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Top 14 : Bayonne, l'invité surprise qui rêve de phases finales

Par AFP
Sireli Maqala et les Bayonnais sont intenables cette saison (Photo de GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Révélation de la phase aller, avec un parcours sans faute à domicile, un effectif densifié et un facteur X en grâce, Bayonne (4e) peut légitimement rêver à une première qualification pour les phases finales du Top 14 en fin de saison.

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Il y a quatre mois, le pari valait une jolie cote. Après plusieurs saisons à faire l’ascenseur, le club basque avait bénéficié de l’effet de surprise lors de sa dernière remontée en 2022, terminant 8e et se qualifiant en Champions Cup pour la première fois. Mais l’Aviron était rentré dans le rang lors du dernier exercice conclu à une 12e place loin des objectifs.

Il a donc fallu du temps pour que les Ciel et blanc trouvent la bonne carburation (38 points, 9 victoires, 4 défaites) avant leur premier déplacement de l’année civile à Montpellier samedi 4 janvier.

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Solide à domicile, meilleur à l’export

Si les Bayonnais possèdent ce matelas de points confortable, c’est en partie dû à leur invincibilité à domicile, qu’ils partagent avec Bordeaux-Bègles et Toulon.

Six victoires à Jean-Dauger, une autre retentissante au stade Anoeta de Saint-Sébastien (37-7 contre La Rochelle) pour conjurer le sort des deux dernières délocalisations manquées en Espagne.

Mais les Basques montrent aussi un autre visage en déplacement avec déjà deux succès (à Lyon et Vannes), soit autant que lors des deux dernières saisons cumulées.

Effectif plus dense

« J’ai quasiment deux équipes à ma disposition », admet le manager Grégory Patat pour expliquer cette bonne passe. Le meilleur exemple se situe à l’ouverture où Joris Segonds, arrivé cet été du Stade Français, permet au vétéran Camille Lopez (35 ans), patron des deux dernières saisons, de souffler davantage.

D’autres joueurs, confirmés ou en devenir, ont débarqué, comme le talonneur Lucas Martin (22 ans), le polyvalent 3e ligne Giovanni Habel-Küffner et bien sûr l’expérimenté centre anglais Manu Tuilagi (60 sélections) qui, en huit matches, n’a connu qu’une seule défaite (à Toulon). Mieux que cela, son association au centre avec Sireli Maqala, a complètement libéré ce dernier.

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Maqala, le facteur X

Onze matches, dix essais. La statistique est colossale pour le virevoltant Fidjien de 24 ans aux appuis dévastateurs, épanoui à Bayonne où il vit avec la fille du pilier local légendaire Peio Dospital (27 sélections de 1977 à 1985) et s’apprête à devenir papa.

Usé par la dernière Coupe du monde, souvent blessé, Maqala a parfaitement rebondi et n’en finit plus d’impressionner ses équipiers. « C’est le meilleur joueur que j’aie pu voir jusqu’à présent », dit de lui le 3e ligne argentin Rodrigo Bruni.

A titre de comparaison, Baptiste Couilloud, meilleur marqueur du dernier exercice avec 17 essais, n’en a inscrit que quatre après treize journées. Il faut remonter à l’Anglais de Toulon Chris Ashton en 2017 pour trouver trace d’un si bon finisseur (13 essais à mi-saison, 24 au final).

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Sérénité à toute épreuve… pour l’instant

C’est le propre des grandes équipes: ne jamais s’affoler. Avec 30 millions d’euros de budget (7e rang), l’Aviron, triple champion de France (1913, 1934 et 1943) à une époque désormais lointaine, aspire à en devenir une et le démontre jusqu’à présent.

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Contre Castres (33-12), « le match ne se décante qu’à la fin mais on a été serein tout le long », affirmait Lopez. A Vannes (27-21), les siens ont cumulé 24 pénalités contre eux mais « on a cette faculté à ne pas s’affoler », appuie Patat.

En sera-t-il de même en coulisses, dans un club toujours prompt à s’enflammer ? La future arrivée de Laurent Travers comme directeur du rugby, choix du président Philippe Tayeb, a suscité des interrogations dans le staff jusqu’au manager, réticent et pas consulté.

Pour l’instant, Patat tient largement la feuille de route fixée par sa direction : une qualification pour les phases finales du Challenge européen, toujours possible, et une place dans le top 8 en championnat.


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Comments on RugbyPass

J
JW 12 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

I can guarantee that none of the three would have got a chance with Ireland in the state they arrived from NZ.

Why would you think they would?

Two of them were at Leinster and were bench-warmers when they arrived

Sometimes you can be beyond stupid JW.

Haha look who's talking! Hello? Can you just read what you wrote about Leinster to yourself again please lol

It took prob four seasons to get James Lowe's defence up to the required standard to play international footy. If Jacob Stockdale had not experienced a big slump in form he might not have gotten the chance at all.

I'm really not sure why you're making this point. Do you think Ireland are a better team than the All Blacks, where those players would have been straight in? This is like ground hog day the movie with you. Can you not remember much of the discussions, having so many readers/commentors? Yup, 26/7/8 would have been the perfect age for them to have been capped by NZ as well.


Actually, they would obviously have been capped given an opportunity earlier (where they were ineligible to for Ireland).


TTT, who was behind JGP at the Hurricanes, got three AB caps after a couple of further seasons acting as a backup SR player, once JGP left of course. In case you didn't see yourself contradicting your own comments above, JGP was just another player who became first choice for Ireland while 2nd (or even 3rd/outside the 23 in recent cases) for Leinster. And fair enough, no one is suggesting JGP would have surpassed TJP in three or four years either. He would have been an All Black though, and unlike in your Leinster example, similar performances from him would have seen TJP move on earlier to make way for him. Not limited him like he was in Ireland. That's just the advantage of the way they can only afford so many. Hell, one hit wonders like Seta Tamanivalu and Malakai Fekitoa got rocketed into the jersey at the time.


So not just him. Aki and Lowe both would have had opportunities, as you must know has been pointed out by now. It's true that the adversity of having to move to Ireland added a nice bit of mongrel to their game though, along with their typical development.


Aki looked comfortable as the main 12 in his first two seasons, he was fortunate SBW went back to league for a season you could say, but as a similar specialist he ultimate had to give the spot back again on his return. There's certainly no doubt he would have returned and flourished with coachs like Rennie, Wayne Smith, and Andrew Strawbridge, even Tom Coventry. All fair for him to take up an immediate contract instead of wait a year of course though.


It's just whatever the point of your comments are meant to make, your idea that these players wouldn't have achieved high honors in NZ is simply very shortsighted and simplistic. I can only think you are making incorrect conclusions about this topic because of this mistake. As a fan, Aki was looking to be the Nonu replacement for me, but instead the country had the likes of Laumape trying to fill those boots with him available. Ditto with Lowe once Rieko moved to center.

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