+3% de fréquentation dans les stades du Top 14
« On pouvait craindre un tassement avec un effet de saturation, due à l’exposition de la Coupe du monde qui entraîne un petit reflux dans un premier temps. Et au contraire, nous sommes à +3% par rapport à la même période de l’année dernière », a confirmé René Bouscatel, le président de la Ligue Nationale de Rugby à France Info.
Depuis la reprise du Top 14 le 29 octobre, au lendemain de la finale de la Coupe du Monde de Rugby, les stades partout en France ont en effet affiché une hausse de fréquentation.
L’effet Coupe du Monde de Rugby n’est sans doute pas étranger à cette situation alors que le tournoi mondial en France a rassemblé 2,4 millions de spectateurs dans les stades (le double avec les fans zones), contre 1,7 million au Japon.
Même à la télévision la Coupe du Monde a rassemblé largement avec plus de 230 millions de téléspectateurs cumulés en France, avec un pic à 18,4 millions pour le quart de finale France – Afrique du Sud.
Transformer l’essai
« De nouveaux publics se sont intéressés au rugby, c’est une évidence ! », abonde Thomas Lombard, le directeur général du Stade Français, lui aussi interrogé sur France Info alors que le stade Jean-Bouin était plein pour la première fois de la saison le 3 novembre avec près de 19 500 spectateurs.
« Il y a un travail qu’on doit faire en interne, sur notre affichage et notre communication. On fait venir les gens dans le stade, mais on a un turn-over considérable.
« Dans les hospitalités, on a en moyenne deux visites par an pour un client. L’idée, c’est d’en avoir quatre. Et pour aller au bout de ma pensée, je pense que si on avait été champions du monde, on aurait eu un effet plus important. »
L’essai est là et bien là. Ne reste plus qu’à le transformer.