Toulouse : ultra polyvalent, Juan Cruz Mallía a quand même un poste préféré
L’Argentin du Stade Toulousain Juan Cruz Mallía peut jouer à tous les postes de la ligne de trois-quarts, mais a une position préférentielle.
On a pris l’habitude, depuis son arrivée dans le Top 14 en 2021, de voir Juan Cruz Mallía performer, quel que soit son numéro dans le dos.
En effet, l’Argentin est de ces joueurs protée, naturellement doué qu’il peut jouer indifféremment ou presque du N.10 au N.15.
On l’a ainsi vu commencer quatre rencontres cette saison avec le Stade Toulousain au poste de demi d’ouverture, tandis qu’il jouait ailier droit en demi-finale et finale de championnat au printemps dernier.
On se souvient aussi qu’il jouait second centre lors de la finale de Champions Cup 2021, remportée contre La Rochelle. Avec les Pumas, il évolue désormais la plupart du temps à l’arrière, comme ce fut encore le cas en novembre dernier contre la France et l’Irlande notamment.
Le problème avec les joueurs ultra polyvalents, brillants partout comme Mallía, c’est qu’on en oublie parfois qu’eux aussi ont un poste préféré, à l’image de son coéquipier toulousain Thomas Ramos.
C’est ce que l’Argentin a révélé durant l’émission Scrum, diffusée sur ESPN Argentina. Interrogé sur son année 2024 de très haut niveau aussi bien en club qu’en sélection, Mallía a raconté sa prise de conscience, démarrée il y a plus de trois ans maintenant.
En 2021, il décide de se focaliser sur le poste d’arrière
« Quand on m’a appelé pour me dire que je n’étais pas retenu avec les Pumas en juillet 2021, je me suis lancé dans un petit travail d’introspection et je me suis dit : ‘Bon, à quel poste tu veux jouer ? Où est-ce que tu te sens le mieux ?’.
« À partir de là, en prenant en compte mes sensations, j’ai décidé que c’était en tant qu’arrière que je m’éclatais le plus sur le terrain, et j’ai commencé à travailler pour essayer de devenir l’arrière des Pumas », explique le joueur originaire de Córdoba, à 800 km de Buenos Aires.
Cette période correspond à son arrivée à Toulouse, consécutive à la disparition des Jaguares, la franchise argentine de Super Rugby. « Venir en Europe quand les Jaguares se sont arrêtés, c’était la meilleure option pour continuer avec les Pumas. Grâce à Dieu, Toulouse est arrivé, qui fait partie des meilleurs clubs d’Europe, si ce n’est le meilleur, et un des meilleurs du monde.
« Je savais que cela allait me faire progresser. À ce moment-là, je tournais entre le centre, l’ouverture, l’arrière, d’une aile à l’autre… »
Ce qui est encore le cas avec le Stade Toulousain, alors qu’il est fixé à l’arrière par le sélectionneur de l’Argentine Felipe Contepomi. Ce qui ne l’a pas empêché, avec l’une et l’autre équipe, d’empiler les succès et les performances XXL durant l’année 2024.
« Je suis très heureux de tout ce qui s’est passé cette année. Il y a eu beaucoup d’émotions et, grâce à Dieu, la plupart d’entre elles furent magnifiques. »
Qu’il joue à l’arrière, à l’aile, au centre ou à l’ouverture.
Vous souhaitez être parmi les premiers à vous procurer des billets pour la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie ? Inscrivez-vous ici.