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L'Espagne et la Roumanie sauvent l'honneur

David Gérard, sélectionneur de la Roumanie (Photo de DANIEL MIHAILESCU/AFP via Getty Images)

On l’a assez répété : les sélections du Six Nations ont sombré ce week-end. Hormis la France, qui faisait face à un adversaire de moindre calibre, l’Irlande, l’Angleterre, le pays de Galles et l’Écosse ont perdu.

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Les Irlandais n’ont pas tenu contre la Nouvelle-Zélande, qui avait battu l’Angleterre la semaine précédente. Les Anglais ont essuyé un nouveau revers contre une superbe Australie. Les Gallois ont essuyé leur premier revers contre les Fidji depuis 2007, tandis que les Écossais sont tombés contre les doubles champions du monde en titre.

Face à ces défaites des nations majeures de l’hémisphère nord, il serait facile de considérer que l’hémisphère nord a passé un week-end catastrophique.

Or, ce serait manquer de respect envers deux sélections qui ont connu un week-end radieux : la Roumanie et l’Espagne.

Les Roumains de David Gérard se sont imposés contre les Tonga (25-15) tandis que l’Espagne a battu l’Uruguay (33-24).

Rencontre
Internationals
Romania
25 - 15
Temps complet
Tonga
Toutes les stats et les données

Une Roumanie à réaction

La Roumanie avait débuté l’année par deux succès contre la Pologne et la Belgique en février, mais restait sur quatre défaites en cinq matchs. Les Roumains recevaient des Tonga eux-mêmes en difficulté qui ne comptaient, pour seule victoire, que le match contre le Canada pour éviter la dernière place de la Pacific Nations Cup.

Dès le début de la rencontre, les visiteurs ont pris les choses en main grâce à un essai de Tapuelulu. À la 14e minute, Taniela Filimone a doublé la mise pour les Tonga après l’essai de Boboc pour la Roumanie. À la mi-temps, les Roumains étaient menés 8-15.

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Mais ils ont su resserrer les rangs en deuxième période pour n’encaisser aucun point. En plus de l’essai inscrit par Vaovasa, le jeu au pied d’Alin Conache et Gabriel Rupanu a fait la différence.

Graphique d'évolution des points

Romania gagne +10
Temps passé en tête
31
Minutes passées en tête
46
38%
% du match passés en tête
57%
85%
Possession sur les 10 dernières minutes
15%
3
Points sur les 10 dernières minutes
0

Une Espagne solide d’entrée

La performance européenne du week-end dans ce que l’on appelle communément le « Tier 2 » revient toutefois à l’Espagne.

Avant la rencontre, la dynamique espagnole était différente. L’Espagne, qui aurait dû participer à la Coupe du Monde de Rugby 2023 si elle n’avait pas été éliminée sur tapis vert et remplacée par… la Roumanie, comptait quatre victoires en sept matchs en 2024.

Les Espagnols restaient sur une courte défaite (30-34) contre les Samoa puis une victoire contre les Tonga (29-20) en juillet. Cette fois, l’Espagne était confrontée à l’Uruguay, nation émergente prometteuse qui avait été une épine dans le pied de la France en phase de groupes lors du Mondial.

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Rencontre
Internationals
Spain
33 - 24
Temps complet
Uruguay
Toutes les stats et les données

Sous l’impulsion du demi de mêlée biarrot Kerman Aurrekoetea, auteur de deux essais, les Espagnols ont réalisé un magnifique match malgré une physionomie inverse à la rencontre de la Roumanie.

L’Espagne a marqué quatre essais au cours d’une première mi-temps maîtrisée et soldée sur le score de 24-7.

Les Uruguayens, sans Santiago Arrata, ont réussi à marquer un essai dès le retour des vestiaires via Pujadas, puis Aliaga y est allé de son essai à l’heure de jeu, mais les trois pénalités passées par Gonzalo Vinuesa ont permis aux hôtes de conserver leurs distances et de décrocher une superbe victoire qui confirme leur belle progression.

Graphique d'évolution des points

Spain gagne +9
Temps passé en tête
82
Minutes passées en tête
0
99%
% du match passés en tête
0%
34%
Possession sur les 10 dernières minutes
66%
3
Points sur les 10 dernières minutes
3

Il faut donc raison garder quand on affirme que l’hémisphère nord s’est fait rouler dessus par l’hémisphère sud ce week-end, surtout à quelques jours d’une élection à la présidence de World Rugby pour laquelle Abdelatif Benazzi, candidat français, mène une politique d’ouverture pour casser le cercle fermé du rugby international.

Le 16 novembre, à 15h00, l’Espagne pourra véritablement se jauger contre les Fidji, quarts de finaliste de la dernière Coupe du Monde, vainqueurs de la Pacific Nations Cup 2024 et victorieux au pays de Galles. Les Espagnols boucleront l’année le 25 novembre contre les États-Unis.

Quant à la Roumanie, elle peut viser une superbe fin de saison car elle affronte le Canada le 16 novembre (17h00) puis l’Uruguay le 23 novembre (17h00).

 

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T
Tom 4 hours ago
What is the future of rugby in 2025?

Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol!


It's incredible to see the boys playing like this. Back to the form that saw them finish on top of the regular season and beat Toulon to win the challenge cup. Ibitoye and Ravouvou doing a cracking Piutau/Radradra impression.


It's abundantly clear that Borthwick and Wigglesworth need to transform the England attack and incorporate some of the Bears way. Unfortunately until the Bears are competing in Europe, the old criticisms will still be used.. we failed to fire any punches against La Rochelle and Leinster which goes to show there is still work to do but both those sides are packed full of elite players so it's not the fairest comparison to expect Bristol to compete with them. I feel Bristol are on the way up though and the best is yet to come. Tom Jordan next year is going to be obscene.


Test rugby is obviously a different beast and does Borthwick have enough time with the players to develop the level of skill the Bears plays have? Even if he wanted to? We should definitely be able to see some progress, Scotland have certainly managed it. England aren't going to start throwing the ball around like that but England's attack looks prehistoric by comparison, I hope they take some inspiration from the clarity and freedom of expression shown by the Bears (and Scotland - who keep beating us, by the way!). Bristol have the best attack in the premiership, it'd be mad for England to ignore it because it doesn't fit with the Borthwick and Wigglesworth idea of how test rugby should be played. You gotta use what is available to you. Sadly I think England will try reluctantly to incorporate some of these ideas and end up even more confused and lacking identity than ever. At the moment England have two teams, they have 14 players and Marcus Smith. Marcus sticks out as a sore thumb in a team coached to play in a manner ideologically opposed to the way he plays rugby, does the Bears factor confuse matters further? I just have no confidence in Borthers and Wiggles.


Crazy to see the Prem with more ball in play than SR!

3 Go to comments
J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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