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Top 14 : Comment Bayonne s'est offert le scalp du champion de France

Le centre fidjien de Bayonne, Sireli Maqala (à gauche), court avec le ballon lors du match de Top 14 entre l'Aviron bayonnais (Bayonne) et le Stade toulousain (Toulouse) au Stade Jean Dauger à Bayonne, dans le sud-ouest de la France, le 3 novembre 2024. (Photo by Gaizka IROZ / AFP) (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

Bayonne, grâce à un doublé de l’inévitable Sireli Maqala, a confirmé devant son public son excellente dynamique et son nouveau statut cette saison avec une victoire de prestige sur Toulouse (12-8), dimanche en clôture de la neuvième journée de Top 14.

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Tout juste remonté de Pro D2, l’Aviron bayonnais avait créé la surprise en 2023 en terminant à la huitième place après avoir été longtemps dans la course à la qualification pour la phase finale.

Rencontre
Top 14
Bayonne
12 - 8
Temps complet
Toulouse
Toutes les stats et les données

Le club basque, habitué pendant des années à faire l’ascenseur entre l’élite et l’étage inférieur, est aujourd’hui quatrième du classement et sa présence parmi les grosses écuries n’est plus tout à fait une incongruité.

Il s’est offert dimanche, en prime-time, le scalp des champions de France et d’Europe en titre, et une quatrième victoire consécutive qui commence à en faire un candidat de plus en plus crédible au top 6 au mois de juin.

Le Stade Toulousain affaibli

Le Stade toulousain était privé de huit de ses internationaux français, Antoine Dupont en tête, retenus avec le XV de France à Marcoussis pour les tests de l’automne.

Mais il avait suffisamment de beaux joueurs sur sa feuille de match, entre Juan Cruz Mallia, Jack Willis ou Anthony Jelonch, relâché lui par le staff des Bleus, pour pouvoir rivaliser.

Il ne faut donc rien enlever au mérite des Bayonnais, qui ont trouvé les ingrédients nécessaires, comme souvent à domicile, pour contrarier Toulouse, toujours leader grâce au point de bonus décroché en terre basque.

Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
2
Essais
1
1
Transformations
0
0
Drops
0
96
Courses avec ballon
132
4
Franchissements
1
22
Turnovers perdus
16
10
Turnovers gagnés
6

Ils ont d’abord mis beaucoup d’intensité et d’engagement, comme leur adversaire d’ailleurs, ce qui a valu un carton jaune à Jelonch, à la limite du rouge, pour un plaquage haut sur son vis-à-vis Giovanni Habek-Küffner.

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Ils ont également été plus réalistes que les Toulousains, dont la domination territoriale est restée stérile jusqu’à l’essai de l’ailier Fidjien Setareki Bituniyata à l’heure de jeu.

Bayonne avait de son côté marqué sur sa première incursion dans les 22 mètres adverses, par un autre Fidjien, Maqala (15e), qui a récidivé à deux minutes de la fin, grâce à un beau plongeon, alors que les Rouge et Noir étaient passés devant au score sur une pénalité de Blair Kinghorn.

Avec ce doublé, le centre bayonnais est désormais le seul meilleur marqueur du championnat avec huit essais en autant de matches.

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Malgré la perte dès la huitième minute de leur capitaine et deuxième ligne Arthur Iturria, touché à l’épaule gauche, les Basques ont été récompensés de leur solidarité défensive et de leur combativité.

“Ça fait quatre-cinq matchs d’affilée qu’on est présent dans le combat, on ne lâche rien et ça paie à la fin”

« Même si on avait perdu ce match, on aurait pu sortir la tête haute. C’était le grand Stade toulousain en face », rappelait fièrement Facundo Bosch, talonneur de Bayonne. « Mais ça aurait été dommage de perdre ici avec une telle ambiance.

« Ça fait quatre-cinq matchs d’affilée qu’on est présent dans le combat, on ne lâche rien et ça paie à la fin. C’était intense, c’était la guerre sur le terrain. Je n’ai joué que 55 minutes et je suis mort. Mais c’est ça les gros matches. Il y a beaucoup de positif. Le boulot paie. »

Phases statiques

4
Mêlées
6
100%
% de mêlées gagnées
100%
17
Touche
19
76%
% de touches gagnées
74%
5
Renvois réussis
3
80%
% de renvois réussis
100%

Pour Joel Merkler, le pilier de Toulouse, même si la défaite a du mal à passer, la copie rendue a été correcte dans l’ensemble. « Il y a un peu de frustration forcément, mais je suis fier de l’équipe. On a été dominants sur l’intensité et l’état d’esprit », confiait-il.

« Ça se joue sur des détails à la fin, sur la gestion. On a rendu une copie très décente avec l’équipe des doublons. On peut bâtir sur ce match pour la suite, surtout à l’extérieur avec cet état d’esprit et cette défense. Malgré une défaite à domicile (contre Bordeaux-Bègles), on peut être satisfait du premier bloc de la saison. »

Les deux semaines de repos à venir pendant la fenêtre internationale ne seront sûrement pas de trop pour se remettre de ce combat.

Dans le dernier épisode de "Walk the Talk", Jim Hamilton s'entretient avec Damian de Allende, double champion du monde de rugby, au sujet des Springboks, en particulier de la Coupe du Monde de Rugby 2023 et de la série à venir contre l'Irlande. Regardez l'épisode gratuitement dès maintenant sur RugbyPass TV.

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CO 9 minutes ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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