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Vannes - Perpignan : qui est le mieux armé pour ce match capital en vue du maintien ?

Salesi Rayasi lors de Perpignan - Vannes, le 2 novembre 2024. L'USAP avait remporté ce match 33-12 à Aimé-Giral. (Photo by IDRISS BIGOU-GILLES/AFP via Getty Images)

La rencontre entre le RCV et l’USAP, samedi, pourrait valoir cher en vue du maintien direct en Top 14. RugbyPass fait le point sur les forces en présence de chaque côté.

Après le choc des leaders entre l’UBB et Toulouse dimanche, pour clôturer la 19e journée de Top 14, la 20e journée va proposer un duel tout aussi passionnant en termes d’enjeu entre les deux derniers, Vannes et Perpignan, à la Rabine.

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Rencontre
Top 14
Vannes
11:30
29 Mar 25
Perpignan
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Les deux clubs, battus ce week-end à Lyon et Toulon, ne sont séparés que de deux petits points et ont perdu du terrain sur leurs rivaux dans la course au maintien.

Le Stade Français a en effet dominé Bayonne, tandis que le Racing est allé s’imposer à Clermont. Les deux clubs franciliens se sont donné de l’air. Avec dorénavant respectivement 36 et 35 points, ils ont creusé un petit écart sur les deux dernières places.

À sept journées de la fin, rien n’est définitif. Mais l’USAP et le RCV paraissent bien partis pour se disputer jusqu’au bout la 13e place, synonyme d’access match contre le finaliste de Pro D2, quand le 14e filera directement dans l’antichambre de l’élite du rugby français.

La dynamique : Vannes y croit plus que jamais, Perpignan dans le dur

Le RCV a totalement rebattu les cartes

Les Bretons restent sur deux défaites assez lourdes en déplacement : 63-21 à Toulouse et 36-21 à Lyon. Mais à Gerland, comme souvent, ils étaient encore dans le coup à l’heure de jeu avant de craquer. De quoi offrir, donc, quelques motifs de satisfaction.

Surtout, cela n’efface pas la série positive du RCV auparavant, avec trois succès de rang (15e-17e journées) qui ont totalement rebattu les cartes.

En réalité, le promu n’a jamais été décroché dans le contenu de ses prestations, et aurait pu, voire dû, engranger plusieurs victoires supplémentaires avec un peu plus d’expérience. On pense aux réceptions de l’UBB (29-37 après avoir mené 29-0), de Clermont (19-20), ou au déplacement à Montpellier (26-24) par exemple.

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L’USAP n’a jamais trouvé la bonne carburation

Perpignan, de son côté, n’a jamais trouvé la bonne carburation cette saison. Après un championnat 2023-2024 très séduisant conclu à l’équilibre (13 victoires, 13 défaites) et à quatre points seulement des places qualificatives pour les phases finales, les Catalans ont mal démarré avec trois défaites d’entrée qui les a mis dans le dur directement.

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Seule équipe, avec le Stade Français, à ne pas avoir gagné en déplacement (seulement deux points de bonus défensifs engrangés en neuf matchs), l’USAP n’a pas su compenser cette faillite à Aimé-Giral. Elle n’a gagné que six de ses dix matchs à domicile, pour trois défaites (dont une délocalisation à Béziers) et un nul.

La dernière victoire perpignanaise remonte ainsi au 25 janvier. Deux mois sans succès (un nul et trois défaites sans bonus depuis) qui ont mis les joueurs de Franck Azéma en position précaire.

Attaque – défense : deux équipes à l’opposé

Vannes dispose de la 6e meilleure attaque du Top 14 et de la plus mauvaise défense. À l’inverse, Perpignan s’appuie sur la 5e défense la plus hermétique du championnat, mais affiche l’attaque la moins efficace.

Difficile de faire plus éloigné en termes de profil. Pourtant, il existe des similitudes entre les deux rivaux, portés sur le jeu et ayant choisi de développer un rugby plutôt ambitieux. Perpignan est ainsi 6e sur la possession de balle (51%), suivi de près par Vannes (8e, 49,6%), deuxième en termes d’occupation (53,3%).

Pas question de se renier à Vannes

Vannes en a déjà payé le prix plusieurs fois cette saison, préférant très souvent aller en touche plutôt que de tenter de prendre trois points sur des pénalités tentables. Pas question de se renier pour autant, et c’est en appliquant cette philosophie offensive que les Bretons, qui ne disposent pas d’un pack énorme, compte s’en sortir.

Ils sont ainsi 6e sur les essais inscrits (55), au contact avec des équipes comme Clermont et Lyon, et devant Bayonne et La Rochelle, autrement mieux armés et rompus aux joutes du Top 14.

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Il faudra peut-être, aussi, réussir à resserrer les rangs en défense : une seule fois cette saison, le RCV a contenu un adversaire sous la barre des 20 points inscrits. C’était lors de la victoire à La Rochelle (23-14, 11e journée). Mais en moyenne, Vannes concède 33,7 points à chaque sortie. Aucune autre équipe ne dépasse la barre des 30 points encaissés.

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Perpignan en panne d’efficacité

L’USAP se veut plus réaliste, mais cherche généralement à faire le jeu elle aussi. On l’a encore constaté samedi soir contre Toulon, mais elle manque souvent de réalisme dans la zone de marque.

