Louis Bielle-Biarrey démarre 2025 comme il a terminé 2024 : en trombe
Louis Bielle-Biarrey, le trois-quarts international de l’UBB, a pris une nouvelle dimension fin 2024. Il a montré ce samedi à Paris que le passage à 2025 n’avait pas changé ses bonnes habitudes.
Et deux essais de plus pour Louis Bielle-Biarrey dans le championnat 2024-2025, auteur d’un doublé à Paris pour porter l’Union Bordeaux-Bègles vers la victoire contre le Stade Français, et la place de leader.
La routine, finalement, pour l’ailier casqué qui enchaîne les prestations stratosphériques, quel que soit le maillot qu’il porte et la compétition qu’il dispute. LBB est injouable depuis la reprise, et les chiffres le prouvent.
Neuf matchs, sept essais en Top 14 ; deux matchs, trois essais en Champions Cup ; trois matchs, quatre essais lors de la tournée d’automne des Bleus. Soit un total de 14 essais en autant de rencontres disputées en un peu plus de quatre mois, toutes comme titulaire, ce qui donne une idée du statut du joueur formé au FC Grenoble désormais.
S’il s’est fait une réputation grâce à sa vitesse de pointe supersonique – demandez aux All Blacks – il étale bien d’autres qualités offensives, à l’image de son deuxième essai à Jean-Bouin, où il laisse sur place le Parisien Charles Laloi, départ arrêté.
BIELLE-BIARREY VOIT DOUBLE 🔥
L’ @UBBrugby réalise un gros coup en s’imposant à Paris ! #SFPUBB pic.twitter.com/mxMbym9yra
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) January 4, 2025
« Faire un cadrage-débordement dans un espace aussi restreint c’est fort. Depuis un an, Louis Bielle-Biarrey monte en régime et honnêtement j’ai rarement vu un gamin aussi talentueux. Ce qu’il fait en ce moment est stratosphérique », a lâché un Maxime Lucu admiratif samedi soir à l’issue de la démonstration bordelaise.
Imhoff : « Il a une formation de 10-15, et c’est ce qui fait sa force »
Mais limiter Bielle-Biarrey à son efficacité offensive serait réducteur. Vista, engagement, application défensive, sens collectif… Il démontre à chaque sortie qu’il dispose d’une palette complète, qu’il joue sur l’aile gauche, la droite, ou à l’arrière.
« Pour moi, c’est un joueur qui a la classe. J’ai découvert que c’était un joueur qui avait une formation de 10-15. Tous les grands ailiers ont été formés à un autre poste, et je trouve que c’est ce qui fait sa force », analysait en novembre dernier Juan Imhoff dans le Basta Show, à voir en exclusivité sur RugbyPass TV.
« Il a sa vitesse, que je lui envie, mais il a aussi le sens du jeu », poursuivait l’Argentin, qui en connait un rayon côté ailiers. « Il a un côté ‘huevos’ (‘couillu’, NDLR), c’est un mec qui ne s’échappe pas. Il est là, il se loupe sur une passe, il rattrape derrière… »
Le joueur lui-même vante ce côté hybride, et s’y épanouit. « À l’arrière, il y a un côté plus stratège que j’aime bien. Moi qui suis un 10 de formation, passé à l’arrière puis à l’aile, c’est quelque chose que je trouve intéressant, et stimulant intellectuellement », développe-t-il dans le podcast de l’UBB, Bord Terrain.
« Quand on est à l’aile, il faut être décisif. On a aussi beaucoup de libertés à Bordeaux et en équipe de France sur nos déplacements, pour venir se proposer un peu partout. Ça me plait beaucoup ». Et ça se voit.
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