Stuart Hogg condamné pour ne pas avoir respecté les conditions de sa libération sous caution

L’arrière écossais de Montpellier Stuart Hogg a été condamné pour avoir continué à harceler son ex femme, alors qu’il avait été libéré sous caution.

L’ancien capitaine de l’Écosse et actuel joueur de Montpellier Stuart Hogg a été condamné pour ne pas avoir respecté les conditions de sa libération sous caution.

Le verdict concernant le harcèlement de son ex-femme au cours des cinq dernières années a été repoussé au 9 janvier prochain.

Hogg avait admis en juin avoir enfreint les conditions de sa libération sous caution en contactant à plusieurs reprises la mère de ses enfants.

L’arrière du MHR avait déjà plaidé coupable d’un seul chef d’accusation, celui de violences domestiques, à l’encontre de Gillian Hogg lors de sa comparution devant le tribunal de Selkirk (sud de l’Écosse) le 4 novembre.

Il a reconnu avoir crié et proféré des injures, suivi ses déplacements et lui avoir envoyé des messages de nature alarmante et angoissante.

Devant le tribunal, Hogg avait précédemment reproché à son ex-épouse de « ne pas être drôle » quand elle lui reprochait ses beuveries avec des amis. Il lui avait également envoyé plus de 200 SMS en quelques heures alors qu’elle passait une soirée avec des amis.

Pour cette violation de la liberté sous caution, il a été condamné à une interdiction de contacter la victime pendant cinq ans et devra s’acquitter d’une amende de 600 livres sterling (725 euros), a décidé le tribunal de Jedburgh jeudi, au terme des délibérations.

200 SMS en quelques heures, une application pour traquer son ex

Le procureur Drew Long a déclaré au tribunal le 4 novembre que le couple avait déménagé à Exeter en 2019 avec leurs trois jeunes enfants, tous âgés de moins de trois ans, mais que le « comportement de Hogg s’était détérioré » alors qu’il sortait souvent faire la fête.

En 2022, Mme Hogg était sortie en soirée et avait été littéralement bombardée de messages de la part de son mari, ce qui avait « attiré l’attention des gens qui l’accompagnait », a ajouté le procureur.

L’année suivante, le couple avait déménagé à Hawick (à 80 km au sud d’Édimbourg) et Hogg avait utilisé une application pour pister sa femme et « l’interrogeait sur ses allées et venues » alors qu’elle déposait les enfants, a poursuivi le procureur devant la cour. En 2023, la jeune femme a décidé de quitter le joueur et a demandé l’assistance d’un organisme de lutte contre les violences conjugales.

En septembre de cette même année, Hogg a envoyé tellement de messages à son ex-femme que cela a provoqué chez elle une crise de panique. Il lui avait « envoyé plus de 200 messages en quelques heures bien qu’elle lui ait demandé de cesser ces agissements ».

Le 21 février 2024, la police avait dû intervenir et le placer en garde à vue parce qu’il « criait et proférait des insultes ». Il avait fait été remis en liberté sous caution et avait l’interdiction de contacter Mme Hogg ou de pénétrer dans la maison familiale.

Hogg avait pris sa retraite l’année dernière, mais en juillet dernier, le club de Montpellier lui avait proposé de revenir sur les terrains et un contrat de deux ans.