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Bouscatel ou Roubert, le rugby professionnel se cherche un patron

Par AFP
Roubert contre Bouscatel : le résultat des élections à la présidence de la LNR seront connus le jeudi 13 mars 2025 (Crédit photo : Getty Images / Idriss Chaplain)

Le vieux lion René Bouscatel ou le jeune loup Yann Roubert : les présidents des clubs professionnels de rugby élisent, jeudi 13 mars, le président de la Ligue Nationale de Rugby pour garder la dynamique d’un Top 14 attractif.

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Elu en 2021, René Bouscatel va tenter d’obtenir un deuxième mandat de quatre ans, en mettant en avant son bilan. « On a battu sous ma mandature tous les records en termes de recette et de redistribution aux clubs », a-t-il souligné auprès de l’AFP, notamment grâce au renouvellement des droits TV par anticipation avec Canal+, dont le contrat de diffusion s’étend désormais jusqu’à 2032.

Les résultats des clubs français en Coupe d’Europe, avec quatre des cinq derniers vainqueurs de la Champions Cup, la hausse de la fréquentation dans les stades et devant les écrans sont d’autres satisfactions, même si l’équilibre financier de la majorité des clubs dépend toujours des apports de leur mécène.

« Le bilan est bon », reconnaît dans un entretien à l’AFP son challenger, Yann Roubert, qui s’en dit « parfaitement solidaire. » Dirigeant d’un des 30 clubs professionnels du rugby en France, le Lou (Lyon, en Top 14), il est l’un des cinq vice-présidents de Bouscatel.

Si les tensions ne s’étalent pas autant qu’à la Ligue de Football Professionnel, les dirigeants du rugby ne sont pas parvenus à dégager un nom, et l’élection s’annonce indécise, comme en 2021, où Bouscatel avait battu le Rochelais Vincent Merling. Les rivalités ont été visibles, notamment entre Bouscatel et le président de Castres, Pierre-Yves Revol, qui aurait poussé la candidature dissidente.

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Que faire avec la FFR ?

Une des principales pierres d’achoppement de René Bouscatel est son âge, 79 ans à la mi-avril. L’actuel président est une figure du rugby et du Stade toulousain, où il a pris sa licence en 1956 et qu’il a dirigé entre 1992 et 2017.

« L’idée c’est justement d’avoir une part de continuité, parce que la Ligue Nationale de Rugby va bien, et après d’avoir le juste équilibre entre continuité et renouvellement pour justement continuer dans le bon sens et essayer de mettre à disposition un peu d’énergie, de renouvellement », affiche Yann Roubert, 47 ans.

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« Je souhaite poursuivre la mise en place du plan stratégique 2023-2027. J’ai envie, j’ai la conviction et grâce à Dieu, la santé. Je suis en pleine forme », répond aux critiques René Bouscatel, avec son verbe d’avocat.

De l’autre côté, la demande de Yann Roubert de rémunérer la fonction de président de la Ligue a braqué plusieurs présidents, tous les postes du comité directeur étant sur la base du bénévolat dans les statuts actuels. Il a depuis fait un peu machine arrière et a assuré à l’AFP qu’il « n’en faisait pas une condition » pour son poste et que la décision sera aux mains des présidents.

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Car s’il a un rôle pour impulser des dossiers et réussir à trouver des accords, le président de la Ligue reste largement tributaire des rapports de force entre les clubs sur les principaux sujets, comme l’encadrement de la masse salariale, ou les relations avec la Fédération.

À l’inverse de la Ligue, la FFR est dans une situation financière compliquée et tente d’appeler le secteur professionnel à la rescousse, sans compter la toujours épineuse question de la mise à la disposition des internationaux dans un calendrier surchargé.

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Pour Yann Roubert, « il faut évidemment à la fois qu’on défende, mais aussi qu’on promeuve le modèle français et essaye de jouer notre part et de tirer avec la Fédération le rugby vers le haut tout simplement. Quand je dis le rugby, c’est toutes les formes de rugby, y compris amateur, féminin », les compétitions féminines étant sous l’égide de la Fédération et les joueuses sans le statut professionnel.

« La Fédération est en difficulté, je m’en rends compte. Et nous sommes solidaires et nous serons solidaires. Mais après, il faut voir sur quel point on peut l’être et dans quelle mesure on peut l’être. Ce que je ne voudrais pas, c’est mettre en difficulté nos compétitions », défend René Bouscatel.

En plus des 30 clubs professionnels, la Fédération participe aussi à l’élection, qui se déroule en plusieurs étapes et dont les résultats seront annoncés à la mi-journée jeudi.

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Eflmiia Rybakova 47 minutes ago
Mixed Wales update on availability of Josh Adams, Gareth Anscombe

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