Six Nations : Irlande - Angleterre va donner le ton
Deux candidats à la victoire finale dans le Tournoi des Six Nations s’affrontent d’entrée de jeu avec un choc entre l’Irlande et l’Angleterre samedi lors de la première journée, alors que l’Écosse lance sa compétition à domicile face à l’Italie.
Dans sa quête d’un troisième titre consécutif, le XV du Trèfle affronte son meilleur ennemi anglais, qui l’avait privé du Grand chelem la saison dernière à l’avant-dernière journée en s’imposant 23-22.
« C’est toujours le meilleur test de les affronter », a déclaré vendredi le troisième ligne centre du Leinster Caelan Doris.
Dans leur antre de l’Aviva Stadium à 17h45, les Irlandais vont lancer leur campagne mais ne pourront pas compter sur la science de leur sélectionneur Andy Farrell, nommé à la tête des Lions britanniques et irlandais avant leur tournée en Australie cet été.
Remplaçant par intérim, son adjoint Simon Easterby vivra un moment à part lors des hymnes samedi après-midi : né et élevé en Angleterre, il a choisi de porter le maillot de l’Irlande, le pays de sa mère.
L’ancien troisième ligne a décidé pour l’occasion de lancer dans le grain bain Sam Prendergast (21 ans, 4 sélections) à l’ouverture.
Le jeune ouvreur du Leinster devra montrer que le costume laissé par son illustre prédécesseur Johnny Sexton n’est pas trop grand pour lui face à des Anglais qui n’ont plus remporté le Tournoi depuis 2020.
L’Angleterre cherche son match référence
Avec un nouveau coach, un nouvel ouvreur, mais aussi un nouveau capitaine en la personne de Doris (26 ans, 47 sélections), les Irlandais ont tout intérêt à profiter d’une Angleterre sans grande certitude.
Troisièmes il y a un an, les joueurs de Steve Borthwick cherchent un match référence dans le sillage, eux aussi, d’un nouveau capitaine : le deuxième ligne Maro Itoje.
Sans victoire probante depuis celle décrochée sur l’Irlande lors du dernier Tournoi, le XV de la Rose n’a pas confirmé avec deux victoires, face au Japon, lors de ses huit dernières rencontres.
« Ils ont connu de mauvais résultats cet automne, mais nous avons beaucoup de respect pour eux », s’est méfié Doris redoutant l’impact des Anglais dans les mauls.
Une défaite à Dublin pourrait rapidement mettre l’Angleterre de l’ouvreur Marcus Smith dans une mauvaise posture, une semaine avant le Crunch face à l’équipe de France à Twickenham.
Un peu plus tôt, l’Écosse aura lancé son Tournoi contre l’Italie à Murrayfield (15h15), un an après une défaite amère à Rome 31-29.
Sans son capitaine, le centre Sione Tuipulotu, blessé et forfait pour l’intégralité de la compétition, le XV du Chardon comptera sur les fulgurances de son N.10 Finn Russell, de son ailier Duhan van der Merwe et de l’arrière Blair Kinghorn, qui se retrouvera face à son partenaire de club Ange Capuozzo.
Le Toulousain de la Nazionale, convaincante l’an dernier (deux victoires un nul, deux défaites), sera notamment appuyé par le meilleur joueur du dernier Tournoi, le jeune centre Tommaso Menoncello (22 ans, 23 sélections) et les Lyonnais Monty Ioane à l’aile et Martin Page-Relo à la mêlée.
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