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Bordeaux-Bègles résiste au retour du Stade Français et file en finale du Top 14

Après trois défaites consécutives en demi-finale, l'Union Bordeaux-Bègles a enfin réussi à passer l'écueil en écartant le Stade Français, samedi au Matmut Atlantique de Bordeaux (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images).

La quatrième a été la bonne ! Battue en demi-finale du Top 14 lors des trois dernières saisons, l’Union Bordeaux-Bègles a enfin franchi l’ultime marche vers la finale, en écartant le Stade Français 22-20.

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Ils rejoignent donc en finale le Stade Toulousain, vainqueur la veille de La Rochelle, pour se disputer le Bouclier de Brennus, vendredi prochain au Stade Vélodrome de Marseille.

Si les Girondins n’ont été menés que six minutes en début de match, ils n’ont pas été sereins pour autant. Et c’est peu de le dire ! Le Stade Français a en effet eu une cartouche pour envoyer tout le monde en prolongations alors que la sirène avait retenti depuis plus de cinq minutes.

Rencontre
Top 14
Stade Francais
20 - 22
Temps complet
Bordeaux
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Mais au moment de transformer l’essai de l’espoir signé Lucas Peyresblanques (20-22, 80e+4), auteur d’un doublé, Joris Segonds a propulsé son ballon sur le poteau. Définitivement pas la soirée de l’ouvreur parisien, en partance pour Bayonne, qui touchait là du bois pour la 3e fois de la soirée…

Avant cela, on était passé par un peu toutes les émotions dans cette demi-finale, moins intense que celle de la veille, mais tout aussi indécise.

Sur une pelouse rendue humide par la pluie tombée sur Bordeaux dans l’après-midi, on s’attendait à un jeu restreint, aux prises de risque minimum, et à quelques échanges de ping-pong rugby.

Soit des conditions plus adaptées au jeu pratiqué par le Stade Français que par Bordeaux-Bègles, qui avait sorti pour l’occasion sa ligne de trois-quarts bleue Bielle-Biarrey, Moefana, Depoortère, Penaud.

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Passé l’échange de politesse entre buteurs (Segonds 5e, Lucu 11e), c’est pourtant l’UBB qui frappait la première. Par deux fois, et pas de la manière la plus attendue de la part de la 2e attaque du championnat.

Le talonneur bordelais Maxime Lamothe a inscrit deux essais en première période, mettant son équipe sur la voie du succès (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images).

C’est en effet sur deux ballons portés conquérants aplatis coup sur coup par Maxime Lamothe (17e, 21e) que les locaux, puisque les demi-finales se jouaient au Matmut Atlantique de Bordeaux, enthousiasmaient leurs supporteurs.

Ghezal : « Ça va se jouer dans les 10, 15 dernières minutes »

Ils creusaient un premier écart (3-17) dans un style qui rappelait une autre équipe girondine, époque « tortue béglaise », championne de France 1991.

Dominés dans l’occupation jusque-là, les Parisiens se réveillaient enfin. Plus précis, plus incisifs, ils dominaient clairement la fin de la mi-temps. D’un ballon porté, décidément la combi gagnante de la soirée, les Soldats Roses recollaient une première fois grâce à Romain Briatte (10-17, 31e).

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Mais ils rataient la dernière munition de la mi-temps, après quatre minutes de pilonnage inefficace de la ligne adverse alors que la sirène avait retenti, conclues par un en-avant.

Sur la lancée de cette bonne fin de mi-temps, les joueurs du duo Labit – Ghezal croient en leurs chances d’inverser la tendance. « On est dominants en mêlée, nos remplaçants vont avoir un rôle important, ça va se jouer dans les dix, quinze dernières minutes », anticipe Karim Ghezal au micro de Canal +.

Il est vrai qu’à ce moment-là, les voyants étaient au vert pour les Parisiens en dépit du score. Ils avaient récupéré trois pénalités en mêlée, volé quatre ballons en touche sur lancer adverse, et géraient enfin l’occupation du terrain.

