Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

WXV 1 : La France victime de la puissance du Canada

VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE - 29 SEPTEMBRE : Laetitia Royer (Canada) marque un essai lors du match de la poule WXV1 entre le Canada et la France à BC Place le 29 septembre 2024 à Vancouver, en Colombie-Britannique. (Photo par Rich Lam - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Le Canada a battu la France 46-24 en ouverture du WXV 1 dimanche 29 septembre au BC Place de Vancouver par sept essais.

ADVERTISEMENT

La France n’a pas eu la tâche facile face à une équipe canadienne qui vit là son dernier tournoi avant la Coupe du Monde de Rugby féminin 2025.

Rencontre
WXV 1
Canada Womens
46 - 24
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

Particulièrement heureuses dans leurs transmissions et en pleine confiance sur leur terrain suite à leurs précédents résultats – une victoire historique contre la Nouvelle-Zélande en mai, puis une médaille d’argent aux JO de Paris 2024 – les Canadiennes ont très vite mis la pression sur les Bleues, jusqu’à mener de dix points à la pause.

Souvent dans la réponse plutôt qu’à l’initiative, la France, malmenée en mêlée comme en touche, a trouvé les moyens de répliquer à quatre reprises, mais sans jamais vraiment inquiéter leurs cousines d’outre-Atlantique.

Graphique d'évolution des points

Canada Womens gagne +22
Temps passé en tête
61
Minutes passées en tête
0
73%
% du match passés en tête
0%
78%
Possession sur les 10 dernières minutes
22%
8
Points sur les 10 dernières minutes
0

Très tôt le Canada a mis la main sur le ballon (61% de possession) et lancé ses flèches à l’image de Pamphinette Buisa et de la trois-quarts centre tranchante Shoshanah Seumanutafa. C’est d’ailleurs sur l’un de ses franchissements ponctué d’un offload que Paige Farries ouvrira le score (3e)

De passes hasardeuses et mauvaises transmissions, les Françaises vont mettre du temps à entrer dans leur match malgré de beaux moments de pression des trois-quarts Mélisande Llorens et Chloé Jacquet, omniprésente en attaque comme en défense.

Un gros travail des avants sur une série de pick-and-go sur la ligne canadienne sera récompensé par un essai de Llorens (8e) après un ballon joliment relayé par Lina Queyroi et Jacquet.

ADVERTISEMENT

Phases statiques

6
Mêlées
11
100%
% de mêlées gagnées
64%
16
Touche
9
88%
% de touches gagnées
78%
8
Renvois réussis
6
87%
% de renvois réussis
100%

Prenant l’option frontale, les Canadiennes ont multiplié les offensives (12 franchissements contre six en première période), forçant les Françaises à plaquer sans relâche (85 contre 45 en première période). Une merveille de passe intérieur d’Alex Tessier offrait le premier essai de Fancy Bermudez (22e).

Acculées et sans option, les Françaises se devaient d’être opportunistes. Le seul rebond favorable aux Bleues a conduit à un essai suite à un ballon initialement capté par Lina Queyroi qui a pu trouver une touche dans les 22 avant de vite relancer à Marine Ménager pour marquer (25e).

Sur leur terrain de jeu du BC Place, les Canadiennes ont ensuite enchaîné avec un plongeon dans l’en-but de la deuxième-ligne de l’ASM Romagnat Laetitia Royer au-dessus d’un regroupement ou encore le doublé de Bermudez en bout de ligne mettant dix points d’écart avec les Françaises à la pause.

Attaque

187
Passes
128
193
Courses avec ballon
91
369m
Mètres après contact
258m
14
Franchissements
7
ADVERTISEMENT

En seconde période, les avants canadiennes poursuivaient leur travail de sape notamment en mêlée avant que Royer ne marque son deuxième essai (51e) – un doublé qui lui vaudra la distinction de Joueuse du Match.

Par deux fois, les Françaises ont réduit l’écart par Pauline Bourdon-Sansus (46e) et Nassira Konde (58e), chaque fois après un beau mouvement collectif suivant respectivement une mêlée et une touche qui permettait d’étirer la défense adverse jusqu’à ce qu’elle craque.

Mais la fatigue s’est progressivement installée et le banc en 6-2, lancé plus tôt que prévu à cause de plusieurs blessures, n’a pas donné les résultats escomptés.

Défense

75
Tentatives de plaquages
173
29
Plaquages manqués
29
72%
% de plaquages réussis
86%

Un essai de la talonneuse Emily Tuttosi (66e), puis un carton jaune sur Madoussou Fall jusqu’à trois minutes du terme, puis un ultime essai à la dernière minute de la médaillée d’argent à Paris 2024 Asia Hogan-Rochester qui disputait là sa première sélection, ont eu raison de la force des Françaises.

