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Top 14 - Sadourny prochain coach principal de Castres : pourquoi l’annonce tombe si tôt ?

Xavier Sadourny. Photo : Patrick Olombel @CastresRugby

Xavier Sadourny, actuellement en charge des trois-quarts du Castres Olympique, sera promu au poste d’entraîneur principal la saison prochaine, en remplacement de Jeremy Davidson. Cette annonce a été faite lundi 4 novembre par le président du club, Pierre-Yves Revol, en personne.

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Au lendemain de la 9e journée du Top 14 et alors que Castres pointe à la 7e place du classement provisoire, cette annonce arrive soudainement, alors qu’on ne l’attendait pas. Pourquoi l’annoncer si tôt ? Est-ce que cela ne va pas fragiliser la cohésion de l’équipe ?

Éviter le risque d’usure avec Jeremy Davidson

Le contrat de l’entraîneur actuel, l’ancien international irlandais Jeremy Davidson (32 sélections avec l’Irlande plus 3 avec les British & Irish Lions entre 1994 et 2002), arrivera à son terme à la fin de la saison. Davidson avait pris les commandes du CO en février 2023, remplaçant Pierre-Henry Broncan alors que l’équipe se trouvait en difficulté au classement.

Castres se trouvait à la 9e place lors de la saison 2022/2023, puis à la 7e place la saison suivante. Cette année, après neuf journées, le club affiche un bilan de cinq victoires à domicile et quatre défaites à l’extérieur.

La saison semblait certes patiner, mais est loin d’être catastrophique. « Les résultats, bons ou moins bons, proviennent de plusieurs facteurs. Le manager en constitue un parmi d’autres et là, je préfère anticiper l’usure que la gérer dans l’urgence », estime pourtant Pierre-Yves Revol.

« Jeremy Davidson a toute notre confiance pour la saison en cours qui sera sa troisième mais il n’y aura pas de prolongation de contrat. Les deux parties souhaitaient être fixées assez tôt dans la saison, c’est fait.

« Il n’y a pas de règle mais la fonction est très exigeante et usante surtout dans un club avec un effectif assez stable. Donc s’il y a des risques d’usure, ma responsabilité est de les détecter, de les analyser et d’agir en conséquence dans l’intérêt du club. Cela n’altère en rien l’estime que j’ai pour l’homme et ses qualités professionnelles. »

Une promotion pour Sadourny

C’est donc Xavier Sadourny, actuel entraîneur des trois -quarts, qui le remplacera la saison prochaine en plus de ses obligations actuelles. L’homonyme de Jean-Luc (arrière international aux 71 sélections) a signé un contrat pour trois saisons.

« Il a pris le risque de nous rejoindre initialement pour une seule saison et son intégration au club, qu’il avait certes connu en tant que joueur (2003-2005, ndlr) s’est très, très bien déroulée. Il possède le niveau d’expertise requis », a précisé Revol.

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Le joueur de Castres Xavier Sadourny fait face au joueur du Stade Français Christophe Moni, le 11 octobre 2003 à Castres, lors du match de Top 16 opposant Castres au Stade Français. Castres a remporté le match 22-14. AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE (Photo credit should read LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images)

« Xavier Sadourny possède une expérience déjà riche et nous l’estimons en capacité de prendre plus de responsabilités. Le CO a souvent connu la réussite en assurant la promotion d’entraineurs qui avaient tout à prouver au plus haut niveau. »

Cette solution en interne a le mérite d’être « moins en rupture » pour la cohésion du club alors qu’une piste de travail était de recruter l’actuel entraîneur du RC Vannes, Jean-Noël Spitzer.

Par ailleurs, le club est activement à la recherche d’un entraîneur pour les avants.

Sadourny, auvergnat de nature et de formation

Xavier Sadourny, 47 ans, est un pur produit de l’ASM Clermont, où il a débuté le rugby à seulement 7 ans, poussé par une véritable passion familiale. Son grand-père était un fervent supporter, et son père a joué dans le même club.

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Même s’il y a fait ses débuts, Sadourny a voyagé à travers plusieurs clubs français (Castres, Brive, Lyon) pour totaliser 280 sélections comme demi d’ouverture entre 2003 et 2012 avant de passer de l’autre côté du ballon.

A partir de la saison 2013-2014, il devient entraîneur du centre de formation de l’ASM – avec Damian Penaud et Alivereti Raka, entre autres – puis prend en charge l’animation offensive et le jeu au pied de l’équipe senior en 2020.

Finalement, après avoir évolué aux côtés de Vern Cotter, Franck Azéma et Jono Gibbes, il jette l’éponge tout début janvier 2023, évoquant un phénomène « d’usure et de messages plus difficiles à transmettre auprès des joueurs ». Deux semaines plus tard, Christophe Urios sera nommé entraîneur principal de l’ASM.

Sans poste depuis cette date, Sadourny a donc décidé de faire des infidélités à son club de toujours en rejoignant le staff de Castres pour la saison 2024-2025 en remplacement de David Darricarrère qui n’avait pas souhaité prolonger pour rejoindre Brive avec Pierre-Henry Broncan en Pro D2.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
9
6
3
0
30
2
Bordeaux
9
6
3
0
29
3
La Rochelle
9
6
3
0
27
4
Bayonne
9
6
3
0
26
5
Toulon
9
5
4
0
23
6
Clermont
9
5
4
0
23
7
Castres
9
5
4
0
23
8
Racing 92
9
5
4
0
22
9
Perpignan
9
4
5
0
19
10
Lyon
9
4
5
0
18
11
Montpellier
9
3
6
0
15
12
Pau
9
3
6
0
15
13
Stade Francais
9
3
6
0
14
14
Vannes
9
2
7
0
11

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Rieko took literally years to turn from a defensive liability at 13 into a guy, who’s defensively sound as it befits the position. And it all came at the cost of him being much less of an offensive threat, than what he used to be. Proctor is a natural 13, he handles, passes, and kicks way better than Rieko ever will, he just isn’t as fast.


It’s unfair to judge Tupaea on the handful of games he’s had in 2022 before he got nearly crippled by a Wallaby lock. What could Tupaea/Proctor pairing be, if they got the same amount of chances as Jordie/Rieko?


Because no matter how you spin it, playing a player outside of his natural position is a poor asset management. No matter how talented he is, he still competes against players who had years and years of practice at the position. And if said guy is so talented that he actually CAN compete against specialists, imagine how much better still he could have been, if he had all those years to iron the toothing issues at the position. It just drives me mad.


Two things I hate in rugby union beyond description: aping after league, and playing players outside of their natural position. Especially considering, that they all admit they hate it, when they’re allowed to speak freely. Owen Farrell spent 80% of his international career at 12, saying every time when asked, that he is a 10 and prefers to play at 10. Those players are literally held at a gunpoint: play out of position, or no national jersey for you.

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