XV de France féminin : équilibre difficile entre émulation et continuité
Entre le match en Irlande et la réception de l’Écosse à La Rochelle, un seul changement dans le pack (suite au forfait d’Agathe Sochat) et deux à l’arrière (pour cause de blessure de Nassira Konde et de suspension pour Gabrielle Vernier). Trois changements, donc, obligés.
Entre l’Écosse et la réception du Pays de Galles le 12 avril à Brive-la-Gaillarde : un seul changement dans le XV de départ (retour d’Émilie Boulard à l’aile) et deux sur le banc (Assia Khalfaoui et Océane Bordes). Ca fait peu quand on veut donner sa chance à toutes les joueuses.
Des changements donc à la marge, chirurgicaux, quand le staff est confronté à une triple équation : promouvoir l’émulation (donc la concurrence à tous les postes), assurer une certaine continuité (pour préparer l’échéance Coupe du Monde) et donc renouveler la confiance aux joueuses qui ont performé sur les deux premières rencontres.
« Comme on le dit depuis le début, l’objectif, c’est vraiment de monter en puissance tout au long de ce Tournoi des Six Nations. Continuer à avancer, à construire ensemble, à progresser dans cette confiance collective qu’on est en train de construire ensemble. C’est l’idée principale de ce match. Et bien évidemment, c’est aussi de performer, de faire un résultat ce week-end », explique Gaëlle Mignot.
« On essaye de garder une continuité, les associations, tout en maintenant une notion d’émulation », affirme quand même David Ortiz. « Il y a eu la réintégration d’Émilie Boulard, il y a aussi Océane Bordes sur le banc. L’objectif est de continuer à créer de l’émulation, à faire monter tout le monde en puissance, mais évidemment il y a une notion de continuité nécessaire qui va avec l’enchaînement des matchs.
« C’est important pour nous de commencer à figer certaines associations, tout en maintenant une notion d’émulation qui permet à toutes les joueuses tout le temps en éveil… »
« On est dans notre dernière ligne droite, donc c’est important pour nous de commencer à figer certaines associations, tout en maintenant une notion d’émulation qui permet à toutes les joueuses tout le temps en éveil. Ça fait partie de la stratégie globale qu’on a eue sur la composition. »
Or, le vivier reste important avec les retours de Joanna Grisez et de Romane Ménager, un peu trop justes sur cette rencontre, ainsi que l’équipe de France de rugby à 7 qui viendra s’entraîner pour les deux derniers matchs, contre l’Italie et l’Angleterre.
Dans ce contexte, à cinq mois seulement de la Coupe du Monde de Rugby en Angleterre, difficile de faire trop tourner, sauf si le staff y est forcé, et de donner du temps de jeu à qui en a besoin.
« En coupe du monde, on sera amené à faire six matches d’affilée », si les Bleues atteignent les demi-finales, « il est important que les filles soient prêtes pour enchaîner » des séries de rencontres, souligne David Ortiz.
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