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Top 14 : les enjeux de la 21e journée
Par AFP
Coincé en bas du championnat, Paris tremble avant de recevoir un leader toulousain remanié pour la 21e journée du Top 14, tandis que la Rochelle, qui n’a plus gagné un match depuis début janvier, doit réagir pour éviter la crise.
Paris brûle-t-il ?
Après deux semaines de pause, les Parisiens n’ayant pas franchi les poules de Champions Cup, le Stade français retrouve le championnat avec un sentiment d’urgence : avec seulement quatre points d’avance sur la place de barragiste, l’équipe de la capitale n’a guère de marge de sécurité.
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Douzième après sa défaite renversante à Montpellier (38-32 après avoir mené 29-3), les Soldats roses reçoivent Toulouse, meilleure équipe à l’extérieur cette saison.
« Ce n’est jamais facile déjà de jouer Toulouse, en plus dans cette situation », grimace Morgan Parra, entraîneur adjoint des Parisiens. « Malheureusement, on joue notre survie. »
Confortablement installés en tête du classement, les Toulousains, qui n’ont plus gagné à Jean-Bouin depuis 2019, se déplacent cependant avec une équipe amoindrie, gestion du calendrier oblige, avec en vue la demi-finale de Champions Cup à Bordeaux début mai.
La Rochelle cherche le déclic
À la dixième place du Top 14, les Rochelais sont plus proches comptablement des phases finales que de la zone rouge. Mais la défaite en 8e de Champions Cup face au Munster (25-24) est venue alourdir une série noire : les Maritimes n’ont plus goûté à la victoire depuis le 4 janvier, face à la jeune garde toulousaine toute proche de faire un coup (22-19).
Les joueurs de Ronan O’Gara doivent donc enfin trouver la bonne recette, face à un adversaire ambitieux : Bayonne, solidement installé dans le Top 6 (4e, avec 9 points d’avance sur le 6e) et qui espère conforter une place de barragiste à Jean-Dauger.
Une nouvelle défaite risquerait de précipiter La Rochelle dans une crise qui couve depuis de nombreux mois, mais jusqu’ici toujours évitée.
Toulon pour panser ses plaies
Battu à la dernière minute par Toulouse en quart de finale de Champions Cup sur une pénalité de Thomas Ramos (21-18), le RC Toulon veut évacuer sa frustration.
Troisième à deux points de Bordeaux-Bègles, les Toulonnais peuvent toujours espérer décrocher une des deux premières places synonymes de demi-finale directe. Impériaux à Mayol en championnat (47 points sur 50 possibles), ils reçoivent Clermont, sixième mais qui alterne le chaud et le froid cette saison, balayé à Northampton en 8es de Champions Cup (46-24).
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L’UBB, qui se déplace à Pau sans plusieurs de ses cadres, au repos (Lucu), blessés (Van Rensburg, Coleman, Buros) ou suspendus (Cazeaux), pourrait perdre sa 2e place en cas de défaite, les Palois (9e) pouvant eux se rapprocher du Top 6.
Aux portes des phases finales, Lyon, 7e et qui s’est qualifié pour les demi-finales de Challenge Cup, reçoit Montpellier, 8e.
Vannes et Perpignan, derniers espoirs
Aux deux dernières places du championnat, Perpignan, 13e et barragiste, et Vannes, 14e, s’étaient séparés sur un nul frustrant à la Rabine fin mars (20-20).
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Les Bretons, qui comptent deux points de retard sur l’Usap et six sur Paris, doivent ramener un résultat de Castres. Mais le CO, même s’il a laissé des plumes en Champions Cup avec plusieurs blessés, notamment en seconde ligne, est toujours en course pour la phase finale (5e) et solide à domicile (une seule défaite).
Les Catalans retrouvent eux le Racing 92, qui s’est imposé à Aimé-Giral il y a deux semaines en 8e de Challenge. « Les enseignements ? Il n’y en a pas », assure pourtant Patrice Collazo, l’entraîneur du Racing. « Les compteurs seront mis à zéro. On aura un autre Usap. »
« Je pense que c’est tout un public, une ferveur, une ville en entier qui va pousser derrière eux », souligne le centre Gaël Fickou, qui s’attend à ce que les Catalans aient « le couteau entre les dents ».
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