Mis à parti le résultat, le squad est sorti de la rencontre particulièrement affaibli suite aux blessures de Khalfaoui, Vernier, Gros et Bigot sorties en cours de jeu.

Vitesse de sortie de ruck

0-3 secs
70%
49%
3-6 secs
21%
26%
6+ secs
3%
19%
130
Rucks gagnés
44

« Ce qui nous a manqué, c’est beaucoup trop de choses par rapport à ce que les Canadiennes nous ont proposé en termes d’agressivité, de jeu dans l’axe », confiait David Ortiz, co-sélectionneur.

« On a manqué de précision dans le jeu d’alternance, ce qui nous a empêché de pouvoir rivaliser défensivement et d’être plus précis dans notre animation offensive.

« (Pour le prochain match contre les USA) il faudra tirer beaucoup d’enseignements, corriger les secteurs sur lesquels on a été en difficulté. Les Etats-Unis ont fait un résultat plus qu’honorable face aux Anglaises en leur tenant tête quasiment jusqu’à la fin. Il faudra sortir un match complet, changer notre visage d’aujourd’hui pour rivaliser. »

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 3 hours ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

Yep, that's exactly what I want.

Glasgow won the URC and Edinburgh finished 16th, but Scotland won the six nations, Edinburgh would qualify for the Champions Cup under your system.

It's 'or'. If Glasgow won the URC or Scotland won the six nations. If one of those happens I believe it will (or should) be because the league is in a strong place, and that if a Scotland side can do that, there next best club team should be allowed to reach for the same and that would better serve the advancement of the game.


Now, of course picking a two team league like Scotland is the extreme case of your argument, but I'm happy for you to make it. First, Edinbourgh are a good mid table team, so they are deserving, as my concept would have predicted, of the opportunity to show can step up. Second, you can't be making a serious case that Gloucester are better based on beating them, surely. You need to read Nicks latest article on SA for a current perspective on road teams in the EPCR. Christ, you can even follow Gloucester and look at the team they put out the following week to know that those games are meaningless.


More importantly, third. Glasgow are in a league/pool with Italy, So the next team to be given a spot in my technically imperfect concept would be Benneton. To be fair to my idea that's still in it's infancy, I haven't given any thought to those 'two team' leagues/countries yet, and I'm not about to 😋

They would be arguably worse if they didn't win the Challenge Cup.

Incorrect. You aren't obviously familiar with knockout football Finn, it's a 'one off' game. But in any case, that's not your argument. You're trying to suggest they're not better than the fourth ranked team in the Challenge Cup that hasn't already qualified in their own league, so that could be including quarter finalists. I have already given you an example of a team that is the first to get knocked out by the champions not getting a fair ranking to a team that loses to one of the worst of the semi final teams (for example).

Sharks are better

There is just so much wrong with your view here. First, the team that you are knocking out for this, are the Stormers, who weren't even in the Challenge Cup. They were the 7th ranked team in the Champions Cup. I've also already said there is good precedent to allow someone outside the league table who was heavily impacted early in the season by injury to get through by winning Challenge Cup. You've also lost the argument that Sharks qualify as the third (their two best are in my league qualification system) South African team (because a SAn team won the CC, it just happened to be them) in my system. I'm doubt that's the last of reasons to be found either.


Your system doesn't account for performance or changes in their domestic leagues models, and rely's heavily on an imperfect and less effective 'winner takes all' model.

Giving more incentives to do well in the Challenge Cup will make people take it more seriously. My system does that and yours doesn't.

No your systems doesn't. Not all the time/circumstances. You literally just quoted me describing how they aren't going to care about Challenge Cup if they are already qualifying through league performance. They are also not going to hinder their chance at high seed in the league and knockout matches, for the pointless prestige of the Challenge Cup.


My idea fixes this by the suggesting that say a South African or Irish side would actually still have some desire to win one of their own sides a qualification spot if they win the Challenge Cup though. I'll admit, its not the strongest incentive, but it is better than your nothing. I repeat though, if your not balance entries, or just my assignment, then obviously winning the Challenge Cup should get you through, but your idea of 4th place getting in a 20 team EPCR? Cant you see the difference lol


Not even going to bother finishing that last paragraph. 8 of 10 is not an equal share.

126 Go to comments
LONG READ
LONG READ 'Springbok Galacticos can't go it alone for trophy-hunting Sharks' 'Springbok Galacticos can't go it alone for trophy-hunting Sharks'
Search