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Teagan Levi et Jorja Miller : une rivalité rugbystique

DUBAI, ÉMIRATS ARABES UNIS - 3 DÉCEMBRE : Jorja Miller (Nouvelle-Zélande) court avec le ballon pour marquer un essai lors de la finale contre l'Australie pendant le tournoi de rugby HSBC SVNS, le 3 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. (Photo par Martin Dokoupil/Getty Images)

La saison du HSBC SVNS 2024 s’annonçait déjà monumentale pour le rugby à sept. Nouveau logo, nouvelle organisation et Jeux olympiques pour finir. Jusqu’à présent, nous avons eu droit à deux tournois exceptionnels à Dubaï et au Cap. Il semble que l’avenir soit prometteur alors que la caravane du rugby à sept fait route vers Perth.

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L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont dominé le rugby féminin depuis sa création, remportant respectivement trois et sept titres du circuit mondial. Les deux géants sont sur une trajectoire de confrontation habituelle jusqu’à la finale.

Les deux pays possèdent les plus grands noms du rugby à sept. Des joueuses comme Charlotte Caslick et Portia Woodman-Wickliffe ont été des pionnières du rugby féminin – il est impossible de mesurer l’impact qu’elles ont eu sur ce sport.

Mais même ces légendes commencent à céder la place à une nouvelle génération de stars du Sevens.

Au coup de sifflet final à Dubaï, alors que le tableau d’affichage indiquait 26-19 pour l’Australie, deux joueuses captaient toute l’attention, l’Australienne Teagan Levi et la Néo-Zélandaise Jorja Miller.

Comme chaque fois que ces deux puissances du rugby se rencontrent, cette finale a été un véritable feu d’artifice, le tableau d’affichage basculant d’un côté puis de l’autre jusqu’à ce qu’un essai scelle le sort de l’Australie à la fin de la rencontre.

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Teagan Levi, 20 ans, et Jorja Miller, 19 ans, ont été les vedettes incontestées de ce match décisif pour leurs équipes respectives. Les deux jeunes talents semblaient en passe de devenir les plus grands noms et les plus grandes rivales de ce sport.

Leurs contributions au résultat final ont été spectaculaires. Miller, qui fêtera ses 20 ans le 8 février, a marqué les trois essais des Black Ferns Sevens, tandis que Levi en a inscrit deux pour les futures championnes et a botté deux transformations.

Mais leur nombre de points n’est qu’une partie de l’histoire, la partie visible de l’iceberg. C’est leur travail partout sur le terrain qui passionne le monde du rugby.

Les deux jeunes filles sont les principales meneuses de jeu de leur équipe et possèdent une compréhension du jeu bien plus mâture que leur âge pourrait le laisser penser. Elles possèdent toutes deux un jeu de jambes électrisant, des skills délicates et un mental à toute épreuve pour faire face aux contraintes du sport d’élite.

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Toutes deux semblent prendre tout le temps qu’elles veulent pour jouer le ballon – une caractéristique des joueurs de haut niveau – et sont toujours à l’affût d’opportunités en attaque comme en défense.

Tegan Levi en a fait la meilleure démonstration lorsqu’elle a pris la décision cruciale de contre-rucker juste avant la mi-temps de la finale de Dubaï, alors que la Nouvelle-Zélande menait 12 à 7 et cherchait à marquer un nouvel essai. Elle s’est engouffrée dans le ruck et a forcé un en-avant, avant de marquer sur l’action suivante. Ce n’est là qu’un des points forts de sa performance en tant que Joueuse de la finale.

Jorja Miller, quant à elle, ne s’est pas contentée de marquer des essais. Son rythme de travail lors de la finale était époustouflant. Elle a contribué par une passe ou un plaquage décisif à chaque action positive des Black Ferns Sevens.

Il y a tant de raisons de s’enthousiasmer pour ces deux étoiles montantes du rugby à sept – et pas seulement en extrapolant une trajectoire basée sur ce qu’elles ont accompli jusqu’à présent au cours de leur carrière relativement courte.

Miller a fait ses débuts lors de la Coupe du Monde Rugby à Sept 2022 au Cap. Elle a été nommée révélation de l’année après avoir remporté les Series de cette année-là avec les Black Ferns Sevens et a fait partie de quatre Dreams Teams.

Levi s’est inclinée sur la scène internationale lors du Dubai 7s de 2021, et elle a déjà remporté une Series, des Jeux du Commonwealth et une Coupe du Monde de Rugby à Sept. Elle et sa sœur aînée Maddison sont très demandées dans leur pays – Rugby Australia a même dû repousser les propositions de la NRLW et de l’AFLW pour s’assurer leurs services jusqu’en 2026.

