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Tournoi olympique féminin de rugby à 7 Paris 2024 : le bilan des équipes

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Après la cérémonie de remise des médailles pour le rugby à sept féminin lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024, les joueuses néo-zélandaises médaillées d'or ont réalisé une interprétation du Haka au Stade de France, le 30 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Le tournoi olympique féminin de rugby à sept à Paris 2024 restera dans l’histoire à plus d’un titre et pas uniquement du fait de sa fréquentation record.

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Au total, 209 essais et 1 305 points ont été marqués au cours des 34 matchs. C’est le plus grand nombre jamais atteint en une seule édition des Jeux olympiques.

A noter que aucune pénalité n’a été tirée à Paris 2024. La Brésilienne Raquel Kochhann reste donc la seule joueuse à en avoir tapé une, lors du match d’ouverture contre la Grande-Bretagne à Rio 2016.

La Nouvelle-Zélande, une équipe à part

Les médaillées d’or néo-zélandaises sont les meilleures marqueuses d’essais (34) et de points (212) de Paris 2024. La Nouvelle-Zélande est la première équipe à dépasser les 30 essais et les 200 points dans l’histoire olympique.

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L’équipe nationale a défendu avec succès la médaille d’or qu’elle avait auparavant remportée une première fois à Tokyo 2020, portant sa série de victoires sur la scène olympique à 12 matchs et s’assurant la première médaille d’or de leur pays aux Jeux de Paris 2024.

La Nouvelle-Zélande a désormais remporté 12 matchs d’affilée sur la scène olympique, sa seule défaite ayant eu lieu lors du match pour la médaille d’or contre l’Australie à Rio 2016.

Sarah Hirini, Tyla King, Theresa Setefano et Portia Woodman-Wickliffe comptent désormais trois médailles olympiques chacune, deux en or et une en argent.

Risi Pouri-Lane compte aussi trois médailles, bien que sa première médaille d’or ait été obtenue en tant que capitaine de l’équipe néo-zélandaise aux Jeux olympiques de la jeunesse 2018 à Buenos Aires.

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L’essai de Michaela Blyde était son 10e de Paris 2024, égalant le record de Portia Woodman-Wickliffe pour la Nouvelle-Zélande établi à Rio 2016. Elle porte également son total d’essais à 17 sur la scène olympique, à égalité avec Woodman-Wickliffe et l’Australienne Maddison Levi.

La résurrection du Canada

L’argent pour le Canada est une grande amélioration par rapport à sa performance à Tokyo 2020, quand une équipe dans la tourmente après des problèmes hors du terrain dans la préparation des Jeux n’a pu terminer que neuvième.

Le Canada a fait aussi bien mieux que sa médaille de bronze de Rio 2016 pour une médaille d’argent huit ans plus tard.

La Canadienne Charity Williams est la seule à détenir désormais deux médailles olympiques, après avoir remporté le bronze à Rio 2016.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Le sourire de Charity Williams #6 de l'équipe du Canada pendant la demi-finale entre l'équipe du Canada et l'équipe de l'Australie lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 30 juillet 2024 à Paris, en France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Tournoi historique pour les Etats-Unis

Les États-Unis sont la deuxième équipe nord-américaine à remporter une médaille de bronze olympique, après le Canada à Rio 2016. Leur meilleur résultat précédent était une cinquième place à Rio 2016.

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Emilie Bydwell est devenue la première femme entraîneur à remporter une médaille olympique en rugby à sept.

Pour parvenir à cette médaille, les Etats-Unis ont battu l’Australie 14-12. 14-12, c’est le score sur lequel les États-Unis sont devenus la première équipe à battre l’Australie sur la scène olympique lors du match décisif de la poule C à Tokyo 2020.

Les États-Unis avaient perdu les cinq confrontations avec l’Australie sur les SVNS Series 2024, leur dernière victoire ayant eu lieu sur le sol français, à Toulouse, lors de la dernière manche de la saison 2023.