Résultat, Perpignan n’inscrit que 16,7 points par match. La plus faible moyenne et de loin puisque La Rochelle, deuxième pire attaque, est à 21,8. À deux reprises seulement, les Catalans ont inscrit plus de 30 points dans une partie. Dont une fois contre… Vannes, au match aller (victoire 33-12).

La défense figure l’un des points de satisfaction de Franck Azéma et de son staff. Hormis sur la pelouse des trois équipes de tête (66-12 à Bordeaux, 41-9 à Toulouse et 40-19 à Toulon dans une moindre mesure), l’USAP n’a jamais concédé de défaites-fleuves.

Elle aura quelques certitudes sur ce point-là au moment d’entrer sur la pelouse de la Rabine d’autant qu’elle sait défendre proprement puisqu’elle n’a reçu que dix cartons jaunes – personne ne fait mieux cette saison – et concédé 198 pénalités (2e).

L’état des troupes : Vannes tient le coup, l’USAP à l’économie

Vannes tire sur la corde

Avec un effectif loin d’être pléthorique et la volonté de faire très peu d’impasses, le RCV sollicite beaucoup ses joueurs. Selon les statistiques fournies par la LNR, trois Vannetais figurent parmi les cinq joueurs ayant le plus joué cette saison : Francisco Gorrissen, Maxime Lafage et Salesi Rayasi, tandis que Sione Kalamafoni est 9e.

Ces quatre joueurs ont une importance capitale pour les Bretons. Lafage est leur buteur attitré et le 2e meilleur réalisateur du Top 14 (180 points), Rayasi est 1er sur les passes après contact (25), 2e sur les plaquages cassés (51) et 4e sur les franchissements (15), Kalamafoni est leader des plaquages réussis (191) tandis que Gorrissen est le capitaine exemplaire de cette équipe.

Malgré cela, Jean-Noël Spitzer et son staff déplorent peu de gros bobos. La trêve internationale a permis de régénérer quelques joueurs comme le pilier Mako Vunipola, le centre Francis Saili ou l’ouvreur Lafage. Reste un doute sur Cyril Blanchard, tandis qu’Anton Bresler et Théo Costossèque sont encore à l’infirmerie.

L’USAP pas épargnée par les blessures

À l’image de l’équipe mixte envoyée à Toulon samedi soir, le staff perpignanais fait tourner son effectif et cible certains matchs plus que d’autres. Une nécessité, car les absences longue durée se sont multipliées depuis le début de saison (Tuilagi, van Tonder).

Le poste d’ouvreur a été particulièrement problématique avec les blessures successives de Jake McIntyre, Antoine Aucagne, Tommy Allan et du jeune Gabin Kretchmann, aperçu notamment lors du match aller contre Vannes.

De nombreux cadres ont été préservés en vue du déplacement en Bretagne, « qu’on a tous en tête ce match depuis des mois », reconnaissait Azéma samedi soir. Le capitaine Jeronimo de la Fuente, McIntyre, Allan, les piliers Giorgi Beria, Pietro Ceccarelli, Kieran Brookes, les trois-quarts Tavite Veredamu et Apisai Naqalevu ont ainsi passé le week-end à la maison pour mieux préparer ce déplacement capital pour les deux équipes.

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Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
19
13
5
1
65
2
Bordeaux
19
14
5
0
64
3
Toulon
19
13
6
0
62
4
Bayonne
19
11
8
0
48
5
Lyon
19
9
8
2
44
6
Castres
19
9
8
2
44
7
Pau
19
9
10
0
42
8
Stade Rochelais
19
8
10
1
40
9
Clermont
19
8
11
0
40
10
Montpellier
19
8
11
0
39
11
Stade Francais
19
8
11
0
36
12
Racing 92
19
7
11
1
35
13
Perpignan
19
6
12
1
30
14
Vannes
19
6
13
0
28

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M
MS 56 minutes ago
Andy Farrell answers burning Owen Farrell Lions question

I can understand negotiations for Kinghorn, White, and Ribbans. All three are playing very, very well at the current time. Kinghorn has been a leading contended for some time now; Ribbans looks as powerful as he’s ever been; while on the evidence of the most recent Six Nations, White benches behind JGP at Scrumhalf.


However, noone in their right mind should be considering Kyle Sinckler, Courtney Lawes, nor Owen Farrell. Sinckler looks unfit and can barely move around the field with any great urgency. He would be a liability on tour to Australia. Lawes is clearly ‘enjoying life’ in ProD2, and his rugby looks every bit second tier level now.


As for Farrell, not only has he been plagued by poor form and injury since moving to Racing, even the much vaunted ‘kicking record’ has long since been debunked as a USP with a percentage that simply does not stand up to scrutiny. That leaves only the intangible (desperate…) claim he would add ‘leadership’, which in a Lions squad resplendent with talent and international caps is I’m afraid, much like Farrell, a complete non-starter.


Willis is the elephant in the room…a leader and standout option for one of the best club teams in the World. Yet still a relative unknown at Test Match level. I could well see him being included on the tour - and it would prove quite the headache for the RFU if he delivers. But Back Row is so competitive across all three positions, and with genuine World Class talent there too. I’m just not sure the Lions need him.

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