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XV de France : Où en sont les joueurs après une semaine de préparation ?

Le trois-quarts centre Gaël Fickou et les ailiers Damian Penaud et Louis Bielle Biarrey participent à une séance d'entraînement à Marcoussis, au sud de Paris, le 29 octobre 2024, dans le cadre de la préparation des tests d'automne. (Photo by FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Nicolas Jeanjean, directeur de la performance des Bleus, fait le bilan de la première semaine de stage du XV de France à Marcoussis.

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Arrivés progressivement le dimanche 27 et le lundi 28 octobre, 42 Bleus retenus pour les Autumn Nations Series ont commencé à prendre leurs marques au Centre National du Rugby (CNR). Pour certains ils étaient déjà là en juin, pour d’autres la dernière fois c’était le printemps dernier.

Individualiser la charge collective

Tout l’enjeu de cette première semaine de préparation sans match était de remettre sur un même pied d’égalité physique les candidats à une sélection contre le Japon, la Nouvelle-Zélande et/ou l’Argentine, entre ceux qui ont matché à plein régime depuis le début de la saison de Top 14 et ceux qui n’ont pas eu suffisamment de temps de jeu.

« C’est tout le challenge de cette semaine préparatoire non matchée, de retrouver un équilibre sur l’état de forme de nos joueurs », indique Nicolas Jeanjean, le directeur de la performance des Bleus.


« Il y a des joueurs qui ont fait huit matchs sur huit, ce qui est une charge importante. Cette semaine nous a permis d’individualiser la charge collective afin de décharger certains joueurs qui avaient accumulé pas mal de temps de jeu et, inversement, de surexposer certains joueurs qui avaient besoin de remettre un peu de charge. C’était une semaine intense de développement. On en a profité pour travailler et générer certains profils. »

Homogénéité entre les joueurs

Selon lui, le bon travail de pré-saison mené par les clubs a été très bénéfique pour préparer au mieux les joueurs.

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« C’est le but de laisser les joueurs récupérer après une longue saison et de pas prendre les joueurs qui jouent énormément avec la sélection. C’est pour profiter d’un état de forme optimal en novembre. Ils sont arrivés dans un bon état de forme », affirme Jeanjean avant de rentrer plus dans les détails de la préparation.

« On met un gros focus sur les intensités de travail. Globalement, quand on joue au rugby, on exploite dans un collectif 80 à 85% du potentiel des joueurs, que ce soit en accélération ou en vitesse.

« C’était intéressant de voir que même sous la fatigue on était capable de performer »

« Notre objectif est d’augmenter ce pourcentage pour permettre d’exploiter des fulgurances, des espaces que l’on cherche à trouver sur le terrain. On cherche à monter ces curseurs le plus haut possible. On a des méthodologies d’entrainement pour y arriver. C’est une ligne directrice sur cette tournée. On met un travail physique spécifique en place. »

Performer même sous la fatigue

Alors que même Antoine Dupont – qui a bénéficié d’une pause plus tardive – est « sur une reprise de joueur de rugby à XV », les autres joueurs ont été poussés loin lors de cette première semaine de préparation intense.

Ce dimanche 3 novembre, c’était repos pour tous avant le retour de 19 autres joueurs après cette 9e journée du Top 14.

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« On a quand même de la chance d’avoir les meilleurs joueurs, rugbystiquement, physiquement. Le rugby international a une part physique très importante. On ne peut pas avoir de faiblesse. Si on a une faiblesse, on est vite identifié et on est une faiblesse pour l’équipe », estime Nicolas Jeanjean.

« On a fait une semaine dure qui ressemble à une semaine de pré-saison pour eux ; ça faisait un moment qu’ils n’avaient pas vécu les charges d’entrainement qu’on leur a mises cette semaine. Ils étaient un peu fatigués lors de la dernière minute de l’entrainement de la semaine.

« C’était nécessaire de remettre un peu de charge. Et dans cette charge-là, on a vu des joueurs qui s’exprimaient bien, qui avaient la capacité d’accélérer, de trouver des situations rugbystiques sous fatigue. C’était intéressant de voir que même sous la fatigue on était capable de performer. »


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J
JW 18 minutes ago
'Let's not sugarcoat it': Former All Black's urgent call to protect eligibility rules

It's as relevant as long as you want to make it relevant.


I think you need to take a step back and look at why it's there. That rule was put in place simply to ensure players knew where they stood when it comes to selection, it is a 'were not going to go to all the difficulty of including you if you leave' understanding, 'were not going to give one AB special treatment over any other'. It has only morphed into a concept of using it as a means to keep the game alive in NZ as an afterthought.


You also don't seem to understand who he is talking to. He's not saying players aren't able to be an international level without loyalty or sacrifice, he's addressing the public and telling them, 'look, you just have to accept you need to make a sacrifice to be an All Black, don't feel entitled in wanting to see Mo'unga playing before he returns to New Zealand' etc. As you suggest, we would not have the same view if the game here was in as perilous a position as South Africa's was.


Closing borders is historically a silly economic idea, why should it be any different in national level sports?

The current stance is actually the opposite of that. They are increasing the value of their domestic product in order to gain the most economic advantage globally.


If you want to actually analyze the concept, think about what SA is having to do and ask yourself whether it's worth it. For example, Mo'unga would only have a few weeks off a year if it was to both play in the NH and for the AB's, so that isn't obviously going to happen. He would most likely need to abstain from the Rugby Championship (being between the start and end of each of his club season) or parts of it, so the All Blacks wouldn't want to select him for the International window before that, as they want to give their 10 who will be playing in the RC time to hit peak performance, along with this team. I quite like the idea of having 3 to 5 'World' spots outside the team for players to come in for and they can be a part of the team helping the youngsters etc, it is still mainly a holiday for them but they can play in the case of an emergency etc.


Isn't it such a beautiful sport because of aspects like these Keith? Otherwise, wouldn't it be exactly like football as you suggest?

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