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Will Collier : son choix pour Castres, l’art de la mêlée et le bon vin

Harlequins' Will Collier (Photo by Alex Davidson/Getty Images for Investec)

Des regrets, Will Collier (33 ans, 2 sélections) en aura sans doute quelques-uns lorsque sa carrière de joueur prendra fin.

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« Je préfère être le gars dont les gens disent qu’il aurait dû jouer davantage, plutôt que le gars dont ils se demandent comment il a pu obtenir toutes ces sélections », explique en exclusivité à RugbyPass l’ancien pilier droit des Harlequins, quand on l’interroge sur ce qui pourrait manquer à l’Angleterre à la suite de sa décision de s’engager pour trois saisons avec le Castres Olympique.

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« Eddie [Jones] a opté pour un autre type de pilier et je l’ai accepté. Nous avons eu quelques discussions – j’ai eu mes capes sous Eddie, et j’ai adoré être dans l’environnement de l’Angleterre.

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« J’ai eu l’impression que sous la direction de Steve [Borthwick], j’aurais pu apporter un plus à l’équipe, notamment en mêlée. Mais je suis plutôt satisfait et en paix avec la façon dont les choses se sont déroulées. »

« Je suis revenu à mon style de jeu »

“Quand Eddie [était sélectionneur de l’Angleterre], j’ai essayé de modifier mon jeu. J’ai perdu beaucoup de poids et tenté de devenir plus dynamique, en portant davantage le ballon. Ces quatre dernières années, je suis revenu à mon style de jeu habituel, à ce que j’aime faire et ce que je fais le mieux », explique-t-il.

Cependant, ce qui convient le mieux à Collier n’était peut-être pas ce que l’Angleterre recherchait ou ce dont elle avait besoin. Mais il a su attirer l’attention des clubs du Top 14 en quête d’un pilier droit.

Après plus de dix ans passés aux Harlequins, il a choisi de s’exiler en signant un contrat avec le Castres Olympique, quintuple champion de France, jusqu’en 2027.

La France a toujours été dans ses projets. « Depuis tout jeune, je rêvais de jouer dans le Top 14 », confie Will Collier. « J’ai toujours voulu venir ici.

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Will Collier
Will Collier et ses bons amis Joe Gray et Mark Lambert partagent une bière (Photo par Steve Bardens/Getty Images)

« Lors de mes derniers contrats avec les Quins, je gardais toujours un œil sur les opportunités en France, mais je souhaitais aussi rester à Quins pour tenter de gagner plus d’argent et obtenir davantage de sélections avec l’Angleterre. Cela ne s’est finalement jamais concrétisé. »

« Je savais que Castres était une ville passionnée de rugby »

Castres n’est peut-être pas l’un des clubs les plus prestigieux du rugby français, mais il fait partie des rares équipes, avec Toulouse et Clermont, à n’avoir jamais quitté la première division depuis le début de l’ère professionnelle.

Cela n’intimide cependant pas Will Collier, qui ne se laisse pas impressionner par les apparences. « J’ai affronté Castres à plusieurs reprises et je savais que c’était une ville passionnée de rugby. J’ai eu une longue discussion avec [le manager] Jeremy [Davidson] et [le directeur du rugby] Matthias [Rolland]. Ils m’ont partagé leur vision, parlé de l’histoire du club et expliqué ce qu’ils attendaient de moi. »

Le souvenir de son premier match en senior, un match de présaison en 2012 contre Castres, lui est alors revenu en tête.

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À l’époque, plusieurs joueurs qui composent aujourd’hui le staff du club étaient encore sur le terrain : l’entraîneur de la mêlée, Karena Wihongi, était alors pilier droit, Yannick Caballero, désormais entraîneur de la touche, jouait en troisième ligne, Marc-Antoine Rallier, désormais manager, était talonneur, et l’ex-deuxième ligne Matthias Rolland est aujourd’hui directeur du rugby.

Une intégration facile

Quitter les Harlequins après plus de dix ans de service a dû être difficile, non ? « Étonnamment, cela a été très facile », reconnaît Collier.

« Je suis vraiment reconnaissant pour tout le soutien que j’ai reçu, notamment de ma femme, qui a accepté de déraciner la famille pour s’installer dans une petite ville de France, bien différente de notre vie dans le sud-ouest de Londres.

« J’ai expliqué ma décision aux Quins… Ils m’ont dit qu’ils auraient aimé me voir rester, mais qu’ils respectaient mon choix et me soutiendraient.

« J’ai toujours dit que je rêvais de jouer en France, donc ce n’était pas une surprise pour eux. Je n’aurais pas rejoint un autre club de Premiership, mon seul objectif était de traverser la Manche. »

Le club a également facilité son intégration. « Comme je savais que j’arrivais relativement tôt, nous avons eu le temps de bien préparer notre installation », explique Will Collier. « Nous avons trouvé une superbe maison à seulement trois minutes de Levézou, le terrain d’entraînement du club.

