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UBB : Marko Gazzotti a déjà pris son envol

Par RugbyPass
Marko Gazzotti marque un essai lors du match de Top14 entre le Lyon Olympique Universitaire et l'Union Bordeaux-Begles au stade de Gerland de Lyon, le 14 septembre 2024. (Photo by Alex MARTIN / AFP) (Photo by ALEX MARTIN/AFP via Getty Images)

Troisième ligne de grand talent, le joueur de l’UBB Marko Gazzotti s’est déjà fait une place et en nom en Top 14, à tout juste vingt ans.

Avec AFP

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Meilleur joueur du Mondial U20 remporté par les Français en 2023, Marko Gazzotti confirme sous les couleurs de Bordeaux-Bègles, en déplacement dimanche chez les Rochelais de Grégory Alldritt, qu’il représente l’avenir des Bleus en 3e ligne.

« Il possède des qualités hors norme. Ce sera un crack », avait prévenu son manager Yannick Bru quand le natif d’Aix-les-Bains a débarqué en Gironde à l’été 2023.

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Du côté de Marcoussis, on l’avait déjà identifié comme un joueur ‘premium’ et déjà prêt, malgré ses neuf petits matches de Pro D2 au compteur avec Grenoble, à l’image de cette génération « qui veut vite prendre le wagon », comme le dit lui-même Gazzotti.

« Je ne crois pas qu’on nous voie comme une génération dorée car il y a eu celles de 2018 et 2019 mais c’est sympa que cette génération arrive à faire son trou », ajoute le troisième ligne, qui vient à peine de fêter ses 20 ans (le 24 septembre).

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Marko Gazzotti, ici lors de la finale face à l'Irlande, avait été désigné meilleur joueur de la Coupe du Monde U20 2023 et homme du match en finale.

« Ça va vite pour toute cette génération », poursuit-il. « Mais ça se normalise, les coachs nous font confiance un peu plus tôt. Le statut JIFF (joueurs issus des filières de formation) aide beaucoup et a changé beaucoup de choses. On en bénéficie à plein ».

Les charges en sortie de mêlée, l’action « préférée » de Gazzotti

Interrogé en amont de la réception de Bayonne (30-27) le 5 octobre lors de laquelle il allait former la 3e ligne avec Gazzotti et Temo Matiu (23 ans et novice en Top 14), l’expérimenté Mahamadou Diaby souriait : « Moi, à leur âge, je découvrais le rugby ».

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« Ils ont déjà beaucoup d’expérience pour leur jeune âge et en étant ici à Bordeaux, un club de très haut niveau, ils ont toutes les clés pour devenir de très grands joueurs à condition qu’ils fassent les efforts nécessaires », ajoutait le trentenaire.

Sur le terrain, Gazzotti (1,92 m, 110 kg) impressionne déjà par son abattage et ses charges en sortie de mêlée – « mon action préférée ». Son année de découverte du Top 14 la saison dernière (15 matches dont 9 titularisations) aurait même pu être encore plus prometteuse sans une blessure à la cheville suivie d’une opération au printemps.

« C’était très frustrant vu que c’était la fin de saison, qu’il restait trois mois et les phases finales de Champions Cup et de Top 14. Mais après j’ai relativisé en me disant que j’étais jeune et que le train repasserait », explique-t-il. « J’ai pensé à bien me reconstruire physiquement pour faire une grosse saison ».

Gazzotti va se frotter à Alldritt pour la première fois

Troisième ligne polyvalent, avec pour modèles « Richie McCaw et Thierry Dusautoir pour le travail de l’ombre, Louis Picamoles car il avançait tout le temps », Gazzotti est reparti sur de grosses bases, à l’image de ses premières sorties contre le Stade Français ou à Lyon, équipe contre laquelle il a inscrit ses deux seuls essais en Top 14. « C’est une stat marrante, ce sont mes anciens coachs Fabien Gengenbacher et Arnaud Héguy qui sont là-bas ».

Prochaine étape La Rochelle où il croisera dimanche pour la première fois en Top 14 la référence au poste de N.8 Grégory Alldritt et le mondialiste Paul Boudehent, « deux très bons joueurs, chacun avec un profil différent », avant de les retrouver peut-être lors de la Tournée d’automne le mois prochain.

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Le joueur, qui a des origines lituaniennes par sa mère et parle même la langue du pays balte, avait déjà été retenu l’hiver dernier par le sélectionneur Fabien Galthié pour préparer le match contre l’Italie lors du dernier Tournoi des Six Nations.

« J’y étais allé surtout pour apprendre, découvrir aussi, c’était super », résume-t-il. Je n’étais pas dépaysé car il y avait beaucoup de Bordelais avec moi. Être de nouveau au rassemblement des Bleus, cela voudra dire que j’avance dans mon processus ». Qui n’est pas près de s’interrompre.

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johnz 2 hours ago
Cautious Robertson 'has to produce wins more than next generation players'

That was an awfully long winded article to conclude that Robertson is more concerned with his win / loss ratio than he is with building a new empire. The simple translation would be; he's developed a fear of losing.


Unfortunately to achieve anything great in life, you've got to be prepared to take a few risks and be comfortable with the possibility you might fail. Gone are the days the ABs can turn up with any old 15 and expect to win 80% of their matches. Playing it safe is not going to win us any WC's given the quality of the other top 4 or 5 nations we are up against.


As the saying goes, you generally get what you focus on in life. If you focus on not losing, unfortunately that's what you tend to attract.


The problem for Razor is that relying on the old guard could be a risk in itself. Both Cane and particularly Perenara have been heavily involved in the current win / loss ratio. Should the trip north not produce the desired results, it become more difficult to explain his approach.


It would be easier to claim progress and paint a bright picture for the future if losses came about with new talent being exposed to the cauldron of northern test rugby.


Besides, as fine a servant as Cane has been; it's difficult to escape the fact he is heavily tied to the worst period of modern AB rugby.


When we voted with our keyboards for change, that's exactly what we wanted. Too many of the current leadership group have become a bit to used to losing.


I genuinely don't know if holding on to the same leadership group for as long as possible to impart their knowledge onto the next generation is the radical change of direction fans were demanding.


I'd prefer they would invite McCaw to tour north and share some knowledge. There's a bloke who knows something about turning a losing culture into a winning one.


Fresh players bring less baggage. We've seen that clearly with the likes of Sititi, Roigard & others, who haven't yet learnt how to gaze into the void when things are going wrong.


Perhaps it's our fault as fans. Razor will be only too aware how quickly the public can turn if things go badly having watched Foster's show. Perhaps it's NZR HQ, who sell the ABs brand to any bidder with some cash to spare - promising wins, wins and more wins.


Certainly the NZR financial model which is almost entirely based on flogging the ABs eternal winning brand probably can't afford a period of rebuilding.


Whatever the cause of Razor's fear, the real fear is that the short sighted thinking will come bake to haunt us.


SA are busy building two squads of test ready players, while Razor prefers to shun young talent in favour of soon to retire servants who are past their best.

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