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Sifflets et huées, la nouvelle sale habitude du rugby

DUBLIN, IRELAND - APRIL 29: Ugo Mola, Head Coach of Stade Toulousain looks on prior to the Heineken Champions Cup Semi Final between Leinster Rugby and Stade Toulousain at Aviva Stadium on April 29, 2023 in Dublin, Ireland. (Photo by Charles McQuillan/Getty Images)

Chambrer, d’accord. Manquer de respect, non. On avait déjà remarqué cette étrange et sale nouvelle habitude qui envahissait les stades de rugby à l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby 2023 en France.

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Chaque fois qu’Eddie Jones, alors coach des Wallabies, apparaissait sur les écrans d’un stade, il était largement conspué. Dès le millième de seconde où son visage apparaissait, des dizaines de milliers de sifflets se faisaient entendre.

« Apparemment, je ne suis pas populaire ici », avait-il souri en conférence de presse suivant la victoire de l’Australie sur la Géorgie (35-15). « Il y a ceux qui le sont et ceux qui ne le sont pas. Je fais partie de ceux qui ne sont pas populaires ici mais ça ne me dérange pas. »

Ben O’Keeffe, Owen Farrell…

Outre l’arbitre néo-zélandais Ben O’Keeffe – dont la prestation sur le quart de finale entre la France et l’Afrique du Sud n’a jamais été digérée – le capitaine de l’Angleterre Owen Farrell a vécu la même chose lors de la victoire de l’Angleterre sur l’Argentine dans la finale de bronze (26-23).

Lorsque lui avait été posée la question en conférence de presse juste après, il avait fait mine de balayer ce phénomène : « Je ne suis pas surpris. Lors du Tournoi des Six Nations, c’est pareil. C’est toujours un peu différent de botter ici, en France. Mais ce n’est pas un problème », avait-il alors répondu. Quelques mois plus tard, il mettait sa carrière en pause.

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Cette triste pratique qui a éclaboussé la Coupe du Monde de Rugby était une conséquence, pensait-on, de l’élargissement du public du rugby à l’occasion du tournoi mondial. La figure de « sport de gentlemen » en avait pris un coup par ces réactions de mauvais esprits.

Le rire jaune d’Ugo Mola

Sauf qu’on a retrouvé ce même phénomène dans les tribunes du stade Marcel-Deflandre à La Rochelle samedi 30 décembre pour la réception du Stade Toulousain (victoire de La Rochelle 29-8). Chaque fois que Ugo Mola apparaissait à l’écran, sifflets et huées se faisaient entendre.

Rencontre
Top 14
La Rochelle
29 - 8
Temps complet
Toulouse
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Le manager du Stade Toulousain l’a d’abord pris à la rigolade en conférence de presse : « Ce qui est sûr, c’est que je vais annuler mon compromis de vente à l’Île de Ré ».

Ensuite, il a pris la mesure et est devenu plus grave dans son propos : « C’est peut-être la limite en ce moment du côté populaire du rugby où nous avons besoin d’avoir une figure qui vous empêche de tourner en rond. Après, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je vis ça depuis que je suis gamin donc une fois de plus, une fois de moins, j’ai presque envie de vous dire que c’est comme ça.

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« Je n’ai pas envie de vous dire qu’ils continuent parce que ce n’est pas agréable. Voilà, il y a l’effet de masse et l’effet populaire qui parfois dépassent ce que pensent les uns et les autres. Tant que je suis détesté à ce rythme-là, c’est que nous allons peut-être empêcher La Rochelle une paire de fois de gagner encore. Après, ne vous inquiétez pas, ils me siffleront moins quand ils nous auront roulé dessus comme ils l’ont fait ce soir. »

Pourquoi Ugo Mola a tant été sifflé ?

En retour, Ugo Mola s’est à un moment retourné vers les tribunes et a mimé le geste de lever le bouclier de Brennus, répétant une scène qui s’était produite quelques mois plus tôt au Stade de France lorsque Toulouse avait battu La Rochelle en finale du Top 14, 29-26.