Occupation

20%
36%
16%
28%
Team Logo
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44%
Occupation
56%

Très réalistes en première période, les Unionistes donnaient le sentiment d’avoir caché leurs faiblesses sur les phases statiques par leur efficacité, mais que la rupture était proche.

Cinq des six essais sur ballon porté

C’est un style bien plus désordonné, plus fidèle à sa réputation que l’UBB a enfin poinçonné son ticket pour la finale. On jouait la 56e minute et le Stade Français, en mode rouleau compresseur depuis une demi-heure, disposait d’une touche dans le camp bordelais.

Les hommes en rose perdaient leur premier lancer de la partie, et allaient le payer cher. L’action partait côté opposé à la touche dans le désordre le plus total, le Stade Français récupérant le ballon pour le reperdre aussitôt. Alors que l’action avait rebondi à droite, c’est Pierre Bochaton qui venait prêter main-forte à ses trois-quarts pour créer un nouveau break (10-22, 56e).

On se demandait comment le Stade Français allait se remettre de ce nouvel essai, le 3e des Bordelais. Par un ballon porté, pardi ! En deux temps, le pack rose envoyait le talonneur remplaçant Lucas Peyresblanques en dame (15-22, 61e).

Au total, cinq des six essais de la rencontre ont été inscrits sur des mauls.

Les vingt dernières minutes étaient terriblement indécises. L’UBB avait plusieurs occasions de faire un trou définitif sans y parvenir malgré un monumental 50/22 trouvé par Lucu sur un ballon par-dessus botté juste devant ses 22 (67e), ou une pénalité tentable (77e) délaissée au profit d’une pénaltouche infructueuse.

Le Stade Français multipliait les séquences de possession stérile, prenait les mauvaises décisions, se perdait dans ses coups de pied à (trop) vouloir jouer l’occupation. Et à voir Laurent Labit soupirer et secouer la tête depuis les tribunes, ce n’était pas forcément le plan.

L’essai tant souhaité finira bien par arriver, on l’a vu plus haut, mais le pauvre Joris Segonds aimantait les poteaux ce samedi soir…

L'ouvreur du Stade Français Joris Segonds a raté la transformation qui aurait permis à son équipe de pousser l'UBB en prolongations (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images).
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J
JW 46 minutes ago
Let's be real about these All Blacks

I didn't really get the should tone from it, but maybe because I was just reading it as my own thoughts.


What I read it as was examples of how they played well enough in every game to be able to win it.


Yeah I dunno if Ben wouldn't see it that way (someone else would for sure need to point it out to him though), I'm more in the Ben not appreciating that those close losses werent one off scenarios camp. Sure you can look at dubious decisions causing them to have to play with 14 or 13 men at the death as viable reasons but even in the games they won without such difficulties they made a real struggle of it (compared to how good some of their first half play was). This kind of article where you trying to point out the 3 losses really would most likely have been wins only really makes sense/works when your other performances make those 3 games (or endings) stand out.


There might have been a sentence here and there to ensure some good comment numbers but when he's signing off the article by saying things like ..

Whilst these All Blacks aren’t blowing teams off the park like during the 2010s, they are nuggety and resourceful and don’t wilt. They are prepared to win the hard way, accumulating points by any means necessary.

and..

The other top sides in the world struggled to put them away. France and South Africa both could have well been defeated on home soil.

I don't really see it. Always making sure people are upto date with the SH standing/perspective! NZ went through some tough times with so many different perspectives and reasons why, but then it was.. amusing how.. behind everyone was once they turned a corner. More of these 'unfortunate' results returned against SA and France at the start of the RWC which made it extra tasty to catch other teams out when they did bring it. So that created some 'conscious' perspective that I just kept going and sharing re thoughts on similar predicaments of other teams, I had been really confident that Wallabies displays vs NZ were real, that the Argentines can backup their thing against Aus and SA (and so obviously the rest), and current one is that England are actually consistent and improving with their attack (which everyone should get onboard with), and I'm expecting a more dominant display against Japan (even though they should have more of their experienced internationals for this one) that highlights further growth from July. 👍

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