« C’est un endroit vraiment génial pour les familles, et la ville est si petite que tout le monde est proche. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez appeler n’importe qui, et ils seront là pour vous aider. »

Il a trouvé sa place en mêlée

Deux essais au ras en cinq matchs pour Castres, c’est déjà 50 % du total des essais inscrits par Collier en plus de 200 rencontres avec les Harlequins — « J’ai probablement parcouru plus de mètres avec ceux que j’ai marqués pour les Quins ! » plaisante-t-il — mais le travail au quotidien reste sa priorité.

« Je connaissais déjà les gars de la mêlée — Quentin Walcker, Loîs Guerois-Galisson et Antoine Tichit sont tous d’excellents piliers gauches.

« Une partie de moi était un peu inquiète quand Tom [Staniforth] s’est blessé, car je sais qu’il est un élément clé de l’équipe, avec une grande présence en mêlée. »

Le deuxième ligne australien, Tom Staniforth, est absent pour une grande partie de la saison, en convalescence après une opération de la cheville.

« Nous avons Flo [Florent Vanverberghe], qui est une machine, un véritable monstre. Nous avons Paul [Jedrasiak] de Clermont, qui peut entrer et faire un travail exceptionnel. Et nous avons Naka [Leone Nakarawa], qui est l’un des joueurs les plus incroyables avec lesquels j’ai jamais joué. »

Un pack de véritables combattants

Les joueurs du groupe sont une chose, mais ce qui compte le plus, c’est la façon dont ils se mobilisent. « En mêlée, tout est autant une question d’état d’esprit que de technique », affirme Will Collier, véritable passionné de son art.

« Nous avons énormément travaillé pendant la pré-saison, avec de longues séances. On entend souvent les Sud-Africains parler de la rigueur et de la passion qu’ils mettent dans leur travail en mêlée, et j’ai l’impression que nous avons adopté une approche similaire lors de nos entraînements à Castres.

« Nous commençons à voir les résultats de cet investissement. Karena Wihongi est un excellent coach de mêlée, très précis dans les aspects qu’il cible. Il met aussi un gros accent sur le travail avec les cinq de derrière. »

Le groupe de joueurs, le pack, sont essentiels, mais la route d’une saison de Top 14 est longue et compliquée. « La constance et le maintien de l’élan sont toujours des défis, reconnaît Collier. « Mais ce que nous avons dans cette équipe, c’est un groupe de véritables combattants. »

« Ils crient « Chien ! Chien ! et c’est communicatif »

« Je pense que le meilleur exemple en est (le troisième-ligne aile) Baptiste Delaporte. Quand on le regarde jouer, il se bat pour chaque centimètre carré. Vous l’avez vu [contre le Stade français] lorsque nous avons reçu le carton rouge.

« Ils crient ‘Chien ! Chien !’ C’est vraiment un combat de chiens et c’est communicatif. Cette frénésie se transmet à tous les niveaux. C’est un sentiment incroyable. »

L’expulsion d’Adrea Cocagi après 20 minutes de jeu, pour un coup de coude au visage du joueur du Stade Français Samuel Ezeala, aurait pu faire dérailler Castres les saisons précédentes. Mais Castres s’est imposé 35 à 13 malgré 60 minutes de jeu à 14. Ils n’ont jamais eu l’air de se laisser dominer.

Après sept matchs – au tiers de la campagne de 26 rencontres – Castres était sixième, avec 19 points, et avait pris au moins un point dans tous les matches sauf un.

Objectif minimum : le Top 6

Une place dans le Top 6 et une qualification pour les barrages sont les objectifs minimaux que vise Castres, qui affichait la deuxième meilleure attaque du championnat en termes de points marqués après sept journées.

« C’était clairement au cœur de nos discussions avec Matthias et Jérémy », révèle-t-il. « Ils m’ont dit : ‘Nous sommes un petit club, une petite ville, mais nous sommes ici pour gagner.’

« Ce n’est pas comme si nous étions en mode survie — le recrutement, les joueurs que nous avons et notre style de jeu en témoignent. L’objectif minimum est d’être dans les six premiers.

« Je suis conscient de la difficulté et de la compétitivité de ce championnat. Un point par-ci, un point par-là, et vous pouvez manquer le coche, comme [Castres] l’a fait l’année dernière. »

Will Collier l’épicurien

En dehors du rugby, il y a beaucoup de choses dans et autour de la ville tarnaise qui peuvent séduire l’amateur de vin et de gastronomie qu’est Collier, qui possède également une participation dans un restaurant à Bristol.

Il n’a pas encore eu l’occasion de mener, selon ses propres mots, « une analyse approfondie » des vins locaux. Toutefois, il précise : « Je commence à récolter des informations et à découvrir de bons domaines et de bons vignobles dans les environs. »

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.


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Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


And, for the record, NONE of the above are good enough to coach the All Blacks. The All Blacks have the guy that hasn’t won a single Super title. He’s won 6.


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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