
Six Nations : les Bleues veulent éviter le match piège en Italie
Après trois victoires d’affilée, les Bleues affrontent l’Italie ce samedi 19 avril à Parme (14h00) dans le Tournoi des Six Nations avec la volonté d’éviter le piège d’un adversaire qui leur a souvent posé des problèmes et qu’elles recroiseront au Mondial cet été.
Après avoir fait plier les Galloises (42-12) à Brive la semaine passée, le XV de France garde intacts ses espoirs de Grand Chelem, avec toujours en vue une potentielle finale contre l’Angleterre, ultra favorite à Twickenham.
Mais avant de rêver à ce choc final, les joueuses des co-sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz se préparent à un déplacement difficile sur un terrain où elles avaient eu le plus grand mal à s’imposer en 2023 (22-12).
« Les Italiennes ont une philosophie de jeu qui nous ressemble », juge Ortiz, avec « un jeu beaucoup plus basé sur la prise d’initiatives » que les précédents adversaires des Bleues.
« Elles sont capables de jouer dans leur camp, de relancer à la main, elles jouent beaucoup à l’instinct », abonde l’ouvreuse Lina Queyroi.
« Elles sont montées très fort en puissance », prévient Gaëlle Mignot, pointant la récente victoire italienne en Écosse (25-17) où la co-sélectionneuse a vu « une équipe très organisée défensivement, qui vient agresser très fort ».
Après deux matchs de rodage, les deux premiers du sélectionneur Fabio Roselli, « on a vu un tout autre visage » de l’Italie, note Mignot. Les Françaises, qui ont fini par faire plier les massives Galloises, peuvent compter sur leur paquet d’avants pour dominer l’Italie, moins solide devant.
« Elles-mêmes savent qu’elles n’ont pas le pack le plus lourd », relativise la pilier droit Assia Khalfaoui, dont la puissance a fait du bien lors de son entrée contre les Galloises. « Elles compensent, elles sortent les ballons vite. On l’a vu sur le Tournoi 2024 où on pensait dominer un peu plus que ça », lors de la victoire 38-15, relève-t-elle.
« On sait que l’un des facteurs sur lesquels on bute à chaque fois, c’est vouloir trop en faire »
Gare donc à « éviter de surjouer » face à un adversaire supposé inférieur, prévient Khalfaoui. « On sait que l’un des facteurs sur lesquels on bute à chaque fois, c’est vouloir trop en faire », souligne-t-elle.
L’apport de quelques cadres de retour, dont la troisième ligne Romane Ménager, remise d’une blessure, ou la centre Gabrielle Vernier, qui a purgé sa suspension pour un plaquage dangereux, devraient aider les Bleues à ne pas trébucher, et garder intact le rêve d’un Grand Chelem qui fuit les Bleues depuis 2018.
À plus long terme, ce match a aussi un avant-goût du Mondial à venir en Angleterre (22 août–27 septembre), où les deux équipes s’affronteront lors de leur premier match de poules.
« Ce match est hyper important pour nous, au-delà du contexte et de l’échéance à court terme », explique Ortiz, soulignant la « montée en puissance » nécessaire aux Bleues en vue du Mondial.
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