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Victoire du Racing 92 contre Toulon
Avec AFP
À l’issue d’un match pauvre en occasion où les défenses ont longtemps pris le pas sur les attaques, le Racing 92 s’est imposé contre Toulon au stade Dominique-Duvauchelle de Créteil.
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La rencontre a longtemps consisté en un duel de buteurs entre Nolann Le Garrec et Baptiste Serin, avant que le Racing finisse par prendre ses distances. À la mi-temps, le score était de 0-0 – une première en Top 14 depuis la confrontation entre le Racing 92 et l’USAP le 9 octobre 2021 – ce qui en dit long sur le contenu de ce match.
Les Ciel et Blanc se sont encore une fois reposés sur leur demi de mêlée Nolann Le Garrec, le plus inspiré dans le jeu et qui a inscrit les 15 premiers points de son équipe sur des pénalités grâce à des Toulonnais particulièrement indisciplinés.
Jusqu’à la 76e minute, seuls Nolann Le Garrec et Baptiste Serin avaient marqué des points au pied. Mais le Racing avait déjà pris plus d’un essai transformé d’avance face à un RCT qui a pris deux cartons jaunes durant la rencontre.
Il aura fallu attendre les cinq dernières minutes de la rencontre pour voir les hôtes passer la ligne adverse par l’intermédiaire de Janick Tarrit en force. Après la transformation de Nolann Le Garrec, aucun point n’a été marqué.
Malgré les maladresses techniques et les défenses fermées qui ont marqué ce match, la logique a été respectée. Les Racingmen ont fait preuve de caractère pour remonter au classement et progressivement se remettre de leur début de saison difficile.
Malgré cette victoire, le bilan des trois matches des Franciliens délocalisés à Créteil reste mitigé, après une victoire non-bonifiée face à Clermont (33-20) et une défaite sur le fil contre La Rochelle (17-16).
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« C’était une partie d’échecs », résumait Frédéric Michalak (entraîneur de l’attaque du Racing 92). « Leur manque de fraîcheur a fait qu’on a pu passer devant. C’est avant tout notre initiative, notre énergie et notre paquet d’avants qui nous a fait gagner. Toulon c’est des barbelés (…) il fallait plus de patience et de calme pour donner de la force autour du ballon.
« Ils ont été beaucoup plus dangereux que nous. On n’a pas réussi à les mettre en danger. On passe quasiment quatre-vingts minutes à défendre. On a une bonne défense mais ça peut ne pas suffire », regrettait pour sa part Esteban Abadie (troisième ligne de Toulon).
Reste à savoir combien de Toulonnais sont repartis en bus de Créteil, comme Matthieu Bastareaud avait prévenu…
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