Avec Pasquet et Dupont, le banc propulse France 7 en finale
La fraîcheur mentale et physique. C’est sans doute cet aspect qui a permis à l’équipe de France Hommes de rugby à sept de remporter sa demi-finale du tournoi olympique face à l’Afrique du Sud samedi 27 juillet au Stade de France.
Avec un match bloqué à 0 des deux côtés à la pause, le coach Jérôme Daret a commencé à faire tourner son effectif en sortant d’abord Stephen Parez-Edo Martin pour faire rentrer Antoine Dupont sous les ovations des 69 000 spectateurs.
Ont ensuite suivi à intervalle régulier Jordan Sepho, Varian Pasquet, Nelson Epée puis Jean-Pascal Barraque.
« Avec le banc, on a tous apporté », confiait Varian Pasquet au micro de France TV. Lui-même déterminant avec une passe décisive pour le premier essai de Rayan Rebbadj puis une tentative bloquée à quelques centimètres de la ligne.
« Ce qu’on a appris des premiers matchs, c’est gérer la pression et cette ambiance. C’est une ambiance électrique, une ambiance à laquelle on n’est pas habitué. On est entré avec beaucoup de sérénité, beaucoup de calme.
« Les titulaires avaient déjà bien fait le travail parce quand on est rentré ils étaient fatigués en face. Après c’est faire des décalages, faire ce qu’on s’est dit et on a réussi à l’appliquer, donc c’est parfait.
« Chacun a son rôle. Cette saison j’ai été beaucoup habitué à être titulaire, là je dois m’habituer à être dans ce rôle de remplaçant. Mais on vit des situations incroyables. Je me suis régalé devant le public. Je suis Parisien et là je vis à 200% les jeux olympiques chez moi. »
Rentré à la 8e minute, Antoine Dupont a embrassé une fois de plus son rôle de finisseur dans lequel, finalement, il excelle dans le rugby à sept. C’est notamment à lui que l’on doit, entre autres, une passe décisive menant au deuxième essai de Rebbadj.
« C’est très positif. On a fait une entame de compétition poussive. On sent que le groupe monte en puissance au fur et à mesure et que malgré l’enjeu il ne se délite pas. C’est important de garder cet état d’esprit et cette confiance mutuelle qui nous amènera jusqu’au bout », exprimait-il sur France TV.
La pluie s’étant invitée pour la première fois depuis le début du tournoi olympique mercredi 24 juillet, il a fallu s’habituer à des conditions climatiques que les septistes ne rencontrent pas souvent sur les étapes du circuit mondial.
« Là, on s’est habitué à la pluie, c’était un peu le challenge de ce match. On l’a bien vu avec des ballons très glissants et beaucoup de ballons tombés. On peut dire qu’on est rodé et on sait ce qui nous attend », confirmait Varian Pasquier.
« On sentait que sur les duels ont était dominant, mais on avait du mal avec les transmissions. Je pense qu’il y avait beaucoup de tension aussi. Il y avait l’envie de bien faire, mais beaucoup d’imprécision. Au fur et à mesure du match, on est entré de plus en plus. Pour la finale, il faudra qu’on y soit dès la première minute », enchaînait Antoine Dupont.
Même si la pluie ne devrait pas perturber la finale France – Fidji prévue à 19h30, le terrain restera humide et le ballon aura encore toutes les chances d’être glissant.