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Roumat, Flament, Guillard... La prime à l'hybride en deuxième et troisième ligne

Par AFP
Le staff des Bleus apprécient les profils hybrides comme Mickaël Guillard (à gauche) ou Alexandre Roumat (à droite), capables de jouer indifféremment en deuxième ou troisième ligne. (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

À l’image d’Alexandre Roumat, troisième ligne de métier qui sera titulaire vendredi en deuxième ligne avec le XV de France contre le pays de Galles pour débuter le Tournoi, de nombreux joueurs « hybrides » alternent régulièrement entre ces deux postes, autrefois plus différenciés.

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En l’absence de l’habituel titulaire Thibaud Flament, blessé, l’aérien Roumat (1,98 m, 110 kg), va donc être titulaire pour la première fois dans la cage, même s’il est déjà entré en cours de match en deuxième ligne avec les Bleus.

« C’est vrai qu’il postule aussi au poste de numéro 8, il y joue régulièrement au Stade toulousain », a reconnu le sélectionneur Fabien Galthié au moment d’annoncer la composition de son équipe. « Mais il a un profil qui nous intéresse de seconde ligne », a-t-il ajouté.

Traditionnellement, les deuxièmes lignes, grands et massifs, étaient plus sollicités en conquête, notamment pour pousser en mêlée, que les troisièmes lignes, qui sont eux au soutien en mêlée et en touche mais aussi dévolus aux tâches offensives.

Mais à mesure que le rugby a évolué, les différences se sont atténuées entre les deux postes.

Moins de mêlées, plus de temps de jeu et de déplacement

« Avant, les avants passaient énormément de temps en conquête », témoigne Fabien Pelous, ancien deuxième ligne du XV de France (118 sélections) et qui a lui-même parfois évolué en troisième ligne. « Le jeu est aujourd’hui plus fait de phases de déplacement de ballons », ajoute le plus capé des Bleus, pour qui les mêlées, de plus en plus rares et courtes au niveau international, ne devraient pas épuiser Roumat.

– Profil –

Résultat : les entraîneurs et sélectionneurs ne réfléchissent plus uniquement par poste, mais par profil de joueur. Chez les Bleus, le Racingman Cameron Woki (31 sélections), très bon en touche, a ainsi été déplacé de la 3e à la 2e ligne, où il évolue maintenant sans souci. Dnas l’autre sens, l’habituel 2e ligne Thibaud Flament est également capable de jouer sur l’aile de la 3e ligne.

L’Anglais Courtney Lawes (105 sélections) ou l’Irlandais Tadhg Beirne (55 sélections), parmi d’autres, alternent régulièrement entre les positions, en club comme en sélection nationale.

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« On cherche des joueurs hybrides », éclairait cette semaine à Marcoussis le Lyonnais Mickaël Guillard, lui-même polyvalent et qui sera sur le banc face aux Gallois. « On cherche maintenant en numéro 4, (un profil) de coureur, un peu comme un quatrième 3e ligne », le numéro 5 étant lui plus puissant pour caler le côté droit de la mêlée.

Rien d’étonnant donc à ce que Roumat à son tour soit utilisé en deuxième ligne, avec ses qualités « de touche, de déplacement, l’activité et sa capacité aussi à tenir le ballon et à être meneur de jeu », a énuméré Fabien Galthié.

Question d’équilibre

« On utilise plus les joueurs par rapport à leurs qualités physiques » que par rapport à un poste, juge Pelous. Olivier Roumat, père d’Alexandre et lui-même deuxième ligne international (61 sélections), « était un joueur un peu plus massif, un peu moins mobile et qui touchait moins le ballon » éclaire Pelous, qui a évolué à ses côtés en Bleus. « Alexandre est plutôt un distributeur de jeu », ajoute-t-il.

« Je pense aussi que pour les coachs, ça permet d’avoir des remplaçants différents, des profils différents pour pouvoir manager son équipe différemment », estime Guillard.

« On essaie d’équilibrer les gabarits dans l’équipe », abonde Pelous.

Or les Bleus ne manquent pas de gros porteurs capables de faire parler leur puissance, du pilier droit Uini Atonio (1,97 m, 150 kg) au deuxième ligne Emmanuel Meafou (2,03 m, 145 kg), en passant par le troisième ligne Rochelais Paul Boudehent (1,92 m, 107 kg), dont chaque plaquage marque l’adversaire.

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Roumat « a la capacité de jouer à n’importe quel poste », assurait en novembre le Toulousain François Cros, saluant un joueur « intelligent » et « en pleine confiance ». « Peu importe sa position, c’est un bon joueur de rugby », tranche Pelous. « Il a une utilité, et un superpouvoir en touche, qui lui permettra d’être bon sur le terrain ». En deuxième comme en troisième ligne.


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