, une sorte de transition à l’âge adulte du rugby à sept aux Jeux olympiques. Nous serons au Stade de France, nous savons qu’il sera plein, qu’il y aura de l’effervescence pour le rugby et que nous pourrons donner le coup d’envoi des Jeux.

« Nous sommes en discussion avec LA 2028, c’est pourquoi Los Angeles est une partie si importante du programme de rugby à sept pour nous. Nous sommes en discussion avec Brisbane 2032, nous avons donc le sentiment d’être un citoyen olympique à part entière en tant que sport, ce qui est très important.

« Cela nous permet de continuer à financer non seulement l’élite de ce sport, comme nous le voyons ici, mais aussi de donner à davantage d’enfants dans le monde la possibilité de jouer.

« C’est une opportunité vraiment importante pour le sport dans son ensemble. »

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j
johnz 2 hours ago
All Blacks player ratings vs England | Steinlager Ultra Low Carb Series first Test

I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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