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A Dubaï France 7 remet les compteurs à zéro

DUBAI, EAU - 27 NOVEMBRE : Les capitaines des équipes Hommes posent pour la photo souvenir avant le Emirates Dubai 7s 2024 le 27 novembre 2024 à Dubaï, EAU (Photo by Alex Ho / World Rugby).

Les années se suivent et ne se ressemblent pas à Dubaï. Si l’an passé l’équipe de France de rugby à 7 y avait terminé à une piteuse 9e place, cette année l’équipe revient tout juste auréolée de son titre de champion olympique décroché aux Jeux de Paris 2024.

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Attention au retour de bâton et à ne pas tirer de conclusions trop hâtives en cas de faux-pas, comme la France a souvent été coutumière.

L’équipe qui a renouvelé le plus son effectif

Pour ce premier tournoi qui lance un nouveau cycle olympique jusqu’à LA 2028, l’équipe a été profondément renouvelée à commencer par son entraineur Benoît Baby qui a pris la difficile succession de Jérôme Daret, élu par ses pairs Entraineur de l’Année aux World Rugby Awards.

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Dans ce nouveau groupe, les tauliers sont en minorité derrière le capitaine Paulin Riva (47 tournois), Stephen Parez-Edo Martin (76 tournois), Antoine Zeghdar (16 tournois), Jordan Sepho (25) – meilleur marqueur d’essais de la France la saison dernière avec 16 réalisations – William Iraguha (28) et Varian Pasquet (24).

Sept joueurs découvriront pour la première fois la grande caravane du rugby à sept mondial : Celian Pouzelgues, Romain Gardrat, Enehemo Artaud, Grégoire Arfeuil, Victor Hannoun, Ali Dabo et Liam Delamare. De toutes les équipes du SVNS, la France est celle qui a renouvelé le plus son effectif, soit une perte d’expérience estimée à 55% par rapport à la saison passée. Comment va-t-elle se débrouiller ?

La barre est ultra haute

Chance ou pas, France 7 s’inscrit dans un héritage exceptionnel. Daret a fixé la barre haut, très haut, immensément haut. En fait, une médaille d’or olympique, peut-être ne peut-on pas plus haut. Le challenge de cette année avec cette équipe en sera d’autant plus fort.

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Car en plus de la médaille d’or olympique, la France a été couronnée championne du SVNS 2024 après avoir battu l’Argentine en finale à Madrid en juin, quelques mois après avoir mis un coup d’arrêt brutal à 19 ans de disette en Cup à Los Angeles.

« On n’était jamais loin de gagner un tournoi, mais deux… Une fois que tu gagnes un tournoi, tu peux gagner n’importe lesquels », assure Stephen Parez-Edo Martin.

Mais à Dubaï, on remet les compteurs à zéro. Dubaï, c’est un tournoi qui, historiquement, ne réussit pas trop aux Bleus. La France n’y a atteint les quarts de finale de Cup que trois fois lors des cinq dernières saisons et dix fois seulement sur 24 participations depuis 1999. Leur seule apparition en finale à Dubaï remonte à la saison 2011-2012, où ils ont perdu contre l’Angleterre 29-12.

Des perf encourageantes

En plus de leurs médailles, les Français ont inscrit 136 essais la saison dernière, le deuxième meilleur total, avec une moyenne de 17 par tournoi. 59% de leurs essais provenaient de situations de jeu non structuré, comme les pénalités jouées rapidement, les coups de pied à suivre ou les interceptions, le deuxième meilleur ratio derrière l’Afrique du Sud.

Avec un taux de réussite de 80 % dans les 22 mètres adverses, la France s’est classée quatrième dans cet aspect, avec le troisième plus grand nombre de visites (171). Elle a également enregistré en moyenne 5,3 passes après contact par match, la troisième meilleure stat – 29 de ces 89 passes décisives provenaient de offloads.

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Malgré le troisième plus faible taux de réussite au plaquage de la saison (66 %), la France a concédé seulement 12,5 essais par tournoi, soit le troisième meilleur total.

Et comme pour les filles, la discipline a été un problème, avec 19 cartons jaunes reçus, le deuxième plus grand total, dont six lors du tournoi du Cap.

Des adversaires coriaces

Avec le Kenya, l’Australie et l’Afrique du Sud dans sa poule, France 7 n’a pas été gâté au tirage au sort. « Ça va piquer », admet Stephen Parez-Edo Martin qui entame sa 11e saison sur le circuit.

