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U20 - Victoire des Bleuets sur la Nouvelle-Zélande : « le match le plus abouti »

LE CAP, AFRIQUE DU SUD - 14 JUILLET 2024 : Lino Julien (France U/20) célèbre sa victoire lors du match entre la France U20 et la Nouvelle-Zélande U20 le 14 juillet 2024 lors de la quatrième journée du Championnat U20 qui se tient au DHL Stadium du Cap, en Afrique du Sud. (Photo par Carl Fourie/World Rugby)

Réactions d’après la victoire de la France sur la Nouvelle-Zélande (31-55) en demi-finale du Championnat du Monde des Moins de 20 ans. Juste avant de s’exprimer, le staff et les joueurs avaient reçu la visite de la Consule de France en Afrique du Sud venue les féliciter pour leur qualification à la finale contre l’Angleterre.

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Juste après ce moment officiel, le staff et les joueurs répondaient aux questions des journalistes.

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Sébastien Calvet, entraîneur : « Beaucoup de fierté »

Quelle est votre réaction après cette large victoire en demi-finale ?

« C’est déjà beaucoup de fierté. Ce qui se dégage de ce groupe, de ces jeunes, c’est avant tout énormément de générosité dans tout ce qu’ils font et ils l’ont démontré ce soir. Ils ont été ambitieux, ils ont des valeurs exemplaires. Le score est quand même assez parlant de la performance qu’ils ont réalisée. C’est le match le plus abouti, mais ce qui n’est pas non plus une surprise. Ils ont su monter en puissance et ont réalisé une très, très belle performance. »

Quel a été votre discours à la pause pour que ça serve de déclic ? Lors du match de poule la France menait aussi, votre discours a été le même ?

« Le discours n’a pas été exactement le même parce que c’était une première mi-temps très aboutie. Sur la domination ils ont su concrétiser, ce qu’on n’avait pas su faire sur la première mi-temps du premier match contre eux. A la mi-temps, ça a été de dire que les quinze premiers joueurs avaient vraiment rempli le contrat d’une très belle manière et qu’il fallait qu’on soit capable de faire pareil les 40 minutes qui suivaient.

« On s’est adressé aussi aux finisseurs en disant qu’ils devraient amener ce coup de boost pour qu’on garde un écart suffisant pour ne pas tomber dans des temps faibles où la panique nous aurait fait perdre. On est plutôt satisfait du comportement de l’ensemble de l’équipe sur les 80 mn. Ils ont répondu présent. »

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Pouvez-vous faire un point sur les blessés ?

« Léo Carbonneau et sa cheville et Hoani Bosmorin sont deux cas assez épais. Pour les autres, ce sont des blessures que l’on pense pouvoir soigner jusqu’à la finale.

« Pour Hoani et Léo on va faire appel à des examens plus poussés. Ça parait assez compromis (pour leur participation à la finale du 19 juillet, ndlr), ce qui est un véritable crève-cœur tant on sait l’investissement qu’ont les deux joueurs – Leo sur et en dehors du terrain et Hoani est un leader social fabuleux dans la vie de groupe.

« Pour les autres, on a quand même un bon espoir qu’on puisse les aligner avec un maximum d’énergie pour la finale. On va passer à quatre jours de beaucoup de récupération, d’analyse en dehors du terrain et quelques calages très légers sur la pelouse. »

Thomas Lacombre, talonneur : « On n’a pas encore fait la copie parfaite-parfaite »

Comment vous êtes-vous remis de votre frustration de la défaite en match de poule ?

« On était frustrés parce qu’on s’est perdu un peu tout seul. On a tenu la première mi-temps du premier match et la deuxième on se perd par trop d’indiscipline. On a mis les ingrédients ce soir mais on n’a pas encore fait la copie parfaite-parfaite. On peut encore travailler les attitudes au contact ; on se fait gratter encore quelques ballons. Comme on a été ultra généreux on a pu rattraper à chaque fois le coup, mais il ne faudrait pas non plus que ça nous desserve pour la finale. »

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Comment avez-vous pu tenir la distance sur le plan physique ?

« La différence s’est faite dans la préparation de la Coupe du Monde. On a eu une grosse prépa la première semaine. Quand on est arrivé sur place on avait un peu de fatigue et on a bien été géré avec le staff. On est en train de retrouver tout le travail qu’on a effectué auparavant. Même une demi-finale ça nous donne de l’énergie et on ne voulait pas lâcher le match, même si par moments on a failli craquer. Mentalement on a réussi à tenir. »

Fabien Brau Boirie, trois-quarts centre : « On est une belle famille »

Vous êtes le seul joueur à avoir été aligné 80 minutes sur tous les matchs depuis le début. Comment tenir physiquement ?

« On est une belle famille, on est très uni. C’est ce qui nous permet d’avoir ces ressources en fin de match. Beaucoup de mecs sont fatigués à la fin, mais on arrive à trouver l’énergie ensemble, pas rester chacun dans son coin, se connecter ensemble. Dès qu’on prend un essai on se dit de ne pas lâcher et c’est très important. On arrive à se souder et à aller de l’avant ensemble. »

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G
GrahamVF 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

"has SA actually EVER helped to develop another union to maturity like NZ has with Japan," yes - Argentina. You obviously don't know the history of Argentinian rugby. SA were touring there on long development tours in the 1950's

We continued the Junior Bok tours to the Argentine through to the early 70's

My coach at Grey High was Giepie Wentzel who toured Argentine as a fly half. He told me about how every Argentinian rugby club has pictures of Van Heerden and Danie Craven on prominent display. Yes we have developed a nation far more than NZ has done for Japan. And BTW Sa players were playing and coaching in Japan long before the Kiwis arrived. Fourie du Preez and many others were playing there 15 years ago.


"Isaac Van Heerden's reputation as an innovative coach had spread to Argentina, and he was invited to Buenos Aires to help the Pumas prepare for their first visit to South Africa in 1965.[1][2] Despite Argentina faring badly in this tour,[2] it was the start of a long and happy relationship between Van Heerden and the Pumas. Izak van Heerden took leave from his teaching post in Durban, relocated to Argentina, learnt fluent Spanish, and would revolutionise Argentine play in the late 1960s, laying the way open for great players such as Hugo Porta.[1][2] Van Heerden virtually invented the "tight loose" form of play, an area in which the Argentines would come to excel, and which would become a hallmark of their playing style. The Pumas repaid the initial debt, by beating the Junior Springboks at Ellis Park, and emerged as one of the better modern rugby nations, thanks largely to the talents of this Durban schoolmaster.[1]"


After the promise made by Junior Springbok manager JF Louw at the end of a 12-game tour to Argentina in 1959 – ‘I will do everything to ensure we invite you to tour our country’ – there were concerns about the strength of Argentinian rugby. South African Rugby Board president Danie Craven sent coach Izak van Heerden to help the Pumas prepare and they repaid the favour by beating the Junior Springboks at Ellis Park.

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