Mais le fait est que les débuts réussis de Levi et Miller n’ont pas été sans revers. C’est pourquoi je pense que les deux femmes sont là pour un bon moment. Une blessure au genou a privé Jorja Miller des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham, retardant ses débuts internationaux, et Teagan Levi s’est battue en marge de la compétition pour devenir une titulaire indiscutable pour l’Australie.

La finale de la première édition du SVNS 2024 à Dubaï a été la première occasion d’entrevoir où elles veulent mener ce sport. Elles détiennent les clés de la lutte de pouvoir entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Et nous pourrions les voir s’affronter pendant une autre décennie si elles font le choix de rester dans le rugby à sept.

Pour l’avenir, il est clair que les Jeux olympiques de Paris sont une force de motivation majeure pour les deux joueuses, ce qui les a amenées à signer des contrats à long terme avec leurs programmes de rugby à sept respectif. Le contrat de Miller, qui court jusqu’en 2027, est le plus long jamais signé par une joueuse en Nouvelle-Zélande.

Ces contrats pourraient avoir un impact encore plus important sur le rugby en général. Levi et Miller ont déjà comblé les attentes que leurs fédérations ont placées en elles. Peut-être que cela incitera d’autres nations à investir dans leurs joueuses sur de plus longues périodes pour contribuer à la croissance du sport, alors même que ces deux stars inspirent inévitablement la prochaine génération à jouer et à faire carrière dans le rugby à sept.

L’approche de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande en matière de rugby à sept féminin devrait leur permettre de rester au sommet de la pyramide, tandis que Levi et Miller continueront à suivre les traces des femmes incroyables qui ont ouvert la voie avant elles – et traceront elles-mêmes de nouveaux chemins.

Cette saison sera monumentale pour le rugby à sept et deux des personnages clés seront sans aucun doute Jorja Miller et Teagan Levi. Toutes deux sont des valeurs sûres.

Par Luke Treharne

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Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

Haha and you've got Alzheimers you old b@astard!


You haven't even included that second quote in your article! Thanks for the share though, as I found a link and I never knew that he would have been first school boy ever to have a contract with NZR if he had of chosen to stay.

n an extraordinary move, Tupou will walk away from New Zealand despite being offered extra money from the NZRU — the only time they have made such an offer to a schoolboy.While Tupou has fielded big-money offers from France and England, he said it was best for him and his family to live in Australia, where his older brother Criff works as a miner and will oversee his career.

Intersting also that the article also says

“They said that ‘if you’re not on a New Zealand passport and you’ve been here for four years, you can play for the team’,” Tupou said.“But I’ve been here for four years and they said I can’t play for the New Zealand A team. It’s not fair. Maybe I’m not good enough to stay here.“But that’s one of my goals this year — to play for the New Zealand A team. If I can play with them, then maybe I’ll change my mind from going to Australia. If I have the chance to play for the All Blacks, I’ll take it.”

And most glaringly, from his brother

Criff Tupou said: “What people should understand is that this in not about what Nela wants, or what I want, but what is best for our poor little family.“Playing rugby for New Zealand or Australia will always come second to our family.“My mum lives in Tonga, she would not handle the weather in New Zealand.“And I have a good job in Australia and can look after Nela.“If things don’t work out for him in rugby, what can he do in New Zealand? He is better off in Australia where I can help him get a job.“New Zealand has more rugby opportunities, but Australia has more work and opportunities, and I need to look after my little brother.“We haven’t signed a contract with anyone, we will wait and see what offers we get and make a decision soon.”

So actually my comment is looking more and more accurate.


It does make you wonder about the process. NZR don't generally get involved too much in this sort of thing, it is down to the clubs. Who where they talking to? It appears that the brother was the one making the actual decisions, and that he didn't see the same career opportunities for Taniela as NZR did, prioritizing the need for day jobs. That is were rugby comes in, I'm sure it would have been quite easy to find Criff much better work in NZ, and I highly suspect this aspect was missed in this particular situation, given the discussions were held at such a high level compared to when work can normally be found for a rugby signing. How might his career have paned out in NZ? I don't really buy the current criticisms that the Aussie game is not a good proving ground for young players. Perhaps you might have a better outlook on that now.


So you TLDR shouldn't be so aggressive when suffering from that alzheimers mate👍


Well I suppose you actually should if you're a writer lol

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