« Les Kenyans (qui reviennent sur le circuit après une saison d’absence) seront égal à eux-mêmes ; ils vont être sur-musclés, nous mettre des raffuts et nous proposer un jeu très costaud. Les Sud-Af’, pareil. C’est toujours des matchs compliqués avec des petits qui vont super vite, qui sont super-gainés, qui sont durs au contact avec des crochets de dingue ; ça va très vite. L’Australie qui lâche rien, tout à l’énergétique. Sous le cagnard de Dubaï, ça va piquer. »

La France a remporté ses quatre derniers matchs face au Kenya et neuf de leurs dix derniers affrontements, souvent après avoir été menée à la pause. Les deux rencontres de 2023 ont été serrées, décidées par sept points ou moins. Ce sera leur première confrontation à Dubaï depuis la saison 2019.

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Contre l’Australie, la France est actuellement sur sa plus longue série de victoires avec quatre succès consécutifs. Entre 1999 et 2022, elle n’avait réussi à gagner deux fois de suite que deux fois sur 49 matchs. Cependant, France 7 peine traditionnellement à marquer face à l’Australie à Dubaï, ayant été limitée à 10 points ou moins dans cinq de leurs six précédentes confrontations dans ce tournoi.

Enfin, contre l’Afrique du Sud, la France a perdu ses deux rencontres de la saison dernière, par 19 points à Perth et un seul point à Singapour. Elle devra améliorer ses débuts de match contre les Blitzboks, ayant été menée de 12 points à la pause à Perth et de 15 points à Singapour, restant sans points en première période lors des deux occasions.

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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Rob 1 hour ago
'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back'

It’s a tough one to call with regards to the play style JW, the only major issue Crowley has is that he doesn’t appear to be as demanding and bossy a ten as sexton was so whenever he played this year with Gibson Park at nine we saw a ton of attack done off nine. At the start it looked like an effort to ease Crowley in but as time went on he still doesn’t look to be taking control, word out of camp is that Prendergast is very good at taking control during match week prep and that’s partly why he’s been given a go and that Farrell wants Crowley to learn to be a bit more demanding.


With regards to play style there are a few different theories but I subscribe to the idea that enough teams have just figured out a defensive system to shut us down, and that system works much better when we play off nine. There are a few other considerations but the main one that has me excited actually is that for the first time that I know of it would seem we are fully taking World Cup cycle planning seriously, in the past we treated the year before and the year of the only necessary planning years but now all the talk from the coaches is on the four year cycle. Farrell for all his pros is also apparently a teeny bit paranoid, allegedly the main reason Ireland didn’t feature much in the six nations documentary until the end was because he didn’t want cameras at their training and was similarly paranoid during the World Cup training. It wouldn’t surprise me if he’s working on a new style or an evolution to bring that next level edge to be unveiled in a few years time.


On the 2022 summer tour he made a slight tweak to the attack in that we would continuously attack the blindside or the side where we were two phases ago to reduce the amount of work the forwards had to do but because the Irish forwards are selected mainly on athleticism and the ruck speed is so quick this regularly caught opposition forwards napping and gave us easy gainline while the backs set into shape. Just a tiny tweak like that took us from six nations runner ups unable to mix it physically with big teams to winning a series in NZ beating SA and a grand slam, it’s obviously not the only change but it’s something I’ve noticed we’ve stopped going to as much. Everything looks much less drilled and precise the rugby is much more off the cuff.


I think Prendergast can organise much better than Crowley and that could be the key today or it might not hoping for a good game either way.

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I
Icefarrow 2 hours ago
All Blacks report card: Are Razor's troops heading in the right direction?

It's time for Razor to get over his Mounga obsession, and start investing in the next generation. Mounga is 30, BB 33, McKenzie 29. All three will have retired, or be close to retirement next WC cycle. We have had three, younger additional First-Five Eights in the squad this year (Plummer (26), Perofeta (27), Love (23)), yet not once has he bothered to trial any of them in the position. It's no surprise Plummer left for France when the head honcho would rather use some "oldies" as a stopgap measure, than take some risks on someone new. Not even the worst example of this either... 60% of the 2024 AB XV squad backline play Centre, yet not a single one of them were given a shot despite Reiko and Jordie underperforming.


Hell, I wouldn't even say the Halfback position has been nailed down by anyone yet either. Despite being first choice, Roigard is ultimately being held back by Ratima, who works better as a starter instead of a bench player. Roigard on the other hand can do both. Hotham works well off the bench, but is guilty of slightly overplaying his hand at points, costing his teams guaranteed tries. So which path do you go down? One who's reliable but completely inefficient at points, or one who can work miracles but cost you points all the same?


Robertson always goes on about combinations, a big part of why he pairs Ratima up with Chiefs teammate McKenzie, but I'm not so sure this Roigard/ Barrett pairing is clicking. A shame the Hurricanes brought in a few new Five-Eights for next year instead of giving Love a chance. Would've made for a good combination given they play together. But alas, it's not all that surprising given Razor wouldn't pair Jordie with Proctor in the ABs, despite it being a combination that has worked wonders for the Canes over the years.

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