Est-ce pour cette raison qu’il a été sifflé ? Est-ce parce qu’il avait choisi de faire tourner son effectif pour cette dernière rencontre de l’année, laissant au repos ses mondialistes (Thomas Ramos, Antoine Dupont, François Cros, Cyril Baille, Peato Mauvaka) malgré le retour de Julien Marchand alors qu’en face Grégory Alldritt faisait son grand retour comme remplaçant ?

Synthèse du match

1
Coups de pied de pénalité
1
4
Essais
1
2
Transformations
0
0
Drops
0
148
Courses avec ballon
89
6
Franchissements
5
15
Turnovers perdus
14
6
Turnovers gagnés
8

Est-ce qu’il faut remonter encore peu plus loin lorsqu’Ugo Mola avait qualifié le Stade Rochelais d’épouvantail ? Un qualificatif qui était mal passé alors qu’il partait d’une bonne intention.

Début juin 2023, Ugo Mola évoquait en effet le bon parcours de La Rochelle en Champions Cup alors que Toulouse avait été éliminé en demi-finale.

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« On sait tous que notre championnat n’est pas adapté aux compétitions européennes, donc quand une équipe y arrive, il faut la féliciter. Je ne suis pas jaloux des gens, mais admiratif quand ils font bien. Il y a peut-être des choses à observer, parce qu’il y a peut-être des choses qu’on ne fait plus bien. On a été l’épouvantail pendant quelque temps, aujourd’hui c’est La Rochelle », avait-il alors dit.

Reste que, à en croire les échanges entre supporters, « la moitié du stade ne savait même pas pourquoi ils sifflaient ». Beaucoup rapprochaient ce phénomène à celui observé dans les stades de foot. Sale habitude dont le rugby ne sort pas grandi.

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F
Flankly 54 minutes ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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N
Nickers 1 hour ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Very poor understanding of what's going on and 0 ability to read. When I say playing behind the gain line you take this to mean all off-loads and site times we are playing in front of the gain line???


Every time we play a lot of rugby behind the gain line (for clarity, meaning trying to build an attack and use width without front foot ball 5m+ behind the most recent breakdown) we go backwards and turn the ball over in some way. Every time a player is tackled behind the most recent breakdown you need more and more people to clear out because your forwards have to go back around the corner, whereas opposition players can keep moving forward. Eventually you run out of either players to clear out or players to pass to and the result in a big net loss of territory and often a turnover. You may have witnessed that 20+ times in the game against England. This is a particularly dumb idea inside your own 40m which is where, for some reason, we are most likely to employ it.


The very best ABs teams never built an identity around attacking from poor positions. The DC era team was known for being the team that kicked the most. To engineer field position and apply pressure, and create broken play to counter attack. This current team is not differentiating between when a defence has lost it's structure and there are opportunities, and when they are completely set and there is nothing on. The reason they are going for 30 minute + periods in every game without scoring a single point, even against Japan and a poor Australian team, is because they are playing most of their rugby on the back foot in the wrong half.

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N
Nickers 1 hour ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

I thought we made a lot of progress against that type of defence by the WC last year. Lots of direct running and punching holes rather than using width. Against that type of defence I think you have to be looking to kick on first phase when you have front foot ball which we did relatively successfully. We are playing a lot of rugby behind the gain line at the moment. They are looking for those little interchanges for soft shoulders and fast ball or off loads but it regularly turns into them battering away with slow ball and going backwards, then putting in a very rushed kick under huge pressure.


JB brought that dimension when he first moved into 12 a couple of years ago but he's definitely not been at his best this year. I don't know if it is because he is being asked to play a narrow role, or carrying a niggle or two, but he does not look confident to me. He had that clean break on the weekend and stood there like he was a prop who found himself in open space and didn't know what to do with the ball. He is still a good first phase ball carrier though, they use him a lot off the line out to set up fast clean ball, but I don't think anyone is particularly clear on what they are supposed to do at that point. He was used really successfully as a second playmaker last year but I don't think he's been at that role once this year. He is a triple threat player but playing a very 1 dimensional role at the moment. He and Reiko have been absolutely rock solid on defence which is why I don't think there will be too much experimentation or changes there.

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