Un rapport révèle une « grave défaillance de gouvernance » de la fédération galloise

Par PA
Le président de la WRU, Ieuan Evans, et le directeur général par intérim, Nigel Walker, face aux caméras (Photo by Jacob King/ Getty Images)

La Fédération galloise de rugby (WRU) a fait preuve d’une « grave défaillance de gouvernance » et a manqué des occasions d’agir face à des comportements inquiétants au sein de l’organisation, selon un rapport.

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Un comité composé de membres du Senedd – le parlement gallois – a constaté des « défaillances systémiques dans la culture » de la WRU à la suite d’allégations de racisme, de misogynie, de sexisme et d’homophobie.

Ces problèmes ont été mis en lumière pour la première fois dans un documentaire de la BBC diffusé au début de l’année, à la suite duquel la WRU avait annoncé la mise en place d’un groupe de travail externe chargé d’enquêter.

La WRU avait été informée il y a deux ans du fait qu’un certain nombre de joueuses du Pays de Galles avaient subi un « traitement défavorable » dans le cadre d’une évaluation sur le rugby féminin, dont des extraits ont été publiés vendredi dans le cadre du rapport du Senedd.

La WRU s’attend à ce que son groupe de travail indépendant (taskforce) rende son rapport « avant la fin de l’été » et se félicite de la recommandation du Senedd de mettre en place un plan dans la foulée.

« Il est inacceptable qu’il ait fallu un documentaire de la BBC pour que la Welsh Rugby Union agisse de manière ferme pour s’attaquer à un comportement toxique de longue date au sein de l’organisation », peut-on lire dans le rapport de 33 pages de la commission du sport du Senedd.

« Il y a un ensemble manifeste de preuves qui montrent que la WRU a manqué des occasions d’agir sur un comportement inquiétant, ou de reconnaître et de s’attaquer à un modèle de ce comportement.

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« Cela concerne des plaintes officielles, la conclusion par la WRU de plusieurs accords de règlement en rapport avec des allégations de sexisme, de racisme et d’homophobie sur plusieurs années, le bilan du rugby féminin et la démission d’Amanda Blanc (présidente du Conseil du rugby professionnel du Pays de Galles).

« L’ensemble de ces éléments met en évidence des défaillances systémiques dans la culture de la WRU.

« Le fait que la haute direction n’ait pas su identifier le problème et ne s’y soit pas attaquée constitue une grave défaillance de gouvernance. »

La commission du Senedd s’est déclarée convaincue que peu de choses auraient changé à la WRU si les personnes concernées n’avaient pas parlé aux médias.

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Nigel Walker, qui a assumé la fonction de Directeur général par intérim de l’organe directeur après la démission de Steve Phillips en janvier, a admis que les allégations initiales « constituaient une source d’inquiétude ».

Il a également confirmé que la plupart des recommandations formulées dans le cadre de l’étude 2021 sur le rugby féminin avaient déjà été lancées.

La WRU a déclaré qu’elle était « pleinement engagée » à mettre en application toutes les recommandations de l’étude en cours.

« Nous avons déjà reconnu qu’il nous restait beaucoup à faire pour remédier à nos échecs passés et nous exprimons à nouveau nos sincères regrets pour les occasions manquées et les échecs décrits et nous présentons nos sincères excuses à toutes les personnes concernées », peut-on lire dans un communiqué de la WRU.

« Nous nous engageons pleinement à mettre en œuvre toutes les recommandations de l’étude indépendante en cours au sein de la WRU.

« Le comité a raison de souligner que nous ne devrions pas attendre que le groupe de travail termine sa mission avant de procéder à des changements, en particulier pour s’assurer que notre staff soit en sécurité, soutenu et apprécié, et que nous traitions les incidents et les comportements d’une manière forte et cohérente. »

Le directeur général par intérim Nigel Walker a publié les extraits d’une lettre qu’il a envoyée au Senedd après avoir comparu devant lui en février aux côtés du président de la WRU, Ieuan Evans.

Dans ce document, il avertit que changer la culture « prend du temps » mais insiste sur la « détermination » de la fédération à le faire.

« Bien que cette période ait été extrêmement difficile pour nous, j’espère que vous comprendrez que notre intention est d’accepter et d’apprendre des défis auxquels nous sommes confrontés, et de changer la façon dont nous travaillons au jour le jour », a écrit Nigel Walker.

« Le rapport d’évaluation (2021) a été très difficile à lire pour nous et a décrit une équipe engagée d’athlètes de haut niveau frustrées par le manque de soutien qu’elles recevaient, avec des échecs dans la gestion stratégique et opérationnelle.

« Le rapport indique aussi clairement que nous n’avons pas veillé à ce que nos joueuses se sentent pleinement intégrées, valorisées et qu’elles fassent partie intégrante de notre rugby.

« Changer la culture prend du temps, mais nous sommes déterminés à le faire. »

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johnz 1 hours ago
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I was excited about the Razor error, but a few things are bothering me about this team. It’s looking less like a bright new dawn, and more like a conservative look to the past. We’ll never know how much pressure comes from above to select established players, but imagine if Razor wiped the slate clean and created the new baby blacks, the financial hit to NZR would be huge. Not that such drastic measures are needed, but a few selections still puzzle. TJ and Christie. Neither look like bright picks for the future, both are experienced but with limitations. I understand why you would pick one as a safe pair of hands, but why both? Jacobson is no impact player, and it makes no sense to me why you would pick both Blackadder and Jacobson in the same squad. They cover pretty much the same positions, and Jacobson has never demanded a start. Blackadder has struggled to stay on the field, but if he is picked, play him. Let’s see what he can do, we know enough about Jacobson, and Blackadder has far more mongrel. I would have preferred to see Lakai in the squad, he offers a point of difference and the energy of youth. Plus he would have kept Papali’i honest and created tasty competition for the 7 jersey. Ioane. The experiment goes on. The bloke is a fantastic winger but still fails to convince as a centre. Has NZR invested so much money in him that there’s pressure to play him? Proctor was by far the better player all season and played next to Barrett. Play him; a specialised centre, in form. Crazy I know. Our two wingers are very good, but we still miss a power runner in the backline. Faiga’anuki was a big loss and could have filled that role at wing or 13. More money on young players like him and less on aging stars would not go amiss in NZ rugby. Perofeta had a decent game, but the jury is still out. The lack of a specialist fullback in the squad is another head scratcher. Admittedly it’s early days and a win is a win, but hopefully some more innovation is in the plan otherwise I see this squad struggling sooner or later.

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