La performance des sœurs Levi

Maddison Levi est et restera la meilleure marqueuse d’essais (14) et de points (70) de Paris 2024. Elle est la deuxième joueuse à avoir cet honneur après la Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe à Rio 2016 (qui en avait marqué 10).

Maddison Levi est l’une des trois joueuses qui occupent aujourd’hui la première place du classement historique des meilleures marqueuses d’essais aux J0, avec 17 essais (avec trois essais marqués lors de ses débuts australiens à Tokyo 2020), à l’instar des Néo-Zélandaises Portia Woodman-Wickliffe et Michaela Blyde.

Elle est la deuxième joueuse à marquer un essai dans chaque match d’une même édition des JO, égalant ainsi l’effort de la Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe à Rio 2016.

Sa sœur Teagan Levi s’est également illustré sur ce tournoi, mais en devenant la deuxième joueuse seulement à recevoir plus d’un carton jaune dans une même édition des JO après la Brésilienne Bianca Silva, qui en avait reçu trois à Tokyo 2020.

Au final, l’Australie est l’équipe qui a reçu le plus de cartons jaunes (4) à Paris 2024, avec les Fidji, 12e. L’Australie n’avait reçu aucun carton jaune à Rio 2016 ou à Tokyo 2020, mais sa discipline a été son talon d’Achille au cours des 12 derniers mois.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Après la défaite lors du match pour la médaille de bronze du rugby à sept féminin entre les équipes des États-Unis et d'Australie, Teagan Levi (#5) et Maddison Levi (#12) de l'équipe d'Australie reçoivent des marques de réconfort de la part de leurs proches au Stade de France, le 30 juillet 2024, lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Et la France dans tout ça ?

La cinquième place est le deuxième meilleur classement de la France à des Jeux olympiques, puisqu’elle a terminé sixième pour ses débuts à Rio. Cependant, elle visait une médaille d’or et une progression par rapport à sa médaille d’argent à Tokyo 2020 et non une régression.

Souvent pénalisée, la France n’a pourtant écopé que d’un seul carton jaune, attribué à Joanna Grisez lors du match pour la 5e place. C’était le premier carton de la France aux Jeux olympiques depuis que la capitaine Fanny Horta a vu jaune lors du match d’ouverture à Tokyo.

Séraphine Okemba n’a pas marqué d’essai lors du dernier match de la France, ce qui signifie qu’elle partage le record français d’essais marqués en une seule édition des Jeux avec sa coéquipière Anne-Cécile Ciofani, qui en a marqué sept à Tokyo 2020.

Okemba compte désormais 12 essais au total sur la scène olympique, soit le troisième meilleur total de l’histoire du rugby à sept féminin.

Elles mettent fin à leur carrière

Chloé Pelle a conclu sa carrière en marquant le dernier essai de la France pour Paris 2024. À 34 ans, elle est la seule joueuse française à avoir disputé plus de 50 tournois des World Series et a été médaillée d’argent à Tokyo 2020 ainsi qu’à la Coupe du Monde de Rugby à 7 en 2018.

La succession de David Courteix est également ouverte à la tête de France 7 féminine puisqu’il a annoncé qu’il mettait fin à son mandat d’entraîneur qu’il honorait depuis dix ans.

L’Australienne Sharni Smale, déjà présente lors du tout premier tournoi féminin des SVNS Series à Dubaï en 2012 et championne olympique en 2016 à Rio, du Commonwealth et de la Coupe du Monde Rugby à Sept, a disputé son dernier match pour l’Australie.

La co-capitaine des États-Unis, Naya Tapper, a elle aussi tiré sa révérence sur la plus grande scène du sport.

Portia Woodman-Wickliffe et Tyla King ont joué leur dernier match sous le maillot néo-zélandais. Woodman-Wickliffe est la meilleure marqueuse d’essais de l’histoire des Series féminines et King la meilleure marqueuse de points.

Enfin, cette finale de Paris 2024 était le dernier match du sélectionneur du Canada Jack Hanratty à la tête de l’équipe. Son assistante Jocelyn Barrieau prendra le relais, devenant ainsi la troisième femme entraîneure dans les SVNS Series 2025.

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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