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Alldritt : « Ne pas oublier que c’est Antoine qui m’a prêté son brassard »
Par Willy Billiard
Samedi 9 novembre, lors du match contre le Japon, le numéro 8 Grégory Alldritt pourrait fêter sa 50? sélection avec le XV de France. Une étape importante dans le parcours de celui qui a eu sa première cape le 1er février 2019 contre le Pays de Galles.
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« Pour être honnête, ce serait la première fois où je me rendrais compte de ce chiffre », confie-t-il dans une interview au Midol.
« Depuis tout petit, je n’ai jamais imaginé être ne serait-ce qu’un international français. Alors, avoir 50 sélections, encore moins. Et puis je dépasserais William Servat, qui a 49 sélections… »
Sa réaction quand il a appris qu’il n’était plus capitaine
Mais c’est sans le brassard de capitaine (même si en rugby le capitaine ne porte pas de brassard sur le terrain) qu’il se présentera sur les Autumn Nations Series.
Le staff lui avait pourtant confié les clés à l’occasion du Tournoi des Six Nations 2024 en l’absence d’Antoine Dupont. Il assure que repasser le flambeau à l’intéressé ne lui a posé aucun souci.
« Quand Fabien m’a appelé pour me le dire, je lui ai dit que c’était la logique des choses. Antoine a été un capitaine formidable par le passé et il le sera encore sur les mois et les années à venir », dit-il.
« Antoine et moi, on se connaît depuis qu’on a 14 ans donc il n’y a pas de sujet d’ego entre nous. Je serai le premier à le soutenir. Il ne faut pas oublier que c’est plutôt lui qui m’a prêté ce brassard. »
Elever son niveau
Alors que la préparation pour les trois tests de novembre – Japon, Nouvelle-Zélande et Argentine – se poursuit au centre national du rugby de Marcoussis, Greg Alldritt a été conservé dans le groupe de joueurs en vue du premier match le 9 novembre.
« Pour beaucoup d’entre nous, la dernière fois qu’on était ensemble, c’était en mars. Ça fait une sacrée trêve », sourit-il, simplement heureux de retrouver le XV de France.
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Dans une dynamique exigeante, Alldritt aborde la tournée de novembre avec un objectif clair : continuer à progresser. « Je me sens plutôt bien physiquement », déclare-t-il, tout en restant conscient des marges de progression.
« On est encore en octobre, il faut que j’arrive à passer des paliers. J’espère que les quinze jours de préparation vont me booster et me faire monter encore un peu plus haut. Je suis totalement conscient de mes prestations actuelles mais je ne suis pas inquiet là-dessus. Je sais qu’il faut que j’élève mon niveau », admet-il.
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