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Les deux sources de motivation qui vont booster les Bleus face à l'Écosse
Par Willy Billiard
Voici venue l’heure du dernier match de ce Tournoi des Six Nations 2025 entre la France et l’Écosse, celui qu’il ne faut pas manquer. Et le capitaine Grégory Alldritt a dévoilé deux sources de motivation qui vont booster les joueurs sur la pelouse du Stade de France samedi 15 mars au soir.
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La première est évidente : jouer à domicile et offrir un titre à leurs proches et leur public. « Un titre, il n’y a rien de banal là-dedans. Donc, bien sûr que pouvoir soulever un trophée, pouvoir marquer un peu plus l’histoire, voir des sourires en tribune, rendre fières nos familles, tout ça… ce sont des moments inoubliables. Au final, on joue pour ça », a-t-il dit lors de la conférence de presse de la veille du match.
La deuxième raison est liée à une visite que les joueurs ont fait dans la semaine, aux Invalides, à la rencontre des blessés de guerre. Ce lieu que les résidents appellent eux-mêmes : leur Marcoussis à eux. Le sélectionneur Fabien Galthié voulait en faire un moment fort dans cette semaine de préparation. C’est réussi.
Chercher de la force chez ceux qui en ont avant notre prochain défi 💪#NeFaisonsXV #XVdeFrance pic.twitter.com/oO1vswxmHT
— France Rugby (@FranceRugby) March 14, 2025
« Cette visite aux Invalides, ça a encore renforcé tout ça », assure Grégory Alldritt. « En échangeant avec les blessés de guerre, ils nous ont dit qu’ils étaient hyper sensibles à nos performances du week-end. Et ça, forcément, ça rajoute encore plus de sens, encore plus de motivation dans tout ce qu’on fait la semaine… et dans ce que représente le fait d’enfiler ce maillot quand on rentre sur le terrain le week-end.
« Donc voilà, ça vient encore une fois ajouter un peu plus d’envie, un peu plus d’impatience d’y être. »
Le piège de la décompression
L’entraîneur adjoint Laurent Sempéré a souligné que tout au long de la semaine le groupe avait travaillé sur lui-même pour éviter justement ce risque de décompression, à une victoire du Graal.
« On a eu une semaine où tout le monde a été concerné. C’est vrai que ça peut être un danger… on est des Latins, on a aussi cet héritage-là », a-t-il reconnu.
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« Mais toute la semaine, le groupe a vraiment été impliqué. Il y a eu un vrai effort pour que les séances restent dans la continuité de ce qu’on a fait tout au long du tournoi. Au contraire, on n’est pas tombés dans le piège d’un possible relâchement.
« Par moments, en termes d’énergie, ça a été dur, forcément… ça fait plusieurs semaines de compétition. Mais il y a un tel plaisir à préparer ce match, une telle énergie dans le groupe, qu’il n’y a pas eu de relâchement. »
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