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UBB - Stade Français, une demie qui donne soif

Choc dans les hautes sphères, avec ce Stade Français - Bordeaux-Bègles. Une opposition de style certaine entre une UBB flamboyante et des Parisiens solides et pragmatiques, mais il ne faudra pas négliger les fondamentaux (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images).

La quatrième fois sera-t-elle la bonne pour l’Union Bordeaux-Bègles ? Demi-finalistes malheureux en 2021, 2022 et 2023, les Girondins se retrouvent une nouvelle fois cette année à une marche de la finale.

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Ils la disputeront ce samedi (coup d’envoi 21h05) à domicile, au Matmut Stadium. Face au Stade Français, qui lui retrouve le dernier carré pour la première fois depuis 2015, année du 14e et dernier titre parisien.

Rencontre
Top 14
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20 - 22
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Ce duel entre le 2e (Stade Français) de la saison régulière et le 3e (UBB) oppose donc un club historique à la recherche de sa gloire passée, à un club qui monte depuis son retour de Pro D2 (en 2011) sans parvenir toutefois à faire douter les mastodontes une fois les matchs couperets venus.

Autant dire qu’une demie ne suffira pas à étancher la soif de deux équipes qui devraient proposer une configuration un peu semblable à l’autre demi-finale Toulouse – La Rochelle : une équipe au jeu d’attaque spectaculaire et imprévisible face à un bloc solide parfois un peu terne.

Les statistiques confirment ce constat. Le Stade Français affiche la 2e meilleure défense du championnat (derrière La Rochelle) et la pire attaque à égalité avec le relégué Oyonnax. Ce qui est quand même fou pour une équipe capable de décrocher la 2e place de la phase régulière.

« Il y avait une culture axée depuis plusieurs saisons sur la conquête et la défense », estime Laurent Labit en conférence de presse, tout en saluant « le très bon travail du staff de Gonzalo » (Quesada, son prédécesseur).

Conquête et défense contre trois-quarts affolants

« On a tous envie de très bien jouer, mais ça prend forcément du temps », poursuit le coach parisien, pas amer face aux critiques. « Il faut trouver le meilleur des joueurs que tu as, le jeu qui peut te faire gagner. Et la construction offensive prend plus de temps. »

Ce puzzle offensif, l’UBB le bâtit depuis plusieurs saisons maintenant, et les pièces semblent parfaitement s’emboiter cette saison. Avec sa ligne de trois-quarts affolante (Bielle-Biarrey, Penaud, Tambwe, Moefana, Depoortere, Tapuai…), elle est en mesure de mettre le feu à tout moment, et ne s’en prive pas.

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« Ça s’est fait naturellement avec les équipes construites par le président (Laurent) Marti », expliquait il y a quelques semaines Olivier Brouzet. L’ancien directeur du développement du club avait accordé un entretien exclusif à RugbyPass : « Il y a toujours eu des joueurs qui ont cette folie, qui peuvent créer le danger à chaque instant. »

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Cette saison, le facteur X à Bordeaux s’appelle Damian Penaud, et ça n’étonnera personne. Le fantasque ailier des Bleus n’est pourtant pas le meilleur marqueur du Top 14 puisque Baptiste Couilloud a inscrit trois essais de plus (17 contre 14).

Mais l’ancien Clermontois est le plus efficace, puisqu’il n’a eu besoin que de 14 matchs pour atteindre ce total, contre 22 pour le demi de mêlée lyonnais. Ramené à son temps de jeu, le ratio culmine à un essai toutes les 69 minutes de jeu !

Mais les ballons arriveront-ils jusqu’à l’aile ? Penaud sera en effet privé de son fournisseur Matthieu Jalibert, blessé il y a deux semaines. À cette absence prévue, s’est ajouté cette semaine le forfait du pilier droit Ben Tameifuna, un autre cadre. Sans oublier l’incertitude durant la semaine autour de Matéo Garcia, le remplaçant de Jalibert à l’ouverture, qui devrait finalement pouvoir jouer.

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De quoi, s’il le fallait, mettre un peu plus l’UBB sur ses gardes : elle n’a pas occulté que sur la saison 2023-2024, le Stade Français est invaincu face à elle. « Ils nous ont battus deux fois », rappelle Yannick Bru, le manager de l’UBB, dans les colonnes de Sud Ouest. « Une fois avec nos forces vives et une fois sans tout notre effectif », en référence à cette défaite à Chaban-Delmas 26-30, coincée entre deux journées du Tournoi des Six Nations.

Buros : « Ils en sortent toujours vainqueurs »

« Cette équipe nous a toujours fait déjouer et a fait déjouer beaucoup d’adversaires. Ce n’est plus un hasard », insiste l’ancien talonneur. « Le Stade Français a des croyances fortes, bâtit son rugby de manière très tactique et très réfléchie. Et c’est une équipe qui gagne. Donc à nous d’apprendre de nos deux défaites contre eux pour rivaliser cette fois ».

« Si on regarde la saison du Stade Français, on se dit qu’il y a beaucoup de matchs qui étaient à la portée des équipes adverses mais au final, ils en sortent toujours vainqueurs, renchérit l’arrière Romain Buros. Ça veut dire qu’ils ont quelque chose en plus. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont fini 2e du Top 14. Ça va se jouer sur les fondamentaux, la conquête et la défense »

Côté parisien, on la joue profil bas, endossant le costume de « l’invité surprise », histoire que la pression s’allège un peu de leurs épaules. « Il y a eu un changement de staff, une saison qui s’annonçait particulière avec un arrêt de deux mois à cause de la Coupe du monde. Notre staff n’a pas démarré la saison (lui-même et Karim Ghezal faisaient partie du staff de l’équipe de France jusqu’à la fin de la Coupe du Monde, ndlr) », énumère Labit.

Malgré tout, le Stade Français a vécu une saison assez linéaire, du moins en matière de résultats. Les Parisiens ont occupé une des deux premières places de manière ininterrompue depuis la mi-championnat, et ont donc eu le temps de se préparer à jouer les phases finales, ce qui n’était pas évident en début de saison.

« On pouvait s’attendre à une saison de prise en main, de démarrage. Quand on a annoncé en novembre qu’on était fier d’être à Paris, que le Stade Français devait être en position de gagner des titres tous les ans, on a pris pour des fous », rembobine Laurent Labit.

Les Parisiens répètent que « Bordeaux n’est qu’une étape »

« L’objectif était d’être dans le top 6, on s’est qualifiés directement. C’est pour ça que je dis qu’on est l’invité surprise : on mérite d’être à ce niveau. Mais Bordeaux n’est qu’une étape par rapport à ce qu’on veut faire. »

Un discours visiblement répété aux joueurs, car le capitaine Paul Gabrillagues était sur la même longueur d’onde que son coach vendredi face à la presse : « J’entends que c’est une saison réussie. Non ! Il faut absolument gagner samedi soir, sinon ce ne sera pas une saison réussie. Ce n’est qu’une étape ».

Bordeaux ville-étape sur la route de Marseille, lieu de la finale, mais quelle étape ! La ville de Bordeaux ayant obtenu l’organisation des demi-finales cette année, l’UBB se retrouve à disputer sa demie à domicile. Et quand on connait l’engouement des Girondins pour leur club (le stade Chaban-Delmas affiche la meilleure affluence d’Europe), nul doute que jouer chez soi, même au Matmut Stadium prêté par les footballeurs pour l’occasion, représente un sacré avantage.

« Cela fait partie des choses qui pouvaient arriver. On regarde tous les lieux en début de saison, la finale se déroule généralement à Paris, sauf de temps en temps », sourit Laurent Labit.

Le technicien n’en fait pas une montagne : « Les joueurs ont montré qu’ils étaient capables de belles performances à l’extérieur. On a fini meilleure équipe du Top 14 à l’extérieur. Après, sur le terrain, c’est quinze contre quinze. »

Effacée d’un revers de manche, la théorie du 16e homme ? Yannick Bru dit oui et non à la fois, oscillant entre satisfaction de faire plaisir aux supporteurs et focus sur le volet sportif.

« On avait un pacte non communiqué et de confiance avec nos supporteurs, on voulait leur offrir cette qualification en demi-finale. Ça, c’est fait, ce poids est parti », a-t-il démarré en conférence de presse, relayée par Rugbyrama.

Avant d’enchaîner : « Cela étant dit, c’est un match de phase finale. Le décor ne compte plus. La qualité des arbitres fait qu’ils seront imperméables à la pression du public. Comme on le dit souvent à nos joueurs, le public ne rentre jamais sur le terrain… À part peut-être Lucien Harinordoquy, le papa d’Imanol, une fois de temps en temps… »

L’info de la présence de Lucien Harinordoquy pour cette demie n’a pas filtré. Mais son troisième ligne de fils ayant raccroché les crampons il y a quelques saisons maintenant, on devrait être tranquilles de ce côté-là. Cela ne devrait pas empêcher le Matmut Stadium de crier jusqu’à plus soif pour l’avant-dernier match de la saison. Nul doute que pour le battu, la bière de la troisième mi-temps aura un goût amer.

 

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O
Oh no, not him again? 2 hours ago
England internationals disagree on final play execution vs All Blacks

Okay, so we blew it big time on Saturday. So rather than repeating what most people have all ready said, what do I want to see from Borthwick going forward?


Let's keep Marcus Smith on the pitch if he's fit and playing well. I was really pleased with his goal kicking. It used to be his weakness. I feel sympathy for George Ford who hadn't kicked all match and then had a kick to win the game. You hear pundits and commentators commend kickers who have come off the bench and pulled that off. Its not easy. If Steve B continues to substitute players with no clear reason then he is going to get criticised.


On paper I thought England would beat NZ if they played to their potential and didn't show NZ too much respect. Okay, the off the ball tackles certainly stopped England scoring tries, but I would have liked to see more smashing over gainlines and less kicking for position. Yes, I also know it's the Springbok endorsed world cup double winning formula but the Kiwi defence isn't the Bok defence, is it. If you have the power to put Smith on the front foot then why muzzle him? I guess what I'm saying is back, yourself. Why give the momentum to a team like NZ? Why feed the beast? Don't give the ball to NZ. Well d'uh.


Our scrum is a long term weakness. If you are going to play Itoje then he needs an ogre next door and a decent front row. Where is our third world class lock? Where are are realible front row bench replacements? The England scrum has been flakey for a while now. It blows hot and cold. Our front five bench is not world class.


On the positive side I love our starting backrow right now. I'd like to see them stick together through to the next world cup.


Anyway, there is always another Saturday.

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C
CO 2